Star Wars Episode II : l’attaque des archétypes

Nouvelle semaine, nouvel épisode.

Après le catastrophique Episode I, suite auquel de nombreux fans de Star Wars ou simples amateurs de scenarii cohérents se sont donnés la mort, découvrons l’Episode II, qui cette fois provoque chez le spectateur des envie de violence à foison. Ne nous attardons cependant pas dans cette futile introduction et spoilons, mes bons amis, parce que bon, le sujet se suffit à lui-même.

L'Affiche : la romance minable est annoncée d'entrée de jeu

Le film s’ouvre sur le désormais célèbre texte spatial déroulant qui doit nous permettre de mieux comprendre où nous en sommes : 10 ans se sont écoulés depuis la menace fantôme. La République est cependant dans une situation particulière que certains qualifient de « montrueuse mouise« , puisque de nombreux systèmes ont décidé de la quitter (probablement après avoir vu l’Episode I, je les comprends). A leur tête, le Comte Dooku, un ancien jedi devenu le leader des séparatistes mène cette fronde qui sent bon la Corse et le saucisson d’âne. La situation est devenue tellement tendue que les chevaliers jedis, supposés garantir la paix au sein de la République sont un peu débordés, et ils n’ont plus assez de personnel (le concours de la fonction publique pour y accéder reste très sélectif) pour assurer correctement leur rôle. Le sénat discute donc de la création d’une grande ARMEE DE LA REPUBLIQUE (ce n’est pas moi qui l’ai écrit ainsi ; c’est en majuscules, en gros et en gras dans le texte volant, probablement pour être sûr que tout le monde comprenne bien.)

A noter que donc, depuis que la Fédération du Commerce et son armée personnelle a failli mettre à sac Naboo, une planète républicaine. il aura fallu 10 ans pour que le Sénat se dise « Ha ouais, en fait, c’est peut-être pas très pratique le fait que tout le monde aie une armée sauf nous pour se défendre« . Ils m’ont l’air très fort ces sénateurs. J’espère qu’ils ne s’étonnent pas trop du fait que la République aille mal.

En tout cas, nous découvrons Coruscant, le cœur de la République où une navette de Naboo transportant la Reine Amidala s’apprête à se poser. A peine le vaisseau est il posé qu’une explosion le ravage et tue la reine ; ho ! Un attentat ! Quand je vous dis que ça sentait la Corse cette histoire ! Mais la reine, la vraie, n’est pas morte : grâce à un habile subterfuge déjà vu dans l’épisode I, c’est l’une de ses suivantes, Micheline, qui a pris le tout dans sa face. Padmé, elle, voyageait déguisée en pilote à bord de l’un des chasseurs d’escorte du vaisseau sénatorial. A noter que malgré mes nombreux efforts, il m’a été impossible de déterminer si la monstrueuse coupe de cheveux de la victime de l’attentat sous déguisement royal était due ou non à l’explosion de son appareil.

Pendant ce temps, le Chancelier Palpatine était en train de discuter d’éventuelles négociations avec les séparatistes devant le conseil jedi. L’entrevue est cependant interrompue par l’arrivée de la sénatrice Amidala, donc, qui explique qu’elle vient d’échapper à un attentat, elle, la gentille meneuse des loyalistes au sénat. Le Chancelier s’en félicite et propose de la mettre sous la protection d’un jedi qu’elle connait bien, Obi-Wan Kenobi. Ca tombe bien, ce dernier revient de RTT et est plutôt disponible en ce moment.

Quelques heures plus tard, le dit jedi vient donc retrouver la reine ; il a bien changé, puisqu’il porte désormais la barbe, l’attribut viril des chevaliers jedis. Son jeune apprenti, Anakin, a lui aussi changé, mais pas trop non plus : certes il est plus grand, mais il est toujours aussi tête à claques. Et pas que physiquement, mais ne mélangeons pas tout, nous allons y venir de suite, car non, il n’arrive même pas à tenir une minute à l’écran sans que ne vienne une irrepressible envie de gifler ses grosses joues pouponnes jusqu’à ce que mort s’ensuive.

A peine arrivé devant la sénatrice, Obi-Wan explique qu’il vient pour sa protection et que… ha ? Anakin le coupe ? Oui, pourquoi coupes tu ton maître depuis plus de 10 ans, lui qui t’a enseigné la discipline, le respect et la zen attitude ? Ah, pour dire que tu emmerdes les ordres et que tu vas plutôt tenter de démasquer l’auteur de l’attentat manqué ? D’accord, bon. Dis donc Anakin, Obi-Wan il serait pas un peu partisan de « Ni claques ni fessées » pour que tu sois aussi andouille ? Rassurez-vous, le jeune Skywalker ne s’en arrête pas là, et entame son numéro de drague sur la petite Padmé, qui d’ailleurs, là où Anakin a pris 10 ans, n’a pas pris une ride (grâce à ses masques de boue de Dagoba, probablement). Tout cela fait qu’Obi-Wan se sent obligé de rappeler son padawan à l’ordre, ce qui fait un peu engueulade familiale devant tout le monde (« Tu vas te taire ? » « Tu me parles pas comme ça, t’es pas mon père ! » « Ho, et une mandale, tu la veux la mandale ? » « Bouhouhou de toute façon tu m’aimes pas Obi-Wan, tu m’as jamais aimé ! Je vais m’enfermer dans ma chambre et pleurer sur mon lit !« ). On sent que l’apprentissage jedi, c’est un truc efficace dans les domaines du contrôle des émotions et de la discipline.

C'est ça, vas-y, tends la joue pour voir

Soit dit en passant, lors de l’une de leurs petites chamailleries, Obi-Wan explique à Anakin qu’il devrait se maîtriser devant la sénatrice, car on ne peut pas faire confiance aux politiciens, que c’est pourri et compagnie. Apparemment, Pierre Poujade était un foutu maître Jedi. Enfin bon, que des antiparlementaires préservent la République, c’est intéressant.

Pourtant, les chamailleries des deux jedis n’occupent pas toute la population locale. En effet, ailleurs sur Coruscant, deux chasseurs de prime ont monté un plan diabolique pour tuer Padmé Amidala, que je vous laisse découvrir ci-après dans sa mise en action : pendant la nuit, alors que les jedis papotent, un droïde balance par une fenêtre deux scolopendres géants super venimeux (une bombe ? Un coup de blaster ? C’était pas plus efficace ? Non ? On dirait du James Bond, tiens) depuis une fenêtre dans la chambre d’Amidala. Heureusement, Anakin qui a senti les intentions maléfiques des insectes (je maintiens, c’est vachement plus difficile de sentir celle d’une grenade ou d’un flingue qui maîtrisent pas mal leurs émotions) débarque en trombe dans la chambre et tue les bestioles en deux coups de sabre ras-la-tête de la belle sénatrice. Coup de chance, il ne la décapite pas ce faisant, ce qui eut été fort ballot, reconnaissons-le.

Obi-Wan, lui, a juste eu le temps de traverser la fenêtre pour s’accrocher au droïde mercenaire volant qui s’enfuyait pour aller retrouver son maître (oui, c’est un superbe engin : quand il est repéré, il retourne bien vers chez lui en ligne droite pour bien rameuter avec lui tout ce qui ressemble à un gentil tueur de méchants). La chasseresse de primes qui l’avait programmé (bêtement donc visiblement), voyant son jouet revenir avec un monsieur barbu accroché après décide de faire choir tout ce petit monde en abattant soigneusement son propre droïde. L’autre idée était d’abattre le jedi accroché après, qui était désarmé, suspendu et donc incapable de quoi que ce soit. Comme ça, non seulement elle le tuait mais en plus elle récupérait son appareil hors de prix. Mais apparemment, c’était trop malin comme plan.

Heureusement, Anakin qui entre temps a trouvé un véhicule récupère son Maître en plein vol et fonce à la poursuite du vilain qui a tenté de le tuer. Après une trop longue course poursuite, la bougresse arrive pourtant à se réfugier dans un petit club de la ville, le Zizi Folies. Obi-Wan y démontre ses grands pouvoirs face aux dealers de bâtons de la mort (probablement la seule chose que j’ai retenu du film), et dans tous les cas, la chasseresse de primes est retrouvée mais tuée d’une flêchette empoisonnée tirée de loin par son collègue chasseur de primes (et accessoirement patron) avant qu’elle n’ai eu le temps de donner son nom.

On en profite pour en découvrir un peu plus sur Anakin Skywalker : il s’énerve pour un oui ou pour un non (« Raaaah je veux un pain au chocolaaaat ! »), discute tous les ordres qu’on lui donne (« J’fais c’que j’veux chui plus un bébé ! ») et passe son temps à se vanter (« Haha, je suis sûr que je suis le plus fort de tous les jedis de l’univers ! »). Il est encouragé dans cette voie par le Sénateur Palpatine, qui a la subtilité d’un hollandais en sabot mâchant ses croustillons (« Anakin, tu es le plus fort, les autres sont jaloux, tu es séduisant et… comme tes muscles sont saillants, retire donc ta bure que je regarde ton torse huilé »).

Bref, revenons à nos moutons. Face à ces attentats, le Conseil Jedi décide de réagir en divisant ses troupes en deux groupes de un :

– Anakin pour garder Padmé

– Obi-Wan pour retrouver le commanditaire.

Et surtout, la miss Amidala est enjointe de retourner sur Naboo incognito où elle serait plus en sécurité (c’est vrai, qui penserait à aller la chercher chez elle, hmm ?), sous la surveillance d’Anakin, donc. Du coup, qui nomme t-elle pour la remplacer au sénat et voter en son absence ? Hmmm…. voyons voir…. alors… j’ai une demi-douzaine de conseillers…probablement des militants… la caste politique d’une planète entière sur la planète dont j’étais reine pour la représenter… qui…

« Jar-Jar ! Tiens, je te nomme délégué pour me remplacer, hop. Alors surtout, ne vote pas de conneries ! »

Visiblement, la sénatrice a oublié de revisionner l’Episode I où nous découvrions la loi dite « de Jar-Jar » que nous pouvons énoncer ainsi : « Si l’on demande à Jar-Jar Binks quelque chose, il fera exactement le contraire, quoiqu’il advienne. »

Le nouveau leader des républicains. Si, si.

Cela étant dit, elle peut donc faire sa valise pour partir sur Naboo. Elle profite d’un passage à vide où elle range ses slips pour expliquer à Anakin sa position au Sénat sur la création d’une armée républicaine : elle n’en veut tout simplement pas. Pourquoi ? Parce que. Ha. Et sinon, c’était qui la nana qui dix ans auparavant pleurait au Sénat que la République ne faisait rien pour lui venir en aide quand sa planète se faisait bourrer la gueule par une armée droïde ? Le Sénat n’ayant pas d’armée, dans le meilleur des cas, ils auraient fait quoi ? Les gros yeux à la Fédération du Commerce ? Bref, tu ne vois pas l’intérêt que peut avoir une armée ma petite Amidala ? Tu es bien brave. Tiens, va faire du coloriage, tu seras gentille.

Une fois la valise bouclée et le départ prêt, Obi-Wan vient voir son padawan pour lui expliquer quelques petites choses et lui donner deux ou trois consignes telles que :

« Anakin, surtout, ne fait rien sans l’autorisation du Conseil Jedi« 

Pauvre Obi-Wan ; il va découvrir à ses dépends qu’au contact de Jar-Jar, Anakin est désormais régi par la loi éponyme. C’est désolant. Mais nous n’y sommes pas encore : le bon chevalier jedi doit déjà commencer son enquête pour retrouver le commanditaire des attentats contre la sénatrice. Il va donc chez son meilleur indic’, Jean-Mamadou, un vendeur de kebabs qui s’y connait diablement en chasseurs de primes. Ce dernier identifie rapidement la flêchette empoisonnée qui a tué la chasseresse de primes qu’Obi-Wan et Anakin poursuivaient comme provenant de la planète Kamino, une planète de « cloneurs« . Quel gros malin ce chasseur de prime, ne pouvait il pas non plus marquer son nom et son adresse sur son arme ? D’ailleurs, du film, plus jamais le dit chasseur de primes n’utilisera ce genre d’arme. Il usera de lasers, comme tout le monde. Et un laser, c’est tout de suite plus difficile à pister. Dans tous les cas, grâce à cette utilisation unique et inutile d’une arme moins efficace que d’habitude, notre bon méchant est ainsi localisé.

Sauf que Kamino, c’est une planète qui n’existe pas dans les archives jedis. Elle est connue d’un vendeur de kebabs mais pas des jedis ? Oh ? Et on oublie si facilement une planète de « cloneurs » ? Ha. Après une rapide enquête, Obi-Wan déduit que la planète a du être effacée des archives jedis (oui, ou alors ton copain obèse qui sent la friture et le mauvais alcool te raconte des cracks, va savoir). Mais il localise quand même son emplacement approximatif grâce à de savants calculs (« Je vais regarder sur mappy« ).

Ailleurs dans l’espace, Anakin drague Padmé avec discrétion, tact et subtilité (« J’te love t’es la plus belle des meufs »). Cette dernière n’a elle pas compris que « voyager incognito » ne signifiait pas « prendre les transports en commun avec un filet de camouflage sur la tête« . Ils finissent cependant par trouver refuge dans une superbe villa de Naboo en bord de lac, garnie de gardes et où Padmé avait ses habitudes, bref, le 1er endroit auquel on va penser la chercher (« A tous les assassins de la galaxie, je vous attends chez moi, si vous ne savez pas où c’est, toutes les archives vous le diront, merci« ). Anakin achève de la draguer dans cet écrin de poésie visuelle avec des phrases trop kikinoutes comme « Ici, tout est doux et beau ». Quel gangster d’amour.

krshh... Dark Vador... krshhh... aime.... krshhh... les pique-niques... dans le gazon... krssh...

Obi-Wan, lui, n’a personne à draguer ; il va donc sur Kamino où il semble mystérieusement attendu (on le confond avec un autre jedi, Sifodias venu des années auparavant et mort depuis). On lui apprend que 200 000 soldats clonés sont déjà prêts et qu’1 million de plus ne devrait plus tarder, comme cela avait été commandé par Sifodias, pour la République. Bizarre, des années avant même que l’idée d’une armée républicaine aie été évoquée, elle était déjà commandée ? Comme c’est étrange, se dit Obi-Wan… En tout cas, ils sont bien là, les clones, tous issus d’un sujet original, un chasseur de primes du nom de Jango Fett. Vous aimeriez bien savoir la suite, hein ?

Et bin non. Non, on va plutôt vous mettre un passage où Anakin et Amidala font les foufous dans l’herbe rappelant les plus grands moments de Royal Canin, jouent à action ou vérité ou bien encore se roulent en riant à gorge déployée dans les immenses fleurs de Naboo. Anakin explique juste à un moment que les dictatures, c’est pas si mal quand même (hooo, la phrase trop subtile glissée discrètement pour justifier pourquoi il pourrait devenir méchant). Un peu plus tard, il lui fait son discours d’amoureux psychopathe (« Je pense à toi tous les jours depuis des années, aime moi ou alors je…raaaah…je tue le chien ! »). Mais c’est sans compter qu’il est de plus en plus mal à l’aise le jour car il pense à sa mère qui lui manque, et ne dort plus la nuit ; lorsque c’est tout de même le cas, il fait des rêves érotiques étranges et pénétrants impliquant sa maman et des hommes des sables. Original. J’ai d’ailleurs un DVD inspiré de ce scenario, si vous le souhaitez intitulé « Tuskraiders en folie« . Je peux vous le louer si ça vous intéresse.

La grande scène de "Tuskraiders en folie" : la pose d'une sonde anale

Bon, pendant ce temps, où en était on avant que quelqu’un ne vomisse une substance sirupeuse sur mon écran… ha oui, Jango Fett. Il prétend avoir été recruté par un certain « Tyranus« , et non par maître Sifodias. Et il s’est fait faire par les cloneurs un double de lui-même qui grandit à vitesse humaine, Bobba, qui est donc encore un enfant. Après avoir bien papoté, Obi-Wan passe un appel en PCV au conseil jedi pour expliquer ses conclusions (« C’est trop louche les gars ! »). Et le conseil de lui répondre que s’il pouvait ramener Jango avec lui pour qu’il en dise un peu plus, ce serait parfait. Sauf que malgré les grands talents du jedi, le chasseur de prime s’enfuit avec son « fils ». Et il a juste le temps de coller un mouchard sur la carrosserie de son vaisseau.

Anakin décide lui de se rendre sur Tatooine (malgré les ordres : le syndrome de Jar-Jar, évidemment) pour prendre des nouvelles de sa mère. Il emmène avec lui Padmé et rend visite à tous les gens qu’il connait et qui pourraient ainsi en causer et rameuter tous les chasseurs de primes tueurs de sénatrices du secteur. Qu’il est malin. A noter que l’ancien proprio de sa mère l’a vendu à un fermier… qui l’a épousée. Il est donc plein de désarroi. Heureusement, il obtient l’adresse de la ferme pour aller visiter son nouveau beau-papa. Hélas, maman n’est pas là ; elle a été kidnappée il y a près d’un mois par… des hommes des sables ! Ho, d’où ces rêves mystérieux alors ? Tout se tient. Anakin décide donc d’enfourcher une mobylette des sables et d’aller sauver sa mère. Non mais. En plus, tout le monde lui a dit « Non, n’y va pas ! » alors forcément, il y va. Et il profite de la nuit pour s’infiltrer dans le camp des hommes des sables où il retrouve sa mère, prisonnière dans une hutte et visiblement bien malmenée. Tant et si bien qu’elle meurt dans les bras de son fils, c’est super triste. Mais lui, ça le tend un peu, on le sent stressé. Il décide donc de passer ses nerfs sur toute la tribu de malfrat du désert à coups de sabre. Femmes & enfants compris, ça défoule.

Obi-Wan de son côté réussit à filer la famille Fett jusqu’à une obscure planète visiblement constellée d’installations de la Fédération du Commerce, et en visitant l’une d’entre elles, découvre ainsi que ça fabrique du droïde de combat au mètre carré dans le coin. Il découvre aussi que le Comte Dooku, le chef séparatiste, est en pleine conversation avec le chef de la Fédération du commerce, et ensemble ils énoncent à haute-voix tout ce qu’Obiwan a besoin de savoir : oui, ce sont eux qui cherchent à tuer la sénatrice Amidala (on sent que le Vice-Roi veut se venger de l’épisode I) et ils préparent aussi une grosse armée, car Dooku est en train de rallier derrière lui tous les membres de la Fédération pour se renforcer. Etant trop loin pour contacter Coruscant, Obi-Wan envoie donc un MMS à cette andouille d’Anakin que son radar localise sur Tatooine alors qu’il devrait être sur Naboo s’il avait obéi.

Sur Tatooine, justement, Anakin a ramené à la famille fermière le corps de sa mère, parce qu’il s’est dit que ça manquait dans la déco. Il en profite pour taper sa petite crise « Un jour je serai l’plus fort, j’aurai tous les pokémons et je saurai même sauver les gens de la mort ! Et pis Obi-Wan il m’empêche de m’épanouir ! » ; ça tombe bien parce que le MMS d’Obi-Wan arrive, dans lequel ce dernier explique tout ce qui se trame, et il demande à Anakin s’il est à portée de faire suivre le message à Coruscant. Aussitôt dit, aussitôt fait, et en retour, Anakin reçoit le message suivant du Conseil Jedi « On se charge de Dooku, toi ne bouge surtout pas. A +« . Evidemment, que fait Anakin… gagné. Il se dirige donc vers la planète d’où Obi-Wan a émis. C’est tellement prévisible que j’en baille d’ennui.

Obi-Wan qui justement a été capturé. Et le Comte Dooku vient lui rendre visite pour lui annoncer que la République est en danger, sous le contrôle d’un Sith du nom de Dark Sidious. Et que personne n’a rien vu. Obi-Wan ne le croit pas « Ouah, trop impossible ! » et donc refuse de l’aider. Pendant ce temps, à Coruscant, quelqu’un a glissé dans l’oreille de Jar-Jar qu’il ne fallait surtout pas qu’il vote les pleins pouvoirs au sénateur Palpatine pour que ce dernier puisse faire passer en urgence la création d’une armée républicaine, et ainsi répondre plus facilement à la menace en cours. Il le fait donc aussitôt.

Palpatine est blasé : avec Jar-Jar Binks au sénat, c'est presque trop facile

Sur Génosis, la planète où Obi-Wan est prisonnier, Anakin et Padmé arrivent donc, et ils se garent discretos dans une bouche d’aération d’une usine (on ne sait pas trop comment, Padmé qui a dû prendre option techno au lycée sait sans même voir à travers la vapeur que c’est sécurisé et qu’il y a même la place pour un vaisseau). Hélas, leur arrivée discrète au sein de l’usine s’achève après quelques encore trop longues péripéties avec un jedi qui voit son sabre détruit (une petite maladresse à proximité d’une machine industrielle est si vite arrivée) et lui et ses compères capturés à leur tour.

Alors qu’ils semblent promis à une exécution longue et ridicule, Padmé avoue son amour à Anakin, et hop, les violons se font entendre, c’est merveilleux. Dans l’arène où les attend leur supplice, ils retrouvent leur copain Obi-Wan, lui aussi fort embêté d’être condamné à mort. Au fait, pourquoi longue et ridicule l’exécution ? Et bien tout simplement parce qu’au lieu de les passer au peloton, ils sont attachés à des colonnes dans un cirque et on lâche sur eux des bestioles sauvages affamées. Dooku, le Vice-Roi de la Fédération du Commerce et ses potes ainsi que la famille Fett assistent à l’évènement où, évidemment, nos héros ne se font pas manger cru. Et où ils ont même le temps de se faire des bisous au cœur de l’action. Heureusement, juste avant que des droïdes ne viennent en finir une bonne fois pour toute avec les condamnés (tiens, on aurait pu commencer par ça, aussi ?), la brigade des jedis arrive au grand complet pour les sauver. Une bataille s’engage donc entre jedis et droïdes du Comte Dooku.

Les jedis perdent quelques uns des leurs dans la bataille tout de même, mais Maître Windu, le jedi au sabre mauve décapite Jango Fett dans le feu de l’action (oui parce que Jango Fett, quand il a des armes à distance et qu’il peut voler de surcroit, il fonce au corps à corps contre des mecs avec des sabres. Allez comprendre, on dirait qu’il ne prend que des décisions incohérentes ce garçon). Son fils Bobba crie vengeance mais sans plus, il attendra deux ou trois films avant de revenir. A noter que le combat est rythmé toutes les 6 secondes par une « vanne » de C3-P0 qui s’est retrouvé disloqué et donc, ça y va « les bras m’en tombent« , « j’en perds la tête« , « je m’éparpille, je dois me concentrer »… c’est presque du Anne Roumanoff, elle a dû participer à l’écriture des dialogues avec ce talent qui lui est propre.

En attendant, la bataille tourne mal pour les gentils, et alors que les jedis vont succomber à leur tour… Yoda et son armée de clones arrive. Le Comte Dooku est donc bien embêté : s’il était moins bavard, il aurait pu tuer tout le monde douze fois. Il constate d’ailleurs que l’armée républicaine est fichtrement nombreuse au moins… pfou, 200 00 hommes si l’on en croit ce qui a été dit au début du film (le nombre de soldats « prêts » puisqu’il ne s’est écoulé que quelques jours depuis) et encore, en supposant que tout le monde soit là ; c’est à dire environ, à titre d’exemple, 5 fois moins que la seule armée américaine la semaine du débarquement. Et donc, tout le contingent de droïdes serait inférieur en nombre ? Sur leur planète mère ? Ha… C’est embêtant quand même. Sachant que dans le même temps, le Comte Dooku parlait de rallier « 10 000 nouveaux systèmes« , ça nous fait un total de… allez… au maximum 20 droïdes par système. C’est avec ça qu’il comptait conquérir la galaxie ? On apprend aussi que la Fédération du Commerce a les plans de ce qui sera plus tard l’Etoile Noire, la superbe arme secrète qui fera rire des millions de gens de par sa conception aléatoire. Bon, c’est pas tout ça, mais la situation tourne mal : les chefs de la Fédération du Commerce s’enfuient, et le Comte Dooku se dit qu’il est temps pour lui aussi de faire de la pétrolette volante (nan mais, c’est le véhicule officiel de tout ce qui porte sabre laser ou quoi ?!).

Anakin, Padmé & Obi-Wan le poursuivent depuis un vaisseau de la République, mais lorsqu’ils demandent au pilote de lui tirer dessus, celui-ci répond « On a plus de missiles, on peut pas ! » ; tiens ? Mais ça ne fait pas 15 minutes que vos vaisseaux tirent des lasers sur tout ce qui passe ? Ils ont probablement oublié qu’ils en avaient. Un tir malheureux des escorteurs de Dooku (qui eux ne font pas de moto, ils sont plus malins, ils prennent de vrais vaisseaux et pensent à utiliser leurs lasers) éjecte malheureusement Padmé du vaisseau. Malgré sa chute d’une bonne dizaine de mètres depuis un vaisseau lancé à plusieurs centaines de kilomètres à l’heure, après avoir un peu gémi, elle se relève aussitôt toute joyeuse, nous sommes rassurés. On ne sait pas avec quoi elle rembourre sa combinaison (en tout cas pas avec des seins) mais on veut la même chose dans nos voitures.

Le Comte Dooku : plus qu'un jedi, un magicien close-up

Dooku, lui, finit par arriver dans sa petite base personnelle où l’attend son vaisseau, mais est aussitôt rattrapé par les Obi-Wan et Anakin. Obi-Wan dit bien à Anakin « Attention, ne l’attaque surtout pas tout seul« , et hop, Anakin se jette sur le Comte et finit dans le décor après s’être ramassé un éclair. Puis, le Comte décide de faire un peu d’escrime, aussi sort il son sabre laser à poignée ergonomique (en forme de banane, c’est fabuleux, ça vous pose son homme) et commencer à combattre Obi-Wan. Il le met hors combat, puis c’est Anakin qui vient sauver son maître, alors que Dooku prenait son élan pour mettre le coup fatal à son ennemi (il est un peu con, il n’a pas compris qu’avec un laser il n’y avait pas besoin d’élan). Là encore, il gagne quand même et tranche le bras droit d’Anakin (qui s’évanouit et ne réalise donc pas de suite les conséquences de l’affaire). C’est donc Yoda, encore lui, qui arrivant à la bourre, reprend le Comte en duel. Oui, ils y vont un par un, comme dans les mauvais films. Je vous laisse en conclure ce que vous voulez.

On découvre donc que Yoda est en réalité une bille de flipper lorsqu’il combat, ricochant partout et faisant moult lumières dès qu’il touche quelque chose : ne manque que le « ping – chting » avant le « tilt » final. Dooku arrive finalement à s’enfuir, et fonce vers Coruscant (où personne ne le remarque malgré son vaisseau doré super voyant) pour faire son rapport à son maître, Dark Sidious (qui l’appelle gentiment en retour Tyranus, diantre ! Que de noms de méchants ! Tiens, ça me fait penser, pourquoi alors Dooku a t-il balancé le nom de son maître à Obi-Wan quand il était prisonnier? Quelle andouille). Il lui annonce que la guerre a commencé, ce qui fait très plaisir à son maître qui explique que tout se déroule « comme prévu« .

Les jedis, eux, commencent quand même à supposer qu’il se passe des choses étranges au Sénat. Et pendant ce temps, Anakin se marie discretos avec Amidala (je… une larme ? Ho, tant d’émotion m’étreint !). On constante d’ailleurs que ce dernier s’est fait greffer un bras artificiel, ce qui est tout de même fort pratique.

Allez, FIN !

Tiens, juste pour la petite histoire : sachant que dixit l’épisode I, les jedis c’est dû à un truc biologique, pourquoi ne pas avoir cloné une armée de jedis obéissants plutôt que de vulgaires humains ? Enfin, je dis ça…

55 réponses à “Star Wars Episode II : l’attaque des archétypes

  1. Excellent, me voilà rassuré, après une critique du I contestable, celle du II est telle une bouffée d’air fraîche dans mon quotidien morne et gris.

  2. Ah, je m’ai bien marré.

    Sinon, pour continuer mes remarques géopolitiques, si on considère que la « république galactique » est en fait une confédération féodale, l’inexistence de l’armée provient de la faiblesse du gouvernement centrale, et la seule force de maintiens de l’ordre au niveau galactique, ce sont quelques dizaines de milliers de jedi.

    La création d’une armée proprement dite est de nature à faire basculer le rapport de force en faveur du gouvernement central et au détriment des états confédérés, première étape d’une centralisation qui atteint son apogée avec la suppression du sénat dans l’épisode IV.

    C’est là qu’on voit la puissance de l’inconscient idéologique, puisque George Lucas est un démocrate (au sens du parti américain) et que face aux républicains partisans de la centralisation, les démocrates ont toujours été partisans d’une structure confédérée, et ce n’est pas un hasard si tout les anciens états confédérés d’amérique ont voté démocrate jusqu’au milieu des années 1960.

    Sinon, je crois qu’on ne souligne pas assez la bêtise de fabriquer une armée de clones, alors qu’il est évident, en admettant que les robots ne peuvent pas faire mieux le boulot, que les humains seront moins bons que d’autres espèces dans certaines situations.

    Typhon

  3. Une critique qui va de soi, saupoudrée du talent littéraire de son auteur. J’affectionne particulièrement le coup de la combinaison de la princesse (scène ô combien débile, et qui doit être la seule dont je me souviens sur tout ce film), et la référence à Anne Roumanoff qui était ma foi bien judicieuse.

  4. Une critique constructive et pertinente, j’approuve ! (contrairement à l’épisode précédent)

    Il est incontestable que Lucas aurait gagné à supprimer les passages gnangnan type « petite maison dans la prairie »… Quant à la romance, elle me parait également beaucoup trop caricaturale.

    Quant au « ils sont bien trop nombreux »… Je ne m’étais pas fait la réflexion, mais en effet il s’agit d’une réelle incohérence.

    Par contre, s’agissant de la référence au clonage de Jedi à la fin… Je dois quand même émettre une petite objection : le but du jeu était que les forces en présence soient équilibrées. Vu que l’objectif de Dark Sidious était juste la guerre (et que c’est lui qui en sous-main a effectué la commande des clones), il ne veut donc pas trop avantager un coté au détriment d’un autre (même si dans les faits… Ces pauvres droïds sont vraiment très mauvais)

    Enfin, globalement cet épisode reste moins mauvais que le précédent.

  5. Sublime

    Je trépigne d’impatience pour l’article du III, aboutissement ultime de cette cucuterie sidérale et sidérante.

  6. Certains appellent « cucuterie sidérale » ce qui n’est en réalité que la version moderne d’un conte de fées… Genre littéraire et artistique qui depuis Homère a toujours compris une part importante d’incohérences et de niaiseries irréalistes.

    Mais il faut tout de même savoir rêver dans la vie et ne pas systématiquement avoir l’esprit pratique, comme le disait si bien Tolkien.

    • Rêver une histoire est une chose, écrire un scénario en est une autre.

      De là à rêver en regardant la prélogie… Apprécier les effets spéciaux et les décors à la rigueur… le « syndrome Avatar ».

      • L’argument « Pas besoin de scenario, c’est de la poésie » revient de plus en plus souvent ces derniers temps.

        Je m’inquiète.

  7. oui sauf que quand on regarde Star Wars on a pas envie de voir un conte de fée. La relation entre Leïa et Han Solo était quand même vachement mieux amenée puis traitée. Y avait de l’intensité et de l’humour. Là… qu’est ce que c’est plat et flasque…

    Sinon, moi aussi j’ai ri à la lecture de ce spoiler :)

  8. Décidémment, cher odieux connard, vous enchantez mes lundis!! Les critiques des Star Wars, sont excellentes, et me font super rire!!!

    Je me fais porteur de Marc Dorsable producteur de films pour adultes, faisant intervenir des hommes des sables. « Je n’admets pas que des références à des films destinés à une clientèle privée, apparaissent sur le net. Je vous radie de la liste. Amicalement Marc Dorsable. »

  9. Très bonne critique, très fine et qui m’a bien fait travailler les abdos (merci pour ça). Cet épisode est sans conteste le plus mauvais de la saga (le 1 n’étant également pas mal dans son genre) et ne sert qu’à justifier une avancée scénaristique entre le 1 et le 3.
    Même étant un grand amateur de Star Wars, je ne peut que reconnaitre le raté qu’est ce film.

    P.S. : c’est GéOnosis, la planète où Obi-Wan est prisonnier.

  10. Je dois dire que j’appréhende très fortement votre prochain article… L’épisode III étant à mon avis le plus réussi de la prélogie. (ou le moins raté ?)

    Mais je ne doute pas que vous nous enchanterez à nouveau de par votre verbe pourfendeur de la bien-pensance.

  11. Bien le bonsoir odieux connard !

    Concernant le pourquoi de « ne pas avoir fait une armée de Jedi », j’ose proposer une raison (quant à sa validité, elle se doit d’être débattue)
    si il y a apparement une prédisposition à devenir Jedi (la quantité de microchloriens?), c’est surtout l’éducation qui forme les apprentis en vrai jedis. Bon.. admettons qu’ils doivent s’occuper de 200 000 apprentis d’un coup et que ceux-ci passent directement par la case ado boutonneux-rebelle-tête à claque sans passer par l’enfance… On obtient 200 000 Anakin et là… quel suicide collectif mes amis.. quel suicide.. Un Anakin ado c’est déjà assez triste comme ça !

    • Certes, mais ces filous de cloneurs utilisent des programmes et font faire des exercices à leur troupe pour être aussi efficaces que des adultes…

      Avec un bon « Adibou – Jedi » c’était réglé.

    • Non c’est tout simplement que la Force (oui je sais M. Odieux, encore et toujours elle, mais c’est comme ça) empêche le clonage des Jedi. Comment je le sais ? Et bien parce qu’étant fan (ce qui ne m’empêche pas d’apprécier vos critiques), j’ai lu les livres constituant la Croisade Noire du Jedi Fou, et où il est expliqué que les machines à cloner ne peuvent cloner de Jedi. Et comment on apprend ça ? Et bien parce que en fait elles le peuvent en fait ! :)
      Oui je sais dit comme ça ça parait foireux, et c’est pas le genre de cette mythologie, mais en fait c’est logique. Si on n’y réfléchit pas trop. enfin pas du tout.
      Bonne continuation

  12. Cher odieux connard,
    En ce qui concerne, la non création d’une armée jedi, je vous transmets quelques lignes d’un rapport fourni par Mlle Dolly Parmouton, directrice de l’AIC (Agence Internationale du Clonage!):
    « Les médichloriens, qui coulent dans le sang des jedis, en nombre important, sont des anti-clonage convaincus, ils n’aident ainsi jamais les scientifiques à réaliser quelques clonages que ce soit! »
    Merci de votre attention!

  13. Cher odieux connard,
    j’ai eu beaucoup de mal à voir malmenée Amidala, certes pour de justes raisons, mais aussi parce qu’on est tous un peu amoureux de Padmé , comme les vieux l’étaient de Leia.(tout de même le rembourrage de combinaison, vous êtes dur)

    Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié le coup de l’inertie des sabrolasers, déjà exposée dans la trilogie quand luke s’en sert comme d’un merlin.

    Bien à vous .

    • Hélas, je ne suis pas amoureux de Padmé.

      Je suis devenu odieux pour bien d’autres raisons qu’une reine de Naboo.

      • Lors de la première apparition de la Princesse Leïa sur les écrans, j’avais 1 an, et j’en avais 22 quand j’ai découvert Padmé. On peut donc raisonnablement dire que je suis plutôt une « jeune ». Néanmoins, je trouve à Leïa LARGEMENT plus de charme qu’à Padme, même si Nathalie Partman est très belle :)

  14. D’aucuns prétendent que l’on a collé cette créature ridicule et repoussante qu’est Georges R. Binks au Sénat pour le reléguer à une place de personnage d’arrière-plan, je me souviens qu’à la sortie de l’Épisode I le personnage a provoqué une controverse raciale: dans sa version originale, il est doublé par un noir, et ses « missa » et « voussa » sonnent comme une parodie du « jive-talking » des bluesmen de la Nouvelle-Orléans, tandis que sa démarche et son allure générale rappelaient une caricature de rasta défoncé, et des personnages secondaires de noirs rigolos du genre de Chris Tucker dans le « Cinquième élément », il y en a bien eu assez comme ça.

    Donc exit la limace gaffeuse, on la relègue au parlement, qui ne sert naturellement qu’à tergiverser avant de s’effacer devant le premier potentat venu.

  15. (on ne sait pas trop comment, Padmé qui a dû prendre option techno au lycée sait sans même voir à travers la vapeur que c’est sécurisé et qu’il y a même la place pour un vaisseau) pourrait devenir (on ne sait pas trop comment, Padmé, qui a dû prendre option techno au lycée, sait, sans même voir à travers la vapeur, que c’est sécurisé et qu’il y a même la place pour un vaisseau).

    Ce que j’admire, moi, dans cette série de films, c’est qu’on trouve à la fois les adorateurs inconditionnels, et les non adorateurs tout aussi inconditionnels. Pour le coup, j’ai presque envie de la voir, cette série.

  16. Personnellement, j’aurai cloné une armée de Jar-Jar (oui, bon, faut supporter leur betîse crasse) avant de leur annoncer haut et fort « Protégez la république, sauvez la princesse… » c’aurait été très efficace pour voir le contraire se réaliser tout en ne se mouillant pas…
    Maintenant, je dis ça, je ne dis rien…

    Merci encore cher connard, une(s) bière(s) et la lecture de quelques uns de vos articles égaye une de mes soirées comme ne le pourraient pas tous les malotrus tentant de s’infiltrer chez moi au travers de ce meuble malsain qui parle et qui envoie des rayons lumineux radioactifs. J’ai dû éteindre d’ailleurs celui-ci à coup de manche de pioche afin de voir la serenité revenir dans mon âme si pure et dans ma demeure de béton des années 50.

    Bien à vous

  17. Tout aussi excellent que le premier.
    Je suis satisfaite de trouver des acolytes dans ma détestation profonde d’Anakin et l’envie qui m’avait démanger tout le film de lui faire manger ses dents une par une, c’est si rassurant, je me sens moins seule et nettement plus hilare.
    Merci.

  18. La prélogie souffre d’un humour balourd (pour plaire au petit enfants ?), d’une saturation visuelle (trop de choses à l’écran, trop d’effets), de plein de créatures moches, de situations et de décors improbables…
    Bref Lucas a découvert les CGI et il en fout partout. C’est du cinéma Rococo ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Rococo )
    La trilogie originale était plus sobre mais peut être pour des raisons purement technique. Mais enfin ça faisait mieux.

    On voit la différence avec Avatar ou Cameron arrive à conserver une certaine retenue.

  19. Mon cher Connard, je vous en conjure arrêtez de vous acharner contre Star Wars :'( , trouvez nous un film qui nous réunira tous dans le rire et la bonne humeur, je ne sais pas si je tiendrais jusqu’à l’épisode 6 (je lirai bien quand même je suis maso de toute façon) je trouve que certaines blagues tombent quelque peu à plat comparé à l’originalité dont vous avez fait preuve lors des précédents spoils. Rendez-nous le vrai Connard ! On ne se laissera pas abuser par une pâle copie sortie d’une usine de clones dégénérés !

    • La Rafle, par exemple ?

      Un résumé avec des blagues honteuses, ça réunira tout le monde.

      • Une critique accerbe de la Rafle en mode Odieux connard ?

        J’ai envie de dire… chiche ?

      • Oui enfin ça serait dommage de se retrouver avec un procès pour propos antisémites sur le dos (essayez de parler de cette période plus de 5 minutes sans vous faire taxer de nazi en plaçant des mots tels que « exagération, rabachage et jean-marie le pen), ou bien vous passez outre et dans la lutte pour la liberté d’expression vous nous pondez qqch de bien sympa (c’est relatif) là dessus (votre dernier article malheureusement)

      • Oh oui La Rafle !

        Cela me rend tout de suite nostalgique de cette douce époque où Français et Allemands allaient, main dans la main, chercher leurs enfants à la sortie de l’école. Ah…

        Votre critique fera Führer, je n’en doute pas.

  20. Tres cher Connard,
    Merci, je me suis bien amuse. Je dois dire que j’avais, a l’epoque, tellement ete outre par cette descente aux enfers scenaristiques qu’est la prelogie, que je me suis fait de bons amis, notamment chez les Aminches, qui ont aussi leurs pourfendeurs de Lucas. Le plus celebre d’entre eux doit etre Chefelf, qui, avec ses 90 (+ ou -) raisons de haïr Star Wars, m’avait reconcilie avec la critique acerbe, bete et mechante parfois, mais surtout si juste devant de telles bouses cinematographiques. Aussi, pour celles et ceux qui comprennent l’amerloque :
    http://www.chefelf.com/starwars/holiday_menu.php

  21. Pour moi la plus grosse incohérences est d’accepter sans sourciller une armée de clone basé sur un chasseur de prime, qui plus est fortement soupçonné d’avoir attenté à la vie d’une sénatrice (et dont on verra qu’il est le garde du corps de Doku). Sans parlé que le bon de commande ne semble pas « réglo réglo » : gratuite et dont le commanditaire est un peu borderline.
    Je pense que Yoda a du se suicider sur Dadoba en repensant à cette épisode de sa vie ?

    Reste aussi les aveux de Doku qui sur le moment rendent la situation vraiment intéressante : et si finalement c’était les indépendantistes les « gentils », mais tout cela est rapidement passé à la trappe. Il finit même par conclure « tout s’est passé comme prévu », donc (attention) : les attentats devaient être raté pour qu’Ankin suive Fett, découvre les clones, re-suive Fett sur Genosis pour que la guerre soit déclaré, pas mal non ?

  22. Encore un délice que vous nous offrez là !
    Je me permet cependant d’étendre votre culture en précisant que cet animal tant élégant que racé appelé scolopendre est en réalité du genre féminin, puisque tout entomologiste digne de ce nom poura vous parler longuement, et amoureusement, des diverses qualités de la scolopendre.
    Bien à vous cher Odieux

  23. Marrant même si quelques objections sont faciles et trouve réponse en faisant fonctionner son cerveau. Notamment concernant le comte Dooku qui parle de Sidious à Obi wan. Bah déjà d’une Obi wan est pas censé survivre. De deux déstabiliser l’ennemi est une tactique de guerre en soi. dire aux jedi que le Sénat est corrompu c’est un peu les concentrer sur autre chose. de toute façon Sidious craint rien, sa couverture est en béton armé.

    Cela étant j’ai passé un bon moment de lecture. Félicitations.

    • Obi-Wan n’est pas censé survivre ?? alors pourquoi Dooku dit-il à Palpatine que tout c’est passé comme prévu ?

  24. Tiens, en regardant à nouveau cette série de films, je me pose une question au sujet de Padmée : reine élue au début, elle dit qu’elle était trop jeune pour le poste. OK, mettons lui un jeune âge pour être la chef d’une planète. Disons 20 ans, non ? plutôt 25 sans doute.
    10 ans après, elle en a donc au minimum 30. Sinon 35.
    Qu’un ado tombe amoureux d’elle, OK, c’est possible. Mais que ELLE, âgée d’une bonne trentaine, ancienne chef d’une planète, sénatrice internationale, tombe amoureuse d’un ado aussi crétin et caricatural (au point d’abandonner sa tâche de sécurité pour aller cherche sa moman ce qui le prend brutalement comme l’envie de … pisser mettons) je ne peux pas y croire un instant.

  25. Je viens de revoir ce film d’anthologie…
    Je ne peux qu’être d’accord sur la nullité de ce film, le jeu des acteurs est en plus pitoyable. Anakin mérite effectivement des baffes pour être aussi con.
    Il y a surtout de grosses débilités scénaristique, non mentionnées par Mr Connard :
    – la mère d’Anakin s’est faite affranchir au maximum quand Anakin est parti, donc 10 ans auparavant. Soit. Ils n’avaient pas la poste sur Tattoine pour qu’elle donne des nouvelles au fiston, 8, bureau des Jedi – 99962000 Coruscant, dire qu’elle était libre ? Ah oui, c’est censé être du pseudo médiéval tout ça…
    – En arrivant sur Tatooine chez son « beau papa », Anakin rencontre son « demi-frère » : celui-ci a de la barbe au menton, une paysanne au bras. Il a été élevé en croissance rapide chez les clones pour donner ça en moins de 10 ans ????
    – Anakin défonce femmes et enfants chez les hommes des sables. Il raconte tout à Padmé, fille intègre, pacifiste et tout. A sa place, toute personne normalement constituée aurait été horrifiée et dégoutée. Mais elle, elle plaint Anakin… Elle lérite de mourir par sa faute tellement elle est stupide. Le code des Jedi doit être inconnu d’une sénatrice du royaume pour qu’elle dise que « c’est normal d’être en colère après 10 ans de formation »
    – Revenons sur le super Jedi Obiwan. Il survole Geonosis et les boules de pétanque de contrôle des droïde, comme si de rien n’était.. Personne ne le remarque, pas de missile dans sa margoulette. Les autochtones sont contre le travail de nuit. Puis d’abord, les radars ça n’existe pas sur Geonosis :
    – la preuve, on peut amener 200 000 clones en orbite sans que personne chez les méchants ne le remarque avant qu’ils ne se posent sur la planète ? Même un petit group de rebelle est capable d’installer sur une planète glacée des radars longue portée et un canon à ion anti-vaisseau. Sont pas évolués chez les droïdes.
    – La magnifique scène de l’arène… On sait depuis le 1er opus que les jedi sont vulnérables au droïdes qui roulent et qui ont des boucliers. D’ailleurs, les héros sont cernés par ceux-là après avoir vaincu les bêtes. Heureusement, dans la scène suivantes ils disparaissent et de toute façon oublient un peu après d’activer leurs boucliers.
    – Sinon, à la place de Dooku, je me casse de l’arène que je fais bombarder, perdant quelques droïdes mais annihilant tous les grands Jedi…

    bref, comme dit mettre Windoo à un moment, ce qui m’a bien fait rire à propos de l’armée de clone, (d’ailleurs, comme le relevait Teenage, pas de suivi de la commande, Kamino ne contacte pas le 8, bureau des Jedi pour confirmation et paiement partiel, etc…).
    P.S. : à la place de Kamino, je formerait une armée de 3 millions de clone d’un bon gros guerrier et j’irai conquérir la galaxie, puisqu’ils n’ont pas fourni que les clones, mais aussi tout le matériel, dont les destroyer interstellaires, sans que personne ne s’en émeuve au voisinage… très forts, trop forts !

  26. ah oui, la phrase de Maître Windoo :
    « il faut avertir le sénat qu’on a perdu le contrôle de la force… »
    ils ont aussi perdu le contrôle du scénario, des dialogues écrit au feutre par un gamin de 6 ans (Yoda aux clones : « tirez sur le vaisseau le plus proche » (ah ben oui, avec notre esprit d’initiative renforcé, on n’y avait pas pensé, merci Yoda, ça sert la force !) Anakin aux clones « tirez sur les générateurs des vaisseaux ( » ah ben oui, il est vraiment fort cette tête à claque »).
    Les dialogues débiles, ça doit être la marque de fabrique de Lucas. Souvenez vous le retour du Jedi :
    En plein milieu de la bataille, le Faucon milllenium traverse l’étoile noire : « il faut s’attaquer à la plus grosse source d’énergie. Ce doit être le générateur principal ». C’est bien, il est temps d’y penser après avoir bien établi le plan de bataille… et puis c’est pas comme si c’était défoncer une porte ouverte, cette phrase…

    J’oubliais : le scooter de Dooku fais encore bien du chemin, dans des vallées et du relief, après que Padmé soit éjectée, mais elle arrive à savoir (par la force ?) que c’est un hangar qu’il faut attaquer…

  27. La surcharge d’effets spéciaux fait tellement bobo aux yeux qu’on veut qu’une seule chose que le film finisse et vite, très vite! Et ils sont tellement visibles. Au secours!
    Moches sont les effets spéciaux. Désespéré est le fan.

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