X-Men : First Bâche

Le son du moteur électrique du fauteuil roulant semble un chuchotement dans les calmes couloirs de l’immense manoir.

Aujourd’hui, comme tous les jours, le professeur Charles Xavier se rend dans une salle de classe de la résidence qu’il a transformée en école, afin d’enseigner à des adolescents quelque connaissance sur le vaste monde. Mais attention ; nous ne parlons pas ici d’une école comme les autres, mais bien de celle des X-Men, c’est-à-dire, un établissement secret réservé aux enfants disposant d’un don surnaturel : créer du feu, de la glace, traverser les murs… et le fondateur de l’école lui-même, le professeur Xavier, est l’un d’entre eux. En effet, il dispose d’un pouvoir formidable : celui d’entendre les pensées d’autrui. Enfin, quand je dis formidable : honnêtement, vous aimeriez entendre les pensées d’adolescents, vous ?

Arrivé devant la salle dans laquelle il enseigne depuis des années, Charles fait pivoter d’un geste son fauteuil, et passe le seuil de la porte pour pénétrer dans la pièce où une vingtaine de jeunes gens sont fort occupés à discuter de sujets divers ; voyant leur professeur arriver, ils le saluent vigoureusement avant de rejoindre leurs tables dans un léger chahut, mélange de bruits de trousses que l’on ouvre et de chaises que l’on tire.

« Bonjour les enfants« , s’exclame le professeur en s’installant derrière son bureau. « Aujourd’hui, je vous propose de parler de l’Amérique du Sud, puisque comme vous le savez, nous avons déjà étudié l’Am… » ;

« Ho non, pas l’Amérique du Sud. C’est chiant. »

« Tiens ? Kevin a mis son pull moche aujourd’hui. Il devrait apprendre à s’habiller, le pauvre. »

« Où j’ai foutu mon stylo bleu ? Raaah, il était là. Merdeuuuuh merdeuuuh meeeeerde, où… hmm… ah… peut-être dans la poche avant de mon sac… »

L’espace d’un instant, le professeur porte ses mains à son visage, comme pris d’une migraine. Il doit se concentrer. Il ne faut pas qu’il prête attention aux pensées de ses étudiants.

« La vache ! C’est moi ou Brenda a encore pris des nichons ? Hmmm… je me la ferais bien ! »

« Ourf… qu’est-ce que j’ai mal au bide ! Hoooo… j’aurais dû aller aux toilettes ce matin… vu le baleineau que je dois avoir en bout de toboggan, je dois pas être loin de ressentir ce que sent une femme enceinte.« 

Le professeur crispe sa mâchoire… il doit… se concentrer… saloperies de jeunes qui pensent à… il faut qu’ils se concentrent sur ce qu’il… péniblement, Charles parvient à articuler « Je… l’Amérique du Sud, donc, que vous connaissez principalement au travers de certains…« 

Soudain, il l’entend.

Il écarquille les yeux ; non ! C’est impossible ! Pas cette pensée ! Pas celle-là ! C’est déjà assez dur quand on l’a soi-même alors… non ! Non ! Que… Arrêtez ! Arrêtez !  Dans la tête d’une élève au fond, il peut parfaitement l’entendre. C’est affreux. La plus immonde des pensées est là : pire que l’étudiant qui se souvient du porno qu’il a vu la veille, pire que celui-ci qui repense à la cuite qu’il a prise et qui a encore une grosse migraine… c’est…

Il ose à peine murmurer le nom de cette menace. Déjà, il sent ses tempes devenir douloureuses et le sang bouillir derrière son crâne. Sa vision se trouble, et l’espace de quelques secondes, il manque de choir de son fauteuil.

Qu’arrive t-il au professeur Xavier ? Comment en est-il arrivé là ? Répondons à ces questions en commençant avec un peu d’histoire, en nous tournant vers X-Men First Class.

Spoilons mes bons.

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L'affiche : chez les X-Men, si t'as pas la combi officielle, c'est que tu es méchant(e)

Le film s’ouvre sur un endroit fort joyeux : un camp de concentration polonais en 1944.

Erik Lehnsherr, jeune adolescent juif, a la malchance d’être du peuple élu du mauvais côté des barbelés, et d’être séparé de sa maman qu’il aime tant lors de son arrivée au camp alors que des gardes les emmènent dans deux directions opposées. Sous la pluie battante (c’est une scène triste, il pleut donc comme il se doit, avec des gouttes grosses comme les ficelles de l’intrigue : d’où l’expression « pleuvoir des cordes« ), notre jeune héros est soudain possédé par le désespoir et la colère, tant on touche pas à sa mère comme ça, et se met à hurler tout en tendant les mains vers sa maman de l’autre côté du portail qui les sépare : un phénomène étrange se produit alors, puisque tous les barbelés se tordent, les barres métalliques se plient, et les pauvres soldats qui tentaient de traîner l’enfant loin de là s’aperçoivent que même à 5, ils ne sont pas assez forts : c’est comme si le morveux était aimanté. Histoire de bien lui faire comprendre qu’il commence à faire chier, l’un des fiers germains du coin lui colle un coup de crosse dans la gueule, et tout redevient calme (si vous aussi vous avez des enfants turbulents, vous savez ce qu’il vous reste à faire). Seul le portail complètement tordu porte les stigmates de la curieuse scène qui vient de se dérouler sous les yeux de moult témoins, parmi lesquels un médecin du camp : Sebastian Shaw.

Ce dernier est fort intrigué : le petit juif disposerait-il de über-pouvoirs ? Il doit vérifier, et le fait donc emmener dans son bureau, en lui proposant un exercice simple : jeune Erik, veux-tu bien faire bouger cette pièce de monnaie nazie (le choix n’est pas anodin : un bon nazi sait qu’il doit utiliser de l’argent pour motiver un juif, il l’a lu dans « Mein Kampf pour les Nuls« ) ? L’adolescent se concentre très fort, devient tout rouge, mais ne parvient guère à remuer sa cible. Sebastian tente donc de motiver un peu plus sa victime en faisant amener sa maman dans le bureau, encadrée par deux gardes : il va compter jusqu’à 3, et si une fois cela fait, Erik n’a pas fait bouger la monnaie, Maman Lehnsher devra tenter d’arrêter une balle avec son front, ce qui n’est pas facile, même en supposant que l’on fronce les sourcils très fort au bon moment.

Erik redouble d’efforts, et se concentre incroyablement sous les encouragements de sa maman ; mais las : la pièce refuse de bouger, et Erik entend donc soudain une détonation suivie d’un bruit sourd : Le Docteur Shaw vient de refroidir sa môman, ce qui n’est pas très courtois. C’est donc parti pour une grosse colère du petit bonhomme, qui se met à hurler « Rrrgnneeuuuurrrggnnnnnn » (ou quelque chose de proche), et compresse par la seule force de son esprit, tous les trucs qui passent : une petite cloche qui reposait sur le bureau, un casier de documents, des instruments chirurgicaux ainsi que les tables en métal qui attendaient dans la salle d’à côté derrière une porte vitrée, et même les casques des deux gardes qui étaient là, leur écrasant le crâne avec, ce qui leur fait relativement bobo au point de les tuer. Une fois cela fait, Erik se calme, et le Docteur Shaw, qui hurlait « Ouiiiiii vas-y, fais toi plaaaaais’ ! » jusqu’alors en voyant ce spectacle de destruction s’exclame : « Ach ! Bravo kleine galopin ! Ensemble, nous allons faire de grandes choses ! » : et lui tendant la main, il voit le petit Erik désormais orphelin venir poser sa petite mimine dans la sienne. Limite il n’ajoute pas « Ach, ch’ai tué ta Maman ! Tu mérites bien ein grosse kinder zurbrize bour gombenzer ! !« .

Oui. Le gosse, on bute sa mère devant ses yeux, il devient ivre de rage, et il prend bien soin de ne surtout pas blesser ou pire, tuer, l’assassin de celle-ci, qui est pourtant en face de lui, et couvert de trucs plus ou moins métalliques (il a des lunettes dans la bonne matière, des chaînettes, boutons et montre pour aller avec, un lüger rempli de balles à la main… mais non), sans compter toutes les armes à portée (ex : les instruments chirurgicaux, et je n’ai pas parlé des armes à feu des gardes ou de leurs baïonnettes). Mieux encore, non seulement il épargne le médecin, mais il se fait adopter par lui dans la minute qui suit le meurtre de sa mère par ce dernier sous ses yeux. N’oubliez pas les enfants : si vous voulez devenir ami avec Erik Lehnsherr, pensez à buter un membre de sa famille sous ses yeux.

Qu’il est bête. Ou alors, si, ça peut se tenir : il haïssait peut-être sa mère depuis le jour où elle avait refusé de lui acheter ce skate-board à l’effigie du führer sur le marché de Düsseldorf , et il est fort content d’en être débarrassé grâce à Sebastian Shaw, ce qui explique cette amitié-éclair avec son assassin. Enfin bref, passons, et allons plutôt aux Etats-Unis.

A la même période, donc, il se passe des choses au pays du hamburger : dans un immense manoir, Charles Xavier, jeune morveux, entend des bruits dans la cuisine familiale ; ni une, ni deux, équipé de sa batte de base-ball préférée, il se rend dans la pièce incriminée pour voir qui ose se lancer dans de nocturnes aventures au sein de sa demeure (et potentiellement éclater son museau au responsable) : il tombe nez-à-nez avec sa mère, visiblement en train de taper dans le frigo pour se faire une petite choucroute à 3h du matin. Cependant, on ne la fait pas à Charles : 1) il sait que sa mère ne fout jamais les pieds dans la cuisine, c’est pour la plèbe, 2) elle ne mange pas de choucroute, ça la fait péter, 3) il lit dans les pensées de la bougresse et réalise qu’il s’agit en fait de quelqu’un ayant pris l’apparence de sa mère. Le bon Xavier somme donc l’intruse de montrer sa vraie apparence : celle d’une petite fille à la peau bleue qui se présente sous le nom de Raven. Charles étant un gentil génial, il comprend qu’elle vole dans les frigos pour survivre, et lui propose de vivre avec lui au sein de sa famille : « trop cool« , se dit la morveuse, qui accepte.

Bon par contre, v’la l’explication le lendemain : « Papa, maman, j’ai trouvé une roumaine dans la cuisine cette nuit : allez, maintenant, elle va habiter avec nous ! Hein ? Dis ! Allez ! Steuplé papa, on peut la garder ? Je m’en occuperai ! Je lui donnerai à manger ! Je la promènerai ! Je changerai sa litière, alleeeeeeeeez dis ouiiiiiiiiii !« . Mais autant papa et maman Xavier avaient dit non pour un chat ou un labrador, autant ils disent ok pour une roumaine métamorphique. Soit.

Mais avançons un peu dans le temps, et retrouvons Charles quelques années plus tard, qui est devenu un fier jeune homme qui se prépare à soutenir sa thèse de génétique sur les mutations dans l’histoire, parce que par exemple, il y a plein de mutations : les couleurs d’yeux, de cheveux, tout ça, paf, mutation. Mais ce n’est pas le genre de sujets qui fait rêver les minettes ; aussi, le soir, dans les pubs, Charles dragouille un peu de l’étudiante : grâce à ses pouvoirs, il peut par exemple savoir ce qu’elles aiment, et ainsi mieux les approcher. Éventuellement, il peut aussi leur ordonner de retirer leurs soutifs, mais il ne le fait que peu ce qui, je dois bien le reconnaître, m’a déçu. En tout cas, ça rend la petite Raven, qui a désormais adopté l’apparence d’une blondinette, assez jalouse, et elle ne se gêne pas pour pourrir ses plans à son simili-frangin. Il faut dire que la puberté est passée par là, et que Raven est en pleine crise existentielle : sa vraie apparence étant socialement contestable, elle doit passer ses journées à se cacher sous d’autres formes. C’est trop nuuuuuuuuuuuul. Encore un peu, et avec sa crise identitaire, elle devenait gothique.

Sauf que pendant que l’on se pose mille et une questions, il s’en passe des choses, ailleurs : à Las Vegas, une certaine Moira MacTaggert, agent de la CIA, est en planque devant un club privé, dans lequel pas mal de beau monde a l’air de se rendre. Elle est là pour surveiller le général Jean-Jacques, un gros ponte de l’OTAN qui vient s’encanailler et qui trame des trucs plus ou moins louches. Moira a l’oeil : après avoir vu sa cible rentrer dans le bâtiment, elle constate que quantité de nanas en sous-vêtements coquins semblent entrer sans encombres ; voilà une excellente ruse pour s’infiltrer dans la place : notre donzelle se désape, et comme elle a toujours des trucs coquins sous sa tenue de travail (et que coup de bol, elle n’est pas un vieux tromblon), elle peut rentrer sans soucis au milieu des autres filles. Vous avez compris les filles ? TOUJOURS mettre des trucs sympas sous votre tenue de travail. On ne sait jamais quand ça pourrait servir.

Une fois à l’intérieur, et suivant le flot, elle arrive dans une salle de jeux cernée par des alcôves où les filles emmènent leurs clients pour des prestations privées avant de tirer un rideau mauve pour isoler le renfoncement du reste de la salle. Moira repère une nana toute vêtue de blanc guider le général Jean-Jacques dans l’une des niches avant, là encore, de tirer le rideau, aussi fonce t-elle à sa poursuite, sauf que lorsqu’elle écarte le bout de tissu pour rejoindre le général et sa pupute : plus personne ! Ils ont disparu !

"Arrêtez de dire que je suis une pupute parce que je m'habille comme ça en réunion ! Je suis une Reine, c'est très différent !"

Crotte alors… comment cela est-il possible ? Mademoiselle fouille et notant un cendrier sur la table, appuie dessus : hop ! Passage secret ! La niche se met à tourner sur elle-même et emmène Moira dans un petit bureau désert couvert de documents marqués « top secret » avec des rapports en russe dedans. Oui : n’importe quelle nana faisant la serveuse dans ce club et nettoyant les cendars’ ou mec écrasant son cigare à cet endroit qui est ouvert au public risque de se retrouver en possession de documents du KGB. Super discret. Surtout dans un club visiblement très fréquenté. Mais ce n’est pas tout : dans une pièce voisine du bureau, l’agent McTaggert entend des voix : toujours équipée uniquement de ses sous-vêtements, elle se dirige donc vers l’origine des bruits et jette un oeil à ce qu’il se passe ; et figurez-vous que ce n’est pas rien.

En effet, le général Jean-Jacques boit tranquillement un verre au milieu de personnes plutôt louches : et tout d’abord leur chef, Sebastian Shaw, ex-médecin dans un camp de concentration que l’on a vu au début du film, mais visiblement toujours aussi jeune (voire plus, comme cela est mystérieux !) mais plus riche et pédant encore qu’autrefois, et qui explique qu’il aimerait que le général accepte de déployer des missiles atomiques en Turquie. Ainsi, le bloc de l’Ouest serait capable de pulvériser l’URSS avant même que celle-ci n’ait le temps de riposter.  Lorsque le général refuse, du fait que cela pourrait être une provocation menant à un conflit mondial, Sebastian présente ses acolytes pour l’effrayer un peu : la pupute blanche est en fait la Reine Blanche, une nana capable de transformer son corps en diamants, ce qui est pratique pour se la péter dans les soirées mondaines, et qui est télépathe à ses heures. Riptide, un type capable de créer des tornades à volonté, et Azazel un mec à la peau rouge et avec une queue de démon pouvant se téléporter selon son bon plaisir, seul ou avec d’autres personnes du moment qu’il les touche. Shaw s’amuse donc du fait que le général soit fort impressionné par les supers-pouvoirs de ses hommes, puis ajoute à cette couche menaçante une belle offre pleine de pognon pour achever de le convaincre, ce qui fonctionne plutôt pas mal tant le général semble aimer le pognon. Une fois cela fait, il fait téléporter Jean-Jacques via Azazel pour on ne sait où.

Moi, quand j’ai un mec qui peut se téléporter avec autrui à volonté, je ne m’emmerde pas à faire construire des passages super-pas-secrets dans des clubs de canaillous sur-fréquentés où tout le monde peut me trouver à n’importe quel moment juste par accident : je dis « Venez Jean-Jacques, rendez-vous au Macumba ce soir dans la loge 8« , et une fois dedans, pouf pouf, je le fais téléporter à moult bornes de là dans un bureau tranquille où personne n’a aucune chance de tomber, même en cas de filature de Jean-Jacques. Mais bon, je ne suis pas un méchant supposément génial, moi, je dois forcément me tromper. C’est tellement mieux un passage pourri qui mène droit à des documents secrets (et où il n’y a même pas une lampe ou un son pour avertir les gens dans la pièce d’à côté que le passage vient d’être activé et qu’on risque de les espionner/les déranger).

Moira McTaggert, qui a tout vu sans se faire repérer, file donc vers sa voiture restée devant le club et attrape sa radio pour appeler le patron de la CIA, en pleine réunion au Pentagone : elle lui explique que comme on lui a ordonné, elle a suivi le général Jean-Jacques, mais que celui-ci a été corrompu par des mutants avec des supers-pouvoirs, et que… « Shut up, bitch« , la coupe son patron : il ne sait pas ce qu’elle raconte, mais c’est probablement du caca, puisque le général Jean-Jacques n’est pas à Las Vegas, mais bien au Pentagone où il vient d’arriver, et à moins qu’il n’ait fait 10 000 kilomètres en quelques secondes, ça parait compliqué qu’elle puisse l’avoir vu quelques minutes avant dans un club de la célèbre ville des joueurs. McTaggert se fait donc raccrocher à la gueule. Et la réunion commence donc très fort, puisque le général Jean-Jacques, comme on le lui a demandé, demande l’installation de missiles américains en Turquie : pouf, en 2 minutes, c’est voté.

Tout cela soulève plusieurs problèmes :

  • Azazel sait où téléporter quelqu’un au sein du Pentagone sans faire de témoins ? Il sait quelle pièce est déserte et à quelle heure ? Il est fort.
  • Le général ne savait pas que Shaw pouvait le téléporter à Washington en quelques secondes. Alors s’il était attendu à une réunion du Pentagone sur la sécurité mondiale, que foutait-il à Las Vegas ? Il ne pouvait pas rencontrer Shaw un autre jour ? Genre la veille ? Et plus près ?
  • Personne ne semble remarquer autour de la table où tout le monde est en uniforme que Jean-Jacques est le seul mec en smoking.
  • Je suis patron de la CIA, j’ai ordonné une enquête sur un chef d’état-major US, je sais que ce soir, il est à Las Vegas pour rencontrer des gens louches, c’est même pour ça que je prends en pleine réunion les appels des gens censés me tenir au courant de ce qu’il se passe, et ces derniers m’informent que le général vient de disparaître alors qu’il était en plein entretien secret avec des gens frayant avec l’Est. Et au même moment, le même général, que j’ai fait suivre jusqu’à Vegas, apparaît à Washington : sans même penser à l’hypothèse de la téléportation, je soupçonne très très fort que j’ai affaire à un sosie/une ruse quelconque particulièrement louche. Et je suis conforté dans mon hypothèse par l’attitude du général qui à peine arrivé, parle de foutre la zone et de briser l’équilibre de la guerre froide, chose qu’il n’avait jamais faite auparavant.
  • Il suffit d’un général pour prendre une telle décision en une soirée ? Mazette, au Pentagone, ils ont les réunions les plus productives de l’histoire.

Je continue ou ça ira ? Allez, on va s’arrêter là dans l’immédiat.

McTaggert de son côté est toute frustrée de voir que personne ne la croit : plutôt que de souligner les incohérence ci-dessus, ou même de transmettre les documents en russe qu’elle a trouvé dans le bureau à sa hiérarchie et qu’elle avait l’air de trouver particulièrement sensibles quand elle les a vus (elle lit le russe), elle préfère s’exclamer « On va avoir besoin d’un spécialiste des mutants !« . Ou d’un cerveau, au choix. Mais comme nous le verrons plus tard, contrairement à sa réputation, Charles Xavier n’a que l’une de ces deux compétences.

Ça tombe bien, quelques jours plus tard, à Oxford, notre bon Charly décroche son diplôme de Professeur pour sa thèse sur la génétique, sous les applaudissements des présents. Il va donc, comme il se doit, se rincer la tronche avec les copains pour fêter ça, histoire de finir la soirée à vomir dans le pub alors que Patrick Sébastien chante « Tournez les serviettes« . Mais au milieu de la beuverie surgit la belle Moira, qui explique qu’elle a besoin de toute urgence de son aide. Hop, pour Charles, c’est le moment d’utiliser ses supers-pouvoirs : pouf pouf, il lit ses pensées, découvre ses mensurations, et apprend ce qu’elle a vu à Las Vegas, ainsi que qui sont ses employeurs. Soit, dit le bon Xavier qui sent le danger des vilains mutants que Moira a surpris, je vous aiderai dès demain. Là, j’ai un peu bobo têtête, et puis je peux pas vous aider ET faire tourner ma serviette.

Le pouvoir de Charles Xavier ne marche pas s'il ne lève pas manuellement son sourcil gauche pour faire une tête genre "Ha haaaaa..."

Et donc, quelques jours plus tard, au Pentagone, le professeur Charles Xavier fait une présentation au patron de la CIA expliquant que bon, voilà, oui, il y a des mutants dans la société, et qu’effectivement, ils peuvent avoir des pouvoirs paranormaux comme lancer du feu, se téléporter ou apprécier Nadine Morano. Le chef des services secrets ricane donc en disant que tout cela est ridicule, et reste pessimiste, même lorsque Charles lui explique que lui-même est un mutant et qu’il peut lire ses pensées, et ainsi savoir que depuis une demi-heure, le big-boss de la CIA pense « Il faudra que je pense à sortir Scrappy en rentrant, si je ne veux pas qu’il bousille le tapis. Sacré Scrappy !« . Devant le manque de succès de cette démonstration, c’est donc Raven (allez savoir ce qu’elle fichait là) qui décide de changer d’apparence devant tout le monde pour appuyer le propos en faisant une démonstration de son peu banal pouvoir : la CIA est donc convaincue. Et propose aux mutants d’intégrer un laboratoire où ils pourront développer leurs capacités et se regrouper pour lutter efficacement contre les méchants mutants de Sebastian Shaw.

Mais justement : avant d’aller au laboratoire, Charles pense déjà savoir où se cache Shaw grâce à ses grands pouvoirs, et propose à Moira de lancer une opération pour l’arrêter. Après tout : plus tôt ce sera fait, mieux ce sera.

Je parle, je parle… et je suis sûr que pendant ce temps, vous vous arrachez les cheveux en vous demandant « Et le petit Erik dans tout ça ? Qu’est-il devenu ? Je m’inquiète, assez, assez, dites-moi tout ! » : j’y viens ! Le petit garçon a bien grandi, et est désormais un adulte grognon qui cherche à retrouver les nazis qui lui ont fait du mal ainsi qu’à sa famille. Oui, il lui a fallu 18 ans pour réaliser que « Ah, oui, merde en fait : Sebastian Shaw, il a pas été gentil de tuer ma mère. J’aurais peut-être dû le buter plutôt que de devenir son pote si j’avais été un peu cohérent. », enfin bon, mieux vaut tard que jamais. C’est donc à Genève qu’on retrouve trace de notre ancien déporté, qui se rend dans une banque du pays du fromage à trous : il a en effet avec lui un lingot d’or frappé du symbole du IIIe Reich, dont il se sert pour rencontrer le directeur local, en charge de ce genre d’opération de dépôt, disons, sensible. Sauf qu’une fois en présence de l’honorable banquier, Erik ne parle pas vraiment ouverture de compte et agios : il utilise plutôt ses pouvoirs magnétiques pour jouer avec ses plombages et le torturer un peu en lui demandant gentiment où se cache l’un de ses clients du nom de Sébastien Shaw. L’homme résiste un peu, mais lorsque le métal commence à lui sortir de la bouche, il finit par cracher le morceau tant au sens propre que figuré : celui qu’Erik recherche est en Argentine ; satisfait, notre héros quitte donc les lieux pour attraper le premier avion pour Buenos Aires.

J’imagine bien Erik dans l’avion l’emmenant au-dessus de l’Atlantique, en train de se dire « Hmmm, je crois que j’ai encore été un peu con : j’aurais dû lui demander une adresse. Je crois que l’Argentine, c’est grand en fait.« 

Par on ne sait quel raccourci magique (probablement en suivant les traces d’import de bière allemande, sans laquelle le Germain ne peut survivre loin de chez lui), il finit cependant par trouver une petite taverne au milieu de nulle part (oui parce qu’en plus, ce n’est même pas dans une ville ou un village : il retrouve par enchantement un bâtiment installé en plein milieu de la pampa sans autre construction humaine autour. Très fort), et y rencontre trois personnes : le tenancier et deux clients. Erik, bon vivant, engage vite la conversation sur le fait qu’il est allemand d’origine, ce en quoi ses compagnons de bière s’exclament « Ja ! Nous zaussi ! » ; mais pas le dernier pour la déconne, notre larron ajoute promptement « Et je suis juif aussi« , ce qui provoque moult sifflotements innocents et regards en direction des chaussures de la part des autres présents. Aucun ne pense à détendre l’atmosphère d’un bon « Allons ! A l’époque, nous étions tous dans le même camp ! » en faisant de gros clins d’oeils appuyés sur le mot camp, l’humour nazi étant souvent source de malentendus. Erik, lui, remarque vite que ses interlocuteurs sont en train de sortir diverses armes, genre pistolets et dagues SS pour se débarrasser de lui, mais grâce à ses pouvoirs, il les éclate bien vite. Et il note une photo sur le mur sur laquelle on voit Sebastien Shaw en compagnie des nazis qu’il vient de dézinguer devant une photo marquée « Miami« . Ni une, ni deux, il s’y rend donc sur le champ.

Là encore, dans l’avion survolant le Brésil, Erik a dû se dire « Roooh, crotte de bique ! Si ça se trouve, la photo avait 15 ans ou même elle avait été prise en vacances et Sebastian n’est plus là-bas depuis longtemps, ou n’a jamais habité Miami ! J’aurais peut-être dû leur demander directement où il était. Décidément, quelle tête de linotte je fais, hihihihi.« 

Ok. Ce n’est donc définitivement pas notre petit Erik qui va remonter le niveau général.

Mais coup de bol : Sebastian Shaw est toujours à Miami, en effet, puisqu’il réside sur place à bord d’un luxueux yacht. Il se permet même d’y recevoir le général Jean-Jacques, venu réclamer le pognon qu’il a gagné à la sueur de sa corruption sur la question des missiles turcs. D’ailleurs, le haut-gradé a tout prévu : pour être sûr de pouvoir repartir avec son argent sans finir massacré par des mutants aux pouvoirs mystérieux, il est venu avec une grenade qu’il menace de faire exploser si jamais on ne lui donne pas ce qu’il veut. Ce faisant, il tuera tous les présents sur le pont (en même temps, moi, en présence d’un mec capable de me téléporter loin de là pour que je me retrouve tout con avec ma grenade et d’un autre pouvant me souffler vers l’horizon à coups de tornades, j’aurais cherché une autre stratégie). Pas de problèmes ! Répond Shaw : passe-la moi ta grenade, je vais la dégoupiller moi-même : ce qu’il fait. Au point de la faire exploser entre ses mains ! Sauf que : voici que Sebastian lui-même est un mutant… dont le pouvoir lui permet d’absorber l’énergie : électricité, explosions, balles envoyées sur sa tronche… il en absorbe toute l’énergie sans soucis, ce qui le rend totalement insensible à tout cela. Et lui permet en plus de s’en servir pour deux choses :

  • rester jeune et plus ou moins beau
  • utiliser le surplus absorbé comme arme et par exemple, désintégrer un général Jean-Jacques peu coopératif. Ce qu’il fait.

Plus personne ne parlera donc jamais du pauvre Jean-Jacques du film, ou ne cherchera à savoir ce qu’il est advenu de lui. C’est vrai quoi : le patron de la CIA a vu de ses propres yeux que les mutants existaient grâce à Raven, a tout le rapport de Moira dans lequel on lui explique que Jean-Jacques a été corrompu par une puissance étrangère pour faire installer des missiles en Turquie, rapport rendu crédible, y compris sur la partie de la téléportation, par le fait que l’on sache désormais que c’est possible, et voilà que Jean-Jacques, juste après avoir fait passer l’idée des missiles, disparaît.

C’est pas suspect au point que l’on annule/revienne sur la décision de suivre son plan ? Non ? Non.

Passons sur ces évènements, et revenons au yacht en rade de Miami : la nuit est désormais tombée, et tout semble calme. Pourtant, dans l’eau, une silhouette s’agite plus que de raison : il s’agit d’Erik, qui a localisé le rafiot de son ennemi juré et qui prépare une opération commando sur ce dernier. Il nage donc doucement jusqu’au navire, et surgit donc soudainement sur le pont, dérangeant Shaw, la Reine Blanche et Riptide, qui étaient en pleine soirée pyjama à rire de bon coeur en mangeant de la glace. La Reine Blanche perçoit donc dans ses pensées son intention de tuer les présents (heureusement que tu es télépathe ! Sinon, l’arrivée nocturne et discrète d’un mec en tenue commando brandissant un couteau, ça aurait pu te mettre sur la piste aussi), et Riptide réagit promptement en rebalançant Erik à l’eau d’une bonne tornade dans la face. Mais le répit est de courte durée : au loin, incroyable coïncidence, arrive au même moment une corvette de la marine qui ordonne aux occupants du yacht de se rendre : à bord, Moira McTaggert et Charles Xavier guident l’opération visant à capturer le vilain Shaw. Des commandos sur des zodiaques sont rapidement envoyés vers l’ennemi, mais de terribles tornades les renversent et les repoussent comme il se doit. Charles, lui, sent bien la présence d’une télépathe ennemie aux côtés de Shaw, ce qui l’empêche de prendre le contrôle de ce dernier pour l’obliger à se rendre. A l’inverse, la Reine Blanche aussi sent bien qu’il y a un télépathe aux côtés des hommes du gouvernement. Et en plus, dans le même temps, histoire de rendre la situation encore plus chaotique, Erik, depuis l’eau, utilise ses pouvoirs pour manipuler l’ancre du navire de l’ex-médecin de la mort et s’en sert pour commencer à défoncer le pont de celui-ci. Au prix du yacht, j’ai quand même envie de dire que c’est un petit enfoiré.

Vite, s’exclame Sebastian Shaw ! Il faut filer ! Pas de problèmes : son bateau, il l’a piqué à Rastapopoulos : en-dessous du yacht se trouve un véritable sous-marin nucléaire ultra-design, avec même des néons dessus (si) pour faire de la lumière sous l’eau, ce qui est très pratique pour se faire repérer. D’ailleurs, ils les laissent bien allumés, là, alors qu’ils tentent de fuir vite et bien, comme quoi, ça fait vraiment partie des trucs vus comme indispensables par l’équipage. Et je ne vous parle même pas de l’intérieur du submersible : c’est tout propre, design, et tout et tout : le top du top de la classe étant bien évidemment le réacteur nucléaire, lui aussi conçu façon meuble futuriste, à peine plus gros qu’un bureau. Salle du réacteur qui n’est séparée du salon du sous-marin (tout sous-marin a son salon, enfin !) que par une petite porte coulissante. On peut donc boire son thé dans un fauteuil tout en se faisant méchamment irradier la gueule : c’est bien (« Hmmm, il est bon ce martini ; je le savoure pour oublier la douleur provoquée par ce troisième bras qui me pousse sur la fesse« ). Pour le reste, le tout fonctionne avec un équipage limité : Azazel, Riptide et la Reine Blanche, qui ont visiblement tous leur BTS de sous-marinier, suffisent à le faire fonctionner.

"Vite, fuyons ! Ah, si seulement l'un d'entre nous avait un pouvoir de téléportation... Azazel, démarre le sous-marin !"

Hé bé. Même aujourd’hui on en a pas des comme ça. C’était moderne, 1962. Tiens d’ailleurs, pourquoi s’enquiquiner à utiliser un sous-marin tuning qui a dû coûter le PIB de la Californie pour fuir quand on a Azazel ? Je ne comprends pas bien. Surtout que pour suivre un mec qui se téléporte, il faut se lever tôt. Enfin bon, encore une fois : le méchant est supposément génial et maléfique, il doit avoir ses raisons.

Revenons en surface, alors que la corvette de la marine se contente de dire « Zut, ils s’enfuient » (retenez bien cela, car comme nous le verrons plus tard dans ce film, tous les marins semblent dénués de réactivité), plutôt que de, je ne sais pas moi, leur balancer une charge sous-marine sur le nez, ou tout simplement, enclencher le sonar pour les suivre. Erik, lui, n’est pas prêt à les laisser se barrer, et tente d’utiliser ses pouvoirs pour stopper le sous-marin en le tirant en arrière, mais hélas, il n’est pas assez puissant : c’est lui qui est tracté vers le fond. A aucun moment, il ne pense que ses pouvoirs pourraient lui permettre, entre autres : de plier les pales de l’hélice pour arrêter le sous-marin, de transformer le gouvernail en cocotte ou autre figure d’origami, ou plus simplement, d’ouvrir une écoutille pour noyer tout ce petit monde : je suis sûr que si Sebastian Shaw peut absorber l’énergie, il a plus de mal quand il s’agit de milliers de litres d’eau. Aucun sens pratique ces jeunes.

C’est donc Charles qui, depuis la corvette, sentant la présence d’un mutant derrière le sous-marin, saute à l’eau façon Alerte à Malibu, le maillot en moins, pour éviter la noyade à ce dernier et le ramener à la surface. Erik est donc un peu colère, puisqu’il ne peut plus que se contenter de voir la lumière du sous-marin tuning s’éloigner sans que personne ne remue le petit doigt. Moi-même, j’étais un peu perplexe.

La mission de capture de Sebastian Shaw est donc un échec. Qu’importe : Charles ne baisse pas les bras, et se rend donc en compagnie d’Erik et de ses autres compagnons habituels dans un laboratoire secret que la CIA se propose de mettre à disposition des mutants pour les aider à protéger l’Amérique des vilains brigands de Shaw. Sur place, ils rencontrent donc un autre mutant : Hank McCoy, dit Le Fauve, qui a la particularité d’être un génie (il a par exemple conçu un supersonique fort moderne, capable de faire du sur-place quand le besoin s’en fait sentir), et donc comme tous les génies de film, il est génial dans tous les domaines scientifiques. Son super-pouvoir n’est cependant pas là : il dispose de gros pieds façon gorille. Voilà. Trop cool. Il peut donc s’accrocher aux branches la tête en bas, ou commander des chaussures pointure 57. C’est ce que j’appelle un beau pouvoir de merde « Regarde ! Je peux écrire avec mes pieds ! » : à part exciter Georges Tron, ça n’a que peu d’intérêt. Mais Raven le trouve en conséquence très séduisant : elle aussi au naturel n’a pas un physique accepté de tous, aussi cela la rapproche du jeune scientifique. Qui se propose d’utiliser les gènes de la métamorphe pour créer un sérum apte à donner une apparence « normale » permanente aux mutants sans pour autant supprimer leurs pouvoirs ; la jeune fille bleue est donc très enthousiaste à cette idée. Elle pourrait peut-être enfin couchailler.

Dès le lendemain de leur arrivée, la CIA a une bonne nouvelle pour nos héros : McCoy a reprogrammé en 1h le radar de la base pour en faire un amplificateur d’ondes cérébrales, capable de permettre à Xavier de sentir la présence de mutants sur des milliers de kilomètres, ce qui est moins que le temps nécessaire au montage d’un meuble Ikea. En effet, Charles a prévu de recruter des mutants pour pouvoir combattre l’armée de Sebastian Shaw. L’outil est donc fort pratique : il suffit au jeune professeur d’enfiler un casque pour soudain apercevoir des centaines de mutants dissimulés au sein de la population américaine ; à noter que pendant ce temps, un ordinateur de 1962 d’une puissance d’au moins 8 Ko détecte les coordonnées de chaque mutant ainsi repéré, histoire d’ensuite aller les recruter. C’est très puissant. C’en est à se demander pourquoi on a attendu pour inventer le GPS.

Avec la liste des coordonnées, Charles et Erik s’en vont donc recruter plusieurs larrons :

– Angel Salvadore, une strip-teaseuse qui dispose sur le dos de tatouages représentant des ailes insectoïdes genre petite fée (mais fée prostipute alors), qu’elle peut rendre réelles en un clin d’oeil. Autre pouvoir top classe : elle peut cracher des boules mi-caca mi-acide bien immondes, ce qui ne donne pas trop envie de lui rouler des patins. Ou de lui parler gâteries. Rien que d’y penser, brrrr.

– Sean Cassidy, un adolescent rouquin qui peut projeter en criant des ondes qui font par exemple exploser le verre. Il est donc fort logiquement recruté dans un concert de Justin Bieber, où il gueule au premier rang « Babybabybabyhoooo« . J’espère que son surnom de mutant sera « Bâbord« , car comme chacun sait, c’est à bâbord qu’on gueule le plus fort.

– Alex Summer, un jeune homme disposant d’un incroyable pouvoir : il peut faire du hula-hoop laser. Oui. Je… comment dire… bon, ne disons rien. Ça n’a pas dû être facile à vivre pour lui. Sa sexualité a dû souvent être remise en cause.

– Darwin, un chauffeur de taxi noir dont le pouvoir est qu’il peut s’adapter pour survivre (des branchies lui poussent par exemple si on lui met la tête dans l’eau, sa peau se transforme en pierre si on le frappe, etc). Même si pour le coup, on s’est foutu de sa gueule : s’il s’adaptait vraiment pour survivre, il serait blanc.

– Nos héros localisent bien un certain Wolverine, mais quand ils l’accostent pour lui proposer un boulot, celui-ci les invite à aller expérimenter certaines pratiques homosexuelles qui désappointent beaucoup nos héros, tant ils ont peu de goût pour les calembours à caractère discriminatoire. Ils le laissent du coup tranquille.

Une fois cette fine équipe réunie, nos héros retournent donc à leur base de la CIA, où ils apprennent une nouvelle intéressante : Shaw a été localisé. Il est quelque part en Russie, où il doit rencontrer dans une datcha isolée un certain général Volkov. Moira McTaggert, Erik, Charles et quelques soldats sont donc dépêchés sur place pour tenter de l’intercepter. Les jeunes, eux, sont laissés à la base pour apprendre à se connaître, et ils font donc une petite teuf qui est l’occasion pour eux de se trouver des noms de code : celui qui crie devient Le Hurleur, l’homme hula-hoop prend le nom de Havok, Darwin est intelligemment renommé Darwin (si), et Raven utilisera désormais le pseudonyme de Mystik (je suis pas sûr qu’elle avait besoin d’un surnom, déjà qu’elle a pas de nom de base). Ils trouvent aussi des surnoms pour Charles et Erik : le premier se voit attribuer le titre de « Professeur X », façon film porno, alors qu’Erik a le droit à « Magneto », même s’il y a eu une hésitation assez longue, certains proposant « Crumble aux Pommes », puisque ce n’était pas plus ridicule. Une fois cela fait, nos fieffés filous font donc une petite fête en se saoulant au coca, et tentent de voir si Mystik peut faire grossir sa poitrine à volonté, ce qui est le vrai intérêt de son pouvoir.

Ce petit con d'Alex, pris sur le fait alors qu'il s’entraînait au hula-hoop laser dans le garage parental.

Mais passons sur ces histoires de rebondissements mammaires, et retournons en URSS voir comment la mission se passe pour nos héros : sur place, tout ne se déroule pas comme prévu ; par exemple, Moira est surprise de tomber sur un checkpoint « signalé sur aucune carte » (salauds de russes ! Ils n’indiquent pas sur les cartes  où ils font des contrôles surprise ! J’espère qu’ils mettront des panneaux « Pour votre sécurité, contrôles militaires » ; ou des checkpoints pédagogiques, j’hésite encore), mais Charles a tôt fait de pénétrer l’esprit des soldats pour leur faire croire qu’il n’y a rien de suspect dans le camion banalisé qu’utilise le commando pour se déplacer. La troupe peut donc continuer jusqu’à la datcha, mais une autre surprise les attend : Shaw n’est pas venu en personne rencontrer le général Volkov : à la place, il a envoyé la Reine Blanche, qui a plus d’arguments pour convaincre un petit vieux ployant sous la charge de ses médailles. Erik, lui, refuse de rester là à observer sans rien faire : il passe donc à l’action malgré les ordres, et fait s’animer les barbelés autour de la base pour entortiller les sentinelles dedans. Et pour les soldats restants, il se contente de les désarmer et de les assommer à l’ancienne. Charles est donc obligé de passer derrière, et s’approche donc d’un soldat entortillé dans les barbelés (qui a la politesse de ne pas crier à l’aide ou de donner l’alarme) pour lui effacer la mémoire grâce à la puissance de son GHB spirituel. Ouais, enfin au réveil, le mec sera toujours enroulé dans du barbelé : j’espère que Charles lui implante au moins de faux souvenirs, genre « Ah ! Hier, on a un peu abusé lors de la soirée mousse au Lenin’s Folies : on aurait pas dû se rouler dans les barbelés en rentrant, huhuhu« . Autre curiosité, Charles n’efface la mémoire qu’à un seul garde avant de foncer vers la datcha : tout le reste de la garnison a donc le parfait souvenir de ce qu’il s’est passé. Je ne vois pas trop l’intérêt de rendre amnésique qu’un seul mec quand il y a moult témoins, mais bon. En tout cas, notre professeur rejoint promptement Erik à l’intérieur de la résidence, et ils arrivent rapidement tous deux dans la chambre où le général s’était enfermé avec la Reine Blanche ; ils la trouvent sur place, en train d’hypnotiser le vieil homme grâce à ses pouvoirs.

Ni une, ni deux, elle tente bien de prendre sa forme de diamants pour être plus forte et mieux protégée contre les pouvoirs de ses ennemis, mais ses adversaires sont plus rapides : Charles endort le général pour ne pas être ennuyé (c’est à se demander pourquoi il n’a pas fait ça sur toutes les sentinelles pour aller plus vite au lieu de laisser Erik s’en occuper), et Erik s’occupe lui d’utiliser le métal du pied de lit pour en faire des liens qui se referment sur la vilaine pupute Reine Blanche. Crotte alors, la voici bien ennuyée ! Elle ne peut même pas garder sa forme de diamants, car sinon, Erik s’amuse à la stranguler avec le métal du lit pour la dissuader : et elle n’est pas maso, c’est qu’elle se transforme en diamants, pas en cuir. Ainsi affaiblie, Charles peut pénétrer son esprit et voir ce qu’est le plan de Sebastian Shaw. Attention :

Le bougre veut tout simplement déclencher une guerre nucléaire, comme ça, il ne restera que les mutants sur Terre, et plus d’humains.

Voilà voilà. Car c’est connu : les mutants résistent particulièrement bien aux explosions nucléaires. Et puis ça doit être tellement super de vivre dans un monde en ruines : je suis sûr que Sebastian Shaw a très envie de devenir fermier puisqu’il n’y aura plus personne pour remplir les rayons de son Intermarché. Ou alors, il est juste très con, et il n’y a pas pensé. Je penche plutôt pour cette deuxième option, puisque depuis le début, il a l’air bien débile, quand même, aucun de ses plans ne tenant debout.

Charles, après avoir appris cela, annonce la suite des opérations : on ramène la bougresse blanche vivante à la base, pour la laisser à la CIA (mais oui mon bon Xavier : toi qui aimes tant la vie et l’amour, tu es prêt à livrer une mutante ennemie à la CIA, qui ne la torturera et ne fera aucune expérience sur elle, hein, c’est pas du tout son genre). Sinon, tant qu’à être dans son esprit, tu pouvais la faire changer de camp : c’était simple, efficace, direct et ça te permettait d’avoir un agent double surpuissant. Mais bon, tout comme je ne suis pas aussi génial que Sebastian Shaw, je n’égale pas non plus le professeur Xavier.

Allons plutôt voir ce qu’il se passe pendant ce temps à la base de la CIA, justement, car il se trouve que de curieux évènements sont en train de se dérouler : déjà, des tornades suspectes sont soudainement apparues, alors que les jeunes mutants étaient tranquillement en train de se détendre, et ont commencé à attaquer le bâtiment, et à raser l’amplificateur d’ondes mentales que McCoy avait conçu. Ça ressemble à du Riptide. Par ailleurs, il y a de curieux sons : des petites détonations suivies de long cris : c’est Azazel qui se téléporte très rapidement derrière les gardes, les saisit, les fait réapparaître 100 mètre au-dessus de la base, puis les lâche avant de se téléporter. Un grand moment. Enfin, Sebastian Shaw en personne débarque et rentre dans la base sans soucis, puisqu’absorbant balles et roquettes pour rebalancer le tout sous forme d’énergie pure sur les gardes restants. A noter que ce dernier dispose en plus d’un immonde couvre-chef : un casque au design immonde conçu par les russes, supposé arrêter les ondes psychiques des télépathes : le filou prend ses précautions.

Une fois la base nettoyée, Sebastian et ses acolytes se rendent dans la salle de repos où les jeunes mutants se cachaient, et leur explique la situation : lui, il est gentil (c’est pour ça qu’il vient de tuer une cinquantaine de personnes avec ses gars alors qu’il pouvait se téléporter directement auprès des d’jeun’z pour leur causer sans encombres). Il veut juste que les mutants ne soient plus enquiquinés par les humains, et ne soient plus « esclaves » (dit il en regardant très fort et très subtilement Darwin, qui je le rappelle, est noir), mais plutôt des « rois« . Angel, intéressée par ce raisonnement digne de Simplet, décide donc de rejoindre le camp des méchants (elle était strip-teaseuse à la base : un métier pas suffisamment moral, donc elle était forcément méchante au fond : qui montre son cul est forcément corrompu, dit le proverbe). Darwin, lui, fait aussi croire à Shaw qu’il le rejoint, mais il s’agit en fait d’une diversion ! Il crée suffisamment de confusion pour laisser à Havok le temps de tirer un de ses fameux hula-hoop laser, mais bien qu’il touche Sebastian Shaw, ce dernier en absorbe toute l’énergie. Et pour bien expliquer son désarroi, l’ex-médecin de la mort s’approche de Darwin et lui colle deux doigts dans la bouche (gros dégoûtant) avant de faire réapparaître les hula-hoop dedans. Le pauvre malheureux tente bien d’évoluer pour adapter son corps à cette menace, mais malgré plusieurs transformations (en métal, en pierre volcanique, etc), il finit tout simplement par être désintégré par l’énergie dégagée.

Adieu, pote black des héros. C’est tellement original.

Angel, sitôt devenue méchante, devient aussitôt capable de piloter le sous-marin nucléaire de Shaw, alors qu'elle est strip-teaseuse de formation. C'est fou.

Et pendant ce temps, Azazel, Riptide et Shaw se téléportent au loin accompagnés de leur nouvelle copine, Angel. Aussi, lorsque l’équipée qui était en URSS rentre à la base, elle retrouve celle-ci à demi-rasée, avec les jeunes recrues mutantes errant dans les ruines (oui, parce que Sebastian Shaw, il a beau être méchant et dire « Si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi », il ne tue pas les gens contre lui et leur laisse le temps de s’organiser pour contre-attaquer. Je ne cherche plus). Charles propose alors de faire rentrer chacun chez soi, car tout cela est trop dangereux. Mais les filous veulent se battre et se venger. Et puis accessoirement, mon petit Charles, tu les avais pas recrutés pour se battre, justement ? Donc dire « C’est trop dangereux« , tu aurais pu y penser avant. Monter une armée avant de se rappeler que la guerre, ça peut faire bobo, c’est un peu con. En tous les cas, la base est désormais inutilisable : le professeur propose donc la résidence de son enfance, le Manoir Xavier et son immense terrain pour en faire le nouveau centre d’entrainement de la troupe : soit.

Et si nous profitions de ce moment pour aller faire un tour à Moscou ? En effet, du côté de la Place Rouge, ça s’agite : Sebastian Shaw est venu achever de convaincre le général Volkov qu’il doit faire installer des missiles à Cuba, en réplique à ceux installés par les USA en Turquie. Et ça fonctionne : le gradé accepte. Et là encore, à lui seul, il parvient à convaincre en deux minutes tout l’Etat-Major soviétique de la nécessité de la manoeuvre : rapidement, l’URSS prépare donc un cargo transportant des missiles nucléaires pour les livrer à l’ami Castro. A noter : les soviétiques sont visiblement persuadés que les américains n’ont pas encore inventé l’avion, et ne peuvent donc pas observer leurs navires de haut : ils mettent donc bien en évidence sur le pont les missiles. Je rappelle qu’à la base, c’est supposé être une opération discrète. Ne manque qu’un panneau géant « ATTENTION : TRANSPORT SECRET DE MISSILES NUCLÉAIRES » au-dessus, et c’est bon.

Les américains apprennent donc, curieusement, la manoeuvre, et la tension commence à sérieusement monter entre les deux superpuissances, qui se rapprochent du conflit.

Éloignons-nous de ces évènements internationaux et retournons si vous le voulez bien à la résidence Xavier, afin de voir ce que font nos joyeux mutants en attendant la suite. Charles s’occupe de chacun pour aider à ce que tous améliorent leurs pouvoirs : il s’entraîne à la course avec Mc Coy, afin qu’il réalise que ses pieds lui permettent de courir bien plus vite que n’importe quel humain. Le même Mc Coy qui a réalisé pour Havok une tenue qui permet de concentrer ses hula-hoops en un seul gros laser qu’il peut tirer depuis son torse, ce qui lui permet de mieux viser. Pour le Hurleur, Xavier et Mc Coy réalisent une… tenue pour voler ?! Quoi ? Mais attendez, son pouvoir c’est de crier ! Vous auriez pas pu lui filer un mégaphone ? Ou un téléphone pour faire « Allô, Sebastien Shaw ? CRIKITUE ! » ? Nan ? Parce que ça je suis sûr qu’il ne s’y attend pas. Bon, enfin : sans aucune raison, ils lui filent donc une espèce de tenue de base jump avec laquelle, en criant, il peut voler. Bon bon bon. Et Erik alors ? Et bien Charles lui montre une monstrueuse parabole à plusieurs kilomètres de la résidence, et lui propose d’essayer de la faire pivoter : impossible, trop loin et trop gros. Mais le professeur sait comment guider son ami : en l’aidant à se concentrer sur un souvenir amenant son esprit « entre la fureur et le calme total » : il fouille donc dans son petit crâne pour trouver le souvenir qui va bien, et trouve un passage où, enfant, il priait avec sa mère à la lueur de bougies. Ce souvenir est tellement beau que ça donne la force à notre Magneto de remuer la parabole (j’espère que ça servait pas à un papy à regarder un porno par satellite, sinon il a dû être bien vert « Héééé ma parabole, enfoirééé de Magneto !« ). Donc oui, hein : Magneto, pour être au meilleur de sa forme et réaliser des prodiges, il a besoin de penser à un moment heureux : c’est le Peter Pan des X-Men. Sa réputation en prend un coup. Enfin, Moira McTaggert, elle, seule non-mutante sur place, a juste le droit de cuisiner des cookies et de la fermer.

De son côté, Raven continue de piquer sa petite crise sur son physique, parce qu’elle veut être aimée sous sa forme naturelle et bleue, attiser le désir chez les mâles, tout ça tout ça, mais n’ose prendre sa vraie apparence malgré tout pour être acceptée des autres. Erik lui explique donc qu’elle doit arrêter de se cacher et se montrer sous sa vraie forme en s’assumant : et bin elle comprend tellement bien le message qu’elle décide non seulement de rester sous sa forme bleue, mais aussi de ne plus porter de vêtements du tout : en deux phrases, la petite fille complexée se retrouve transformée en nudiste psychopathe. Allez comprendre. Bon, d’ailleurs, Erik en profite pour faire un peu plus qu’ami-ami avec elle, puisque les filles toutes bleues, ça l’a toujours excité. Je vous raconte pas dans quel état Avatar l’a mis, mais passons. Cette histoire a une conséquence : McCoy, lui, a bouclé le sérum permettant d’avoir une apparence normale qu’il avait promis à Raven. Mais lorsqu’il lui apporte, celle-ci n’en veut plus et veut être fière de ce qu’elle est. Il s’injecte donc le produit tout seul, et voit en effet à sa grande joie ses pieds prendre une apparence humaine. Mais son euphorie n’est que de courte durée : soudain, son pied se déforme à nouveau, mais le résultat est encore pire qu’avant : au lieu de calmer ses cellules mutantes, il les a stimulé, rendant sa mutation encore plus importante : sa peau devient bleue comme Raven, de la fourrure lui pousse et tout son corps se déforme : il devient donc mi-homme mi-fauve, mais bleu… heu… il devient « Le Fauve », quoi. Finalement, il se dit qu’il aurait dû se contenter de ses gros pieds et se mettre au basket. Mais c’est un peu tard, parce que là, il a plutôt une grosse tête de félin, des envies de grimper aux murs, de niquer les rideaux et de déféquer dans une caisse en plastoc. La vie est dure pour les fauves modernes. J’espère que le professeur Xavier va le faire tatouer et vacciner.

Et la crise de Cuba dans tout ce bazar, hein ? Les missiles, tout ça, où en est on ? Nos héros décident d’aller regarder à la télé pour suivre l’affaire, et découvrent que l’on est proche de la guerre nucléaire : si le transporteur de missiles soviétiques décide de franchir les lignes de sécurité du blocus américain sur Cuba, il sera détruit sur le champ. Et l’URSS a déclaré que si on lui tirait dessus, ce serait la guerre. Diable !

Sebastian Shaw a bien fait son travail : le conflit mondial est proche. Charles et Xavier, connaissant le plan du méchant, ils le soupçonnent d’être présent en personne sur la zone où les deux flottes vont se rencontrer, histoire qu’il assiste au spectacle et qu’il s’assure que la dernière phase de son plan, le déclenchement de la guerre, commence bien. Le professeur et sa troupe iront donc sur place pour empêcher la guerre et arrêter Shaw. Même si Erik tient à préciser que lui ne se contentera pas de l’arrêter : il lui éclatera sa margoulette jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le lendemain, donc, nous retrouvons en mer, à proximité d’une petite île, les flottes des USA et de l’URSS se faisant face, avec entre elles le navire de transport de missiles soviétiques, qui s’approche lentement de la ligne qui signifiera le début de la guerre mondiale s’il la franchit. Souvenez-vous bien de ce que je vous ai dit plus haut sur le fait que les marins ne réagissaient à rien dans ce film, vous allez voir.

Un marin durant les évènements du film

Dans chaque camp, on se prépare : on range les uniformes et on sort les casques, observant les mouvements de l’autre, quand soudain ! Un immense supersonique noir survole la zone à basse altitude : l’avion de Charles et ses petits gars ! La CIA leur a prêté l’appareil que McCoy avait conçu de ses mains, et nos héros sont donc tous à bord, équipés de tenues qui doivent leur permettre d’encaisser les accélérations et de « résister aux balles« . A noter qu’ils ont aussi emmené McTaggert, dès fois qu’elle puisse servir à quelque chose, et aussi parce qu’elle a la réputation depuis le début du film de porter des sous-vêtements coquins pendant le travail. Il faut aussi savoir qu’aucune des deux flottes ne se pose de questions sur ce qu’est ce supersonique non-identifié : les commandants américains et russes se contentant de marmonner « Ho, tiens ! » pendant que l’oiseau noir tourne autour d’eux. Je sais pas, moi ça m’aurait intrigué un minimum. Genre assez pour appeler la base et le signaler, au moins. Ou même juste verrouiller une arme dessus, des fois que. Mais visiblement, pas dans notre cas. Soit.

A bord de la flotte soviétique en tout cas, une nouvelle d’importance tombe : Moscou a donné l’ordre, pour éviter la guerre, de faire faire demi-tour au navire de transport. Pourtant, malgré les appels répétés de la flotte, personne ne répond à bord du navire porteur des missiles… et pour cause : afin de s’assurer que le navire franchisse bien la ligne du blocus américain et déclenche le conflit mondial, Shaw a envoyé Azazel tuer tout le monde à bord. La nef  abandonnée continue donc en ligne droite, sans équipage.

Constatant cela, Charles agit avec célérité : il utilise son esprit pour prendre le contrôle d’un officier soviétique à bord d’un navire de guerre, et le fait appuyer sur un gros bouton rouge, qui envoie un missile faire sauter le bateau fou : hop ! Jamais le navire ne franchira la ligne interdite : le monde semble sauvé. Hmmm ? Vous dites ? Si : dans tous les navires russes, il y a bien un gros bouton rouge qui est calibré pour envoyer automatiquement un missile sur le navire qu’ils sont censés protéger. Ils sont conçus avec cette option en série. C’est comme ça. Vous êtes de mauvaise foi, alors, c’est insupportable. Tout de suite « Woooh, c’est n’importe quoi ! »… je vous préviens, je n’irai pas au cinéma avec vous.

Depuis son sous-marin, non loin de là, Sebastian Shaw réalise que son plan génialement naze a échoué : cacaboudin, prout, zut (c’est le méchant, il jure comme pas deux) se dit-il. Comment déclencher la guerre maintenant ? Boh : pourquoi pas en faisant une petite explosion nucléaire dans le tas ? Il se rend donc à la salle du réacteur super-classe ambiance feng-shui de son submersible, et commence à engranger la puissance de celui-ci pour mieux la relâcher plus tard sur ses ennemis. Il peut le faire tranquille : malgré le fait que les deux flottes des plus grandes puissances mondiales de l’époque soient au-dessus prêtes à la guerre et guettant une ruse de l’ennemi, personne n’a pensé à allumer son sonar. C’est… comment dire… ils font quoi, en fait dans ces bateaux ? Ils ne s’intéressent pas aux supersoniques qui les survolent, ils ne cherchent pas à voir si des sous-marins les épient… non. Ils pique-niquent sur le pont. C’est un apéro-Facebook en mer, au mieux. Ils auraient envoyé des navires de pêche qu’ils n’auraient pas fait mieux.

Mais c’est sans compter sur les mutants de Charles, qui eux, cherchent le sous-marin de Shaw : le professeur Xavier, plutôt que de chercher l’esprit de Riptide ou d’Azazel dans le coin pour localiser le sous-marin ennemi, et éventuellement prendre le contrôle dudit brigand pour qu’il fasse remonter le vaisseau de Shaw à la surface, préfère envoyer le Hurleur jouer au sonar. Alors les enfants, sachez-le : apparemment, pour faire sonar, il suffit de crier dans l’eau, et ensuite c’est bon. Ah ? C’est donc si simple que ça un sonar ? On peut le faire soi-même dans son bain pour localiser la savonnette ? Formidable. Enfin bref : on ne sait comment, grâce aux pouvoirs du Hurleur qui a donc sauté à l’eau pour localiser le sous-marin, ce dernier est localisé : c’est donc Erik (tiens, lui aussi il ne pouvait pas « sentir » plusieurs tonnes de métal sous l’eau, au fait ?) qui utilise ses über-pouvoirs en se concentrant très fort sur le souvenir de sa maman pour faire carrément sortir le sous-marin des eaux et le fait léviter au-dessus de la surface de l’océan (bon sang, mais tu pouvais pas juste le noyer, hein ?), avant de le faire s’échouer sur l’île voisine. Durant la manœuvre, le méchant Riptide a juste eu le temps de balancer une tornade sur le supersonique des troupes de Xavier, forçant l’appareil à s’écraser à côté de l’épave du sous-marin.

Les deux groupes se retrouvent donc face à face sur la plage, plus ou moins sonnés puisqu’ils viennent quand même chacun de faire quelques acrobaties pas banales. La bataille s’engage, et rapidement, Azazel téléporte des gens ici ou là malgré eux pour semer la confusion : c’est ainsi que par exemple, Havok se retrouve suite à diverses aventures à atterrir sur le pont d’un des navires américains, où il est fait prisonnier par les marins (Mon Dieu ! Des marins ont réagi à un truc ! C’est fou !). Alors que dans le même temps, le Hurleur, volant au-dessus de la flotte américaine, est poursuivi dans les airs par la vilaine Angel, qui crache de l’acide sur lui et les navires qui passent en-dessous d’elle.

Là encore, aucun marin ne réagit : c’est vrai, se faire attaquer par une greluche volante qui crache de l’acide, c’est tellement incongru que mieux vaut complètement l’ignorer. C’est pas comme si à bord il y avait des fusils, pistolets et autres pièces anti-aériennes qui permettraient de transformer la bougresse qui vient de tuer des soldats sur les navires en couscous et ainsi définitivement lui faire rentrer dans le crâne qu’on ne crache pas sur les gens, et encore moins de l’acide.

Le réalisateur a dû faire son service dans la marine, mal le vivre et vouloir se venger en les faisant tous passer pour des neurasthéniques. Ça me parait être l’explication la plus crédible.

Finalement, malgré le fait qu’il soit poursuivi par une nana avec de sacrés reflux gastriques, le Hurleur parvient à récupérer Havok sur le pont d’un navire (là encore sans que personne ne l’allume) et à le ramener jusqu’à la plage où les autres mutants s’affrontent (je vous passe les détails à base de « pif », « paf » et « ouille »). Et sur le sable justement, il y a un peu plus d’action : Charles, à l’abri de l’épave de son avion, tente d’entrer dans l’esprit de Shaw, mais ne peut le faire tant que celui-ci portera son casque à la con. Il envoie donc Erik à l’intérieur même du sous-marin pour lui malaxer la mouille à coups de tatane.

Mouais. Autre possibilité : Charles prend le contrôle télépathique d’Azazel, qui lui n’est en rien protégé (et apprend ainsi que Shaw est chargé d’énergie comme une bombe atomique), et envoie celui-ci à l’intérieur du sous-marin récupérer Sebastian en un éclair avant de le téléporter loin, très loin, dans un coin désert de l’océan (il peut se téléporter loin : il a bien fait Las Vegas – Washington pour le général Jean-Jacques), où Shaw n’emmerdera plus personne. Et où une éventuelle explosion nucléaire ferait moins de pertes humaines. Mais là encore, Charles n’y pense pas, et préfère envoyer son copain Erik – qui lui a clairement dit qu’il tuerait Shaw – seul à bord du sous-marin, pendant que lui ne fait… heu… rien.

Cet homme vient de se crasher à bord d'un supersonique. C'est visible.

A noter, encore un truc suspect (la liste est méchamment longue, tout de même) : sur la plage à un moment, Mystik, pour déconcentrer Azazel qui allait tuer un des gentils, a pris l’apparence de Sebastian Shaw pour lui ordonner d’arrêter et ainsi faire diversion. Et par on ne sait quel miracle, elle sait comment Shaw est habillé au moment même où elle prend son apparence, alors qu’elle n’a pas pu le voir ! Bravo jeune fille. On dira que c’est l’instinct féminin, hein.

Mais revenons donc à l’intérieur du sous-marin, où Erik finit par trouver l’accès menant à la salle du réacteur nucléaire où l’ancien médecin de la mort fait le plein d’énergie. Ce dernier explique, comme tous les méchants que « Ouiiii les humains sont méchants et inférieurs, on doit les exterminer » (c’est un ancien nazi : il a le droit à ce raisonnement pourri). Ce à quoi Erik répond « Je suis bien d’accord mais je vais quand même te casser la gueule » (oui enfin toi t’étais victime des nazis : ça parait plus chaud d’avoir ce raisonnement sur les races inférieures, du coup, andouille !). Un duel s’engage donc, dans lequel Erik déguste pas mal, puisque le bougre de Sebastian est bel et bien bourré d’énergie (mais attention : il ne s’en sert pas pour tuer Erik, juste pour lui faire un peu bobo pendant qu’il lui fait le célèbre monologue des méchants où il révèle tout son plan, je pensais que ce genre de scène avait disparu en 1995). Mais notre Magneto préféré utilise son pouvoir avec fourberie : il manipule des câbles du sous-marin dans le dos de son ennemi pour s’emparer de son casque d’un coup sec : et hop ! Sebastian Shaw se retrouve paralysé par le fait que Charles, depuis l’épave de l’avion, percevant enfin l’esprit de son ennemi à sa merci, y pénètre et l’empêche de bouger. Il tente bien de gueuler à son pote Erik « Fais pas le con mec, le tue pas, tuer, c’est mal ! » (oui enfin mon bon professeur : c’est toi qui a envoyé pour arrêter Shaw le seul type qui voulait sa mort. Et tout seul en plus. Alors bon. ), mais ce dernier récupère le casque anti-ondes mentales et peut enfin se protéger d’une éventuelle influence de son ami Charles. Il sort alors de sa poche une pièce, la belle pièce nazie que Shaw lui avait demandé de déplacer il y a des années et explique qu’il va le tuer dès qu’il aura compté jusqu’à 3, et ce, juste en utilisant cette pièce que le bougre voulait tant voir remuer en 1944 : il compte, et à trois, il la fait bouger tant et si bien qu’elle traverse le crâne du pauvre Sebastian. Bobo.

C’est ce qui s’appelle avoir la monnaie de sa pièce.

Ho ! Non ! Philippe Bouvard, sors de ce corps ! Que disais-je avant d’être possédé par le X-Man de RTL ? Ah oui : Magneto ressort du sous-marin en exhibant le corps de celui qui fut son tortionnaire. Mais il n’a guère le temps de se vanter de son exploit : au loin, il note que les flottes américaine et soviétique sont en train de manœuvrer pour bombarder la plage : les deux camps n’ont pas aimé que les mutants se mêlent de leurs affaires, ils comptent donc bien se débarrasser de cette menace difficile à cerner. Sauf qu’alors que les obus, missiles et autres se dirigent vers nos héros, Magneto les arrête tous de son champ de force ; hésitant à les renvoyer aux agresseurs, il entend Charles lui dire « Ne les tue pas, Erik ! Ils n’ont rien fait ! Ils ne font… qu’obéir aux ordres ! » : NON ! Crétin de Professeur Charles, vas tu faire UN truc intelligent dans ce film ? Tu as exploré les souvenirs du petit Erik ! Tu sais qu’il a été victime des nazis ! Et tu sais même que les nazis en Argentine qu’il a tué au début du film lui ont dit « Ne nous tue pas : on ne faisait… qu’obéir aux ordres ! » : alors pourquoi tu sors une phrase qui énerverait n’importe quel survivant de la Shoah, gros malin ?

C’est gagné : Magneto commence à rebalancer tout l’arsenal qu’il maintenait en l’air vers l’ennemi et là encore, à bord des flottes, on voit juste chaque commandant expliquer qu’il n’y a plus rien à faire, qu’ils vont mourir tués par leurs propres missiles. Mais enfin, merde ! Et vous  ? Vous allez agir ? Genre même par instinct ? Remuer un sourcil ? Ordonner une manœuvre pour essayer de minimiser les pertes ? Non, là encore : rien. C’est tout bonnement incompréhensible. Je ne sais pas qui a écrit ça, mais il devait avoir envie de finir à 18h.

Heureusement pour ces idiots, Charles passe à l’action et saute littéralement sur Erik pour le déconcentrer (personne d’autre n’y a pensé, tout le monde se contente de regarder en sifflotant) : alors qu’ils entament leur pugilat, les missiles et obus, qui ne sont désormais plus maintenus en l’air par Magneto, tombent tous à l’eau, faisant pousser un grand « ouf ! » aux deux flottes, qui ne réitèrent pas l’expérience de tirer.

Un seul humain essaie finalement de faire des trous dans Erik. Ou plutôt, une seule humaine : Moira McTaggert, émergeant de l’épave du supersonique, et voyant Charles en mauvaise posture face à son adversaire, sort son flingue et décide d’allumer celui qui veut du mal au bon professeur Xavier. Sauf que grâce à ses pouvoirs, le vil personnage dévie les balles… et l’une d’entre elles vient ricocher dans le dos de notre héros (attendez, ils ont pas dit que c’était des tenues pare-balles ? Et elles n’encaissent pas un ricochet de pistolet de petit calibre ? On les a arnaqués, dites donc) : Charles s’effondre donc dans un long râle sur le sable.

Erik est fort triste, parce que Charles est tout de même son ami. Ou était, là, leur relation est plus tendue. Mais réalisant que jamais ce dernier ne sera d’accord avec son combat intitulé « Les mutants sont la race supérieure, elle doit dominer le monde, ach !« , il décide de tout simplement s’en aller. Et pour ce faire, il invite les anciens sbires de Sebastian Shaw à le rejoindre, ce qu’ils font au nom de la règle du « Tu as tué le chef des méchants et tu es méchant : on te suivra donc sans poser de questions« . Des autres mutants, seule cette coquine de Raven accepte de changer de camp, car voulant être « fière d’être mutante » (et ayant fait des gâteries à Erik). La bande des vilains se met donc en ligne en se tenant la main, et Azazel les téléporte donc tous loin de là.

Erik tentant de voir dans quelle pose il a l'air le plus cool avec son casque. Réponse : aucune.

Non, ils n’ont pas besoin de dire « Tenons nous la main, on va se téléporter » ou « Azazel, je vais t’indiquer où nous emmener » : ils savent naturellement qu’est venu le temps de se tenir la main, et Azazel connait la destination voulue par Erik sans même avoir à lui demander. C’est tellement plus classe que « Chef, chef, on fait quoi ? On va où ? Hein chef ?« 

Sitôt les brigands partis, tournons-nous plutôt vers Charles, autour duquel les autres mutants se rassemblent en s’exclamant « Aaaah, arrête ton chiqué ! C’est une balle dans le cul, tu n’en mourras pas ! » ; sauf que morbleu ! Ce n’est point son popotin qui a été honteusement entamé, mais sa colonne vertébrale : le bougre est donc paraplégique ! Moira est forcément un petit peu déroutée par tout cela, tant elle s’en veut d’avoir tiré la balle responsable du drame.

Aussi, quelques jours plus tard, nous la retrouvons en train de pousser Charles dans son fauteuil roulant flambant neuf, quelque part devant la célèbre résidence de la famille Xavier. Le bon professeur explique à l’agent de la CIA que désormais, c’est ici qu’il regroupera les mutants, afin de les aider et de leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. McTaggert se contente donc de dire « Ho oui Charles, quelle excellente idée ! Et sachez que je ne dirai jamais que c’est ici que le professeur X et ses alliés, appelons-les les X-Men, se cachent ! » ; et pour appuyer son argumentaire, elle décide en sus de rouler un gros patin à notre héros. Mais comme celui-ci n’est pas si gentil qu’il le dit, il en profite pour lui effacer la mémoire (y compris des évènements posts-baiser : j’en connais une qui a dû se réveiller avec de drôles de douleurs elle aussi en bas du dos).

Quelques temps plus tard, c’est au Pentagone que Moira McTaggert se retrouve, en plein interrogatoire face à une table constituée de tous les gradés du coin qui exigent de savoir ce qu’elle sait des mutants. Et si elle connait l’endroit où ils se cachent : non ; en fait, elle ne se souvient même pas des derniers jours, à part d’images floues comme, je cite « des arbres » et « un baiser » (ce qui pousse le patron de la CIA à dire qu’il ne faut décidément rien confier aux greluches) et « moi en train de gémir allongée sur le capot d’un fauteuil roulant de luxe ». Pour le dernier, je ne suis plus sûr-sûr, mais ça me parait crédible. La CIA est donc dég’, elle a perdu la trace des mutants.

Mais comme c’est un grand film, je le rappelle : les mutants du professeur Xavier, que la CIA connait vu qu’il leur a fait un exposé complet, sont cachés dans la résidence Xavier dans laquelle Charles Xavier a grandi, indiquée dans l’annuaire à la lettre « X » et qui en plus est sur une propriété gigantesque et immanquable, à côté d’une gigantesque parabole qui a bougé suite à un phénomène mystérieux l’autre jour.

Nan, ils sont vraiment trop bien cachés, ces mutants. Bravo, Professeur X. Jamais la CIA ne pensera aux pages blanches.

Sauf que pendant que Moira est interrogée, ailleurs sur le territoire américain, là où est enfermée la Reine Blanche, de drôles de personnages se présentent : Azazel, Riptide, Angel et Mystik, menés par Erik, qui viennent la libérer sans rencontrer de véritable résistance. Ce dernier a d’ailleurs modifié sa tenue : il a désormais une tunique rouge (moche), une cape (moche et inutile), le casque anti-ondes mentales (qu’il a customisé pour le peindre en rouge et où il a ajouté des décorations dignes d’une Fiat Panda tunée). Formidable. Il informe la damoiselle qu’il vient libérer qu’il l’invite à rejoindre sa bande de méchants, qui remplace celle de Shaw, et qu’il n’est plus la peine de l’appeler Erik. Désormais, il faut l’appeler…

Crumble aux pommes Magnetooooooo… et…

FIN !

_____________________________________

Charles se tient la tête en maugréant, mais la douleur est insupportable : il n’entend plus que ça.

Vous savez, quand vous avez une chanson de merde dans la tête ? Et bien imaginez qu’un télépathe vous entende : non seulement il risque lui aussi de l’avoir, mais en plus, même s’il essaie de penser à autre chose, il continue de vous entendre, vous, constituant une sorte de dolby surround spirituel de musique à chier impossible à évacuer de son esprit.

Le professeur finit par choir de son siège pour de bon. Alors que les premiers élèves paniqués se lèvent de leurs tables pour se porter à son secours, il note que la jeune fille du fond semble continuer de penser à ce tube immonde qui est à la musique ce que Francis Huster est à la comédie. Alors que les premiers adolescents arrivent autour de Charles rampant douloureusement au sol, ils constatent qu’il est déjà trop tard.

Recroquevillé au sol, ils ne peuvent que noter qu’il est en train de marmonner, les yeux révulsés et l’air dément :

« Fr… Fr… It’s… Friday… Friday…Hoooo.« 

La télépathie est une malédiction. Surtout avec des ados.

124 réponses à “X-Men : First Bâche

  1. « A noter, encore un truc suspect (la liste est méchamment longue, tout de même) : sur la plage à un moment, Mytik, pour déconcentrer ==> Azaziel <==(Faute ici, je n'ai pas vu le film mais dans le reste du spoil, son nom est Azazel!) qui allait tuer un des gentils, a pris l’apparence de Sebastian Shaw pour lui ordonner d’arrêter et ainsi faire diversion. Et par on ne sait quel miracle, elle sait comment Shaw est habillé au moment même où elle prend son apparence, alors qu’elle n’a pas pu le voir ! Bravo jeune fille. On dira que c’est l’instinct féminin, hein."

    Très bon spoil quand même, merci grand OC!

  2. Une fois de plus, bravo, cher Odieux.
    Rebecca Black est mon amour, a moi aussi…
    cultivé comme vous êtes, vous devez vous intéresser a la mythologie ? regardez donc « le roi scorpion 2 », ça ne peut être qu’instructif.
    je suis tombé dessus l’autre jour, il m’a fait pleurer des larmes de sang… et je n’ai tenu que les 40 premières minutes !

    a très bientôt !

  3. Excellent, comme d’habitude!
    Juste une (petite) erreur: quand Charles découvre la schtroumpfette dans sa cuisine, il la démasque parce que « ma mère n’est jamais venu dans cette cuisine ». Non pas à cause de ses convictions de bourgeoise et à ses quinze soubrettes, mais tout simplement parce que ses parents sont morts (ce qui non seulement ne respecte pas le comics, mais pose en plus d’autres questions bien plus dérangeantes, du type comment donc vit-il tout seul dans un château dont l’entretien doit lui prendre tout son temps?)

    • On n’a pas dû voir le même film. Il me semblait aussi que la mère n’envoyait que des serviteurs dans la cuisine.
      Ce détail a-t-il changé à la traduction ?

      • Surtout que si ses parents étaient déjà morts il n’aurait pas dit: « ma mère n’est jamais venue dans la cuisine », mais plutôt « maman est morte », c’est tout de même plus difficilement réfutable comme argument.

  4. Un détail me tarabuste.
    Si nos fiers amis ont pris contact, sous la houlette de la CIA avec un dénommé Wolverine en 1962, comment diable se fait-ce que dans « X-Men Origins : Wolverine », l’armée elle-même ne découvre l’existence d’un dénommé Wolverine que pendant la guerre du Vietnam ?
    Vous avez dit incohérence … ?

    Très bon article, pour le reste.

    • La CIA ne garde pas de traces des mutants découverts par Xavier. C’était l’une des conditions pour que Xavier aide la CIA.

  5. Lisant avec force attention, j’ai décelé une petite faute : »une certain Moira MacTaggert », voila, voila !

  6. Concernant les navires, « bouger »… Certes, mais ils n’avaient aucune chance et ils le savaient, alors honnêtement, je ne vois pas grand chose d’incompréhensible là-dedans.
    Là où je vous suis, c’est pour Moira, qui est vite transparente malheureusement.
    A vrai dire… J’aurais presque l’impression que vous avez aimé le film, vu que la critique me semble moins virulente et spécifique que dans d’autres spoilers… Ou j’affabule, puisqu’après tout, je l’ai beaucoup aimé, ce film.

  7. de l’art de faire un résumé plus long que l’original… on croirait mes enfants qui me racontent un film que je n’ai surtout pas eu envie de voir !!
    merci pour ce morceau d’anthologie qui m’évitera de ne pas savoir de quoi parlent tous ceux qui l’auraient vu

  8. Argh, groB Dilemne en tant que fan de Marvel: lire le spoil’ ou voir le film avant?
    Vaux-t’il la peine d’être vu sur grand écran? Que me conseillent ceux qui y sont allés?

    • Personnellement, j’ai adoré le film, et les remarques de notre OC national me semblent tout à fait pertinentes (Et il n’a pas tout dit). On peut apprécier un film tout en étant conscient qu’il ne tient pas la route X3 Si vous aimez les mutants, les explosions, et… et c’est tout, n’hésitez pas, on passe un bon moment.

      • Franchement, étant donné qu’on ne va pas apprécier ce film pour la profondeur de l’histoire, lire le spoil ne changera pas grand chose. Si vous arrivez a ne pas vous attacher aux grosses bourdes scénaristiques pour vous concentrer sur les scènes d’actions et la plastique des actrices/acteurs, alors allez-y. Personnellement, j’aimerais bien pouvoir faire ça, mais je n’ai pas réussi à trouver un quelconque à X-Men First Class. On dirait que l’histoire a été faite par les scénaristes d’Austin Powers à qui on aurait interdit de faire des blague. Du coup ils se sont venger en faisant un truc pourrissime. J’aurais adoré voir un vrai méchant charismatique, efficace, intelligent. Pas besoin qu’il soit génial, juste intelligent. Ici, je suis perdu. C’était sensé être réaliste? Et par réaliste je n’entends pas ne pas inclure de super pouvoir, mais réfléchir posément a comment on pouvait faire entrer ça dans le monde réel des année 60? A quoi ça sert de créer un gros conflit avec moult soldats si c’est pour qu’ils restent planté là a ne rien faire?
        … bref, allez quand même voir le film, c’est toujours agréable de pouvoir passer ses nerf à râler contre un mauvais film/livre, ça détend.

  9. Hum très bon spoil mais j’ai relevé une autre incohérence …

    Wolverine n’est pas encore Wolverine à ce moment-là : il n’a pas encore été « adamantiumisé » or c’est lors de cette sublime opération chirurgicale qu’il choisit ce pseudonyme, en hommage à sa chérie télépathe, Kayla, qu’il croit morte, tuée par son frère-garou.
    Tout cela est expliqué dans « X-Men Origins : Wolverine ».

    Bien à vous

    • Dans le film, on ne mentionnene pas le nom de wolverine (je le rappelle, en anglais, wolverine=glouton), et il est tout à fait logique qu’on vienne le voir, puisqu’il est déjà un mutant (il peut sortir ses griffes et se régénerer, l’adamantium est un ajout tardif)

  10. Aha ! Je me disais bien que j’étais pas la seule à tiquer.

    Et puis il faudra m’expliquer : Charles git au sol, visiblement blessé. Azazel a un pouvoir de téléportation. Mais Erik et compagnie se barrent en laissant Charles agoniser au lieu de rapidos le téléporter à un hôpital avant de repartir… Puis bon, sans avion ni sous-marin j’me demande bien comment les X-men ont fait pour s’en aller de leur plage. Mais bref, c’est la magie du film. TGCM.

  11. Cher Odieux, je vous plains! Avec toutes les bouses que vous vous infligez pour notre divertissement, vous devez pleurer des larmes de sang.

  12. Si le professeur Shaw préfère s’enfuir de son bateau en sous-marin bien visible plutôt qu’en utilisant les pouvoirs de téléportation d’Azazel c’est pour une bonne raison : il se doit de tenir son rang de méchant riche en prenant un malin plaisir à narguer les gentils car il sait qu’ils ne pourront rien faire (ou qu’ils sont trop stupide) à son sous-marin de haute technologie.
    Et il doit montrer qu’il est riche donc il frime un peu avec son joujou avec lequel il peut faire une sortie distingué. C’est pas un méchant issue de la plèbe populaire qui pourrait en faire autant, ce salaud de pauvre ferait le fourbe et utiliserait le pouvoir de téléportation sans aucune classe.

    Et je vous trouve particulièrement odieux avec ce pauvre Hurleur. Certes dans la réalité hurler dans l’eau ne peut servir de sonar mais lui c’est un mutant donc forcement avec des capacités supérieurs à un humain lambda qui ne ferait que se noyer dans cette situation. Et comme le principe du sonar c’est la propagation de son dans l’eau, avec sa capacité mutante il peut y arriver à faire un sonar. Si il le peut, c’est un mutant donc c’est possible !

    • Le problème, ce n’est pas de réussir à hurler dans l’eau, c’est de réussir à percevoir les ondes sonores en retour et surtout de les analyser pour en déduire quelque chose. Le truc pas forcément intuitif qui ne s’apprend pas en 2s.
      Mais c’est un mutant donc pouf pouf il y arrive là comme ça et les autres le savaient même s’ils n’avaient jamais évoqué cette possibilité, tout ça parce que Flipper le dauphin était sa série préférée (ça ne devait pas déjà exister à l’époque, mais on n’est pas à une incohérence près).

      • Et puis si les dauphins et les baleines peuvent parler dans l’eau sans se remplir les poumons d’eau salee, c’est qu’ils sont batis pour… un etre humain, meem le hurleur aura du mal a ouvrir la bouche et crier sans cracher ses poumons … :)

  13. Magnéto a peut-être un surnom ridicule et un casque tunné violet, mais avez-vous remarqué que c’est lui qui parvient à convaincre toutes les biatches plus bonnes que la plus bonne de tes copines, de le suivre à la fin? Je pense qu’il y a là matière à réflexion.

  14. Alors si je ne me trompe pas, il crie « Neiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ». Et s’il trouve l’établissement, c’est parce que le directeur de la banque lui a dit (même si c’était difficile à entendre avec les grognements de douleur).
    Sinon excellent article. Bien que je dois avouer que, en passant outre les erreurs dans l’histoire des X-mens et les plans mauvais des méchants, gentils, et de Magneto qui finit par adopter une pensée semblable à celle nazie (quoi que vu que ce sont des humains qui l’ont utilisé pour sa nature de mutant, ça pourrait peut-être passer…), j’ai passé un bon moment au ciné !

    • Pour Magnéto, encore plus simple : syndrome de Stockholm à ellipse. Un coup il suit le méchant (enfant), un coup il le déteste (pendant le film), un coup il le trouve trop génial (à la fin).

  15. De toute manière, une fille qui peut « cracher des boules mi-caca mi-acide bien immondes » ne pouvait qu’être du côté des méchants !

    Sinon j’ai bien ris comme d’habitude. Le super-pouvoir d’écrire des scenarii nuls est décidément très répandu.

  16. Autre chose: lorsque miss Frost est enfermée par la CIA, vient un moment où deux hommes discutent derrière la vitre où est Frost. Cette dernière fait un trou dans la vitre grâce à ses pouvoirs. Si elle est si balèze, pourquoi est-ce qu’elle ne se barre pas de la base en se transformant en diamant au lieu de s’emmerder sur une chaise?

    Ce film était effectivement consternant. Le combat entre le hurleur et la prostipute était l’affrontement le plus ridicule jamais mis en scène au cinéma.

    • Ouais, ça j’avoue :/
      Ceci dit étant on peut très fortement supposer qu’il y avait une chambre de protection englobant la première, annulant toute possibilité d’évasion, et de contrôle de gardes. Bon ceci dit étant si elle avait un temps soit peu torturé les deux premiers, ça aurait peut-être pu les convaincre hein. Mais la scène ou elle ouvre son petit carreau de verre, c’était bien une image? ça n’a pas réellement eu lieu j’espère ? enfin c’est comme ça que je l’ai vu.
      Enfin bref fuck, laissez son charme au film !
      Monsieur Connard, vous l’avez apprécié un peu tout de même j’espère ? :D

      • Et elle pouvait pas en contrôler un pour shooter l’autre et ensuite la faire évader ?

  17. L’air de rien: quand on est fan, on s’évite une grosse déception en optant pour l’abstention. Pour moi, il est pire que le 3eme opus celui-là.

    Ca m’avait choqué aussi ce bouton secret situé dans le premier endroit que toucherait une femme de ménage, et c’est aussi le cas pour le bouton d’ouverture de la porte coulissante du réacteur dans le sous-marin. Le principe de la lettre cachée d’Edgar Poe en complétement crétin quoi…. Sinon spoiler amusant et très juste, vous avez peut-être oublié les alllusions lourdes au futur des Xmen, comme les 60 plaisanteries sur les cheveux de Xavier, qui parsèment ce film autant que les phrases ou poses soi-disant ‘cool’ pour lesquels les scenaristes ont tordu et retordu ce scenar improbable. Bref un film Commercial avec un gand C comme Con.

  18. J’y ajouterais une simple question : détruire un navire transportant des charges nucléaires à grand coup de missile, est-ce tout à fait indiqué? Je ne suis pas expert en explosifs, mais j’éviterais quand même.

  19. J’imagine bien Erik dans l’avion l’emmenant au-dessus de l’Atlantique, en train de se dire « Hmmm, je crois que j’ai encore été un peu con : j’aurais dû lui demander une adresse. Je crois que l’Argentine, c’est grand en fait.«

    ah petite correction cher connard, le directeur précise qu’il a établi domicile « villa gesell »… vous me direz en 62 on a pas google maps pour situer les bars branchés !
    Excellent article soit dit en passant, j’ai d’ailleurs bcp aimé le film !

    • En passant d’ailleurs, Villa Gesell en Argentine est un charmant petit village sur les bords de l’océan Atlantique, ressemblant à s’y méprendre aux Landes, avec pins, plages de sables interminables et grosses vagues avec surfeurs. Quatre heures de route de Buenos Aires, un peu le Deauville du coin.

      Hein ? Comment ? Le trou paumé qu’on voit dans le film est 1) désert 2) entouré de montagnes 3) construit d’un seul bar style tyrolien avec deux allemands ?

      Surement une erreur de montage.

  20. Je vous suis depuis longtemps Mr Connard et je dois dire que j’admire votre travail cependant bien que votre article soit excellent,X-men: First Class(qui est pour moi le meilleur film X-men) n’est pas un grosse bouse.C’est un bon film,avec malheureusement de nombreuses incohérences(D’ailleurs pourquoi La Reine Blanche ne manipule pas Magnéto pour qu’il marave Xavier,dans le séquence « infiltration »)mais on peut pas reprocher aux scénaristes le plan du méchant(destruction du monde)puisqu’il provient du comics,pareil pour les pouvoirs du Hurleur ou de la tenue d’Emma Frost.
    Sinon merci encore pour votre article !

    • « puisqu’il provient du comics […] la tenue d’Emma Frost »
      C’est marrant, ça ne les a pas empêché de modifier la tenue de Wolverine dans X-men. Comme quoi, les costumes de puputes, ça nooon, on ne peut pas les changer, c’est dans l’original, par contre, le costume jaune ridicule on peut le troquer contre un autre en cuir noir parce que heu… On touche pas aux puputes ! Tout le monde a le droit d’être sexy, crotte de bique.

      Quant au scénario, les scénaristes ne se gênent pas pour changer des points essentiels dans les adaptations (exemple dans Kick Ass où les motivations de Big Daddy n’ont rien à voir avec le comics, changement pour le coup fort navrant). Donc le faire pour que ça soit plus cohérent, ça n’est pas inenvisageable.

      • J’ai un contre-exemple !

        Dans Batman : Arkham Asylum, ils ont changé les tenues de Harley Queen et de Poison Ivy.
        Harley passe d’une tenue moulante de bouffon à… Euh… Ben à une tenue de pute…
        Mais Ivy abandonne son maillot de bain une pièce habituel ! A la place, elle met une culotte…

        Oui bon, j’aurai pu trouver meilleure exemple.

  21. Eh, faut le comprendre, t’achètes un sous marin avec de jolis lampions dessus, tu le laisses pas à une bande de loubards mutants, questions de principes.
    Même si j’ai bien aimé ce film, je vous ai trouvé en forme ce coup ci, cher Odieux Connard, et je suis content de vous voir vous attaquer a des films populaires et pas seulement a des bouses notoires.

  22. Joli prose comme d’habitude mais:
    Shaw se tire avec son sous-marin au lieu de se téléporter parce que le dit-bâtiment contient son fix de nucléaire. En gros, il se tire avec son garde-manger quoi. Du moins c’est ainsi que c’est justifié dans le film vu qu’on insiste bien sur Shaw qui se met en charge à la fin.
    Cela dit, la vraie question est: Pourquoi se faire chier à trimbaler tout ce matos alors qu’il est si facile de se téléporter dans un réacteur nucléaire à tout moment grâce au copain en cosplay de Belzébuth? Ou alors le sous-marin pimp, c’est juste pour faire le coup de la « jolie bagnole pour pécho en soirée ». Faut croire que ça a marché avec Emma Frost.
    Pour enfoncer le clou: Un mec qui peut se balader en étant tout radioactif et qui a un pote qui peut le téléporter n’importe où (et toujours sans aucune reconnaissance préalable), il aurait mieux fait d’aller se faire téléporter, après un fix de nuke, dans toutes les maternités de la planète. Ça aurait été plus rapide, moins fatiguant et plus sécurisé comme façon de réaliser son stupide plan de contamination.
    Mais force est de constater que c’était moins tape-à-l’oeil d’un point de vue scénaristique (et des bastons de mutants dans des maternités ça ferait mauvais genre).

    @Za-neko: Wolverine « est Wolverine », avec ou sans pseudo. C’est un mutant à la base et repérable en tant que tel. Ce n’est pas l’adamantium qui révèle son gène mutant mais plutôt à cause de ce pouvoir q’un fieffé coquin essaye de voir si c’est possible de lui couler de la fonte dans les os pour le transformer en Terminator (Le mec est déjà increvable, je vois pas l’intérêt de le blinder encore plus mais bon. Là c’est un peu comme mettre un aileron ou des jantes alus sur un tank…).

    @L’air de Rien: En tant que fan de Marvel, le film devrait te plaire. Il y a de certes de grosses incohérences, savamment relevés ici d’ailleurs, mais le film reste un bon moment, avec moult fan-services et moments de bravoure qui envoient du pâté, si ce n’est dans le cerveau, au moins dans les yeux. Et finalement on n’en demande pas plus à un divertissement populaire adaptant un autre divertissement populaire.

    • @PaM : Tu as mal interprété ma phrase : je sais bien que Wolverine est mutant tout petit (il tue d’ailleurs son propre père avec ses griffes, alors en os) ; ce que je veux dire c’est qu’il ne porte pas encore le nom de Wolverine ; c’est juste Logan puisqu’il choisit ce surnom après son « adamantiumisation »
      (ben quoi ça peut faire classe des jantes façon tuning sur un char ^^)

      • Et puis surtout dans sa premiere appartion en BD, Wolverine s’appelait the Badger (le Blaireau) et n’avait pas de griffe retractable, en adamantium ou en os, mais seulement des gants avec des griffes. Pendant longtemps il s’est appele Serval en Francais (pendant longtemps, avant de prendre des cours d’anglais j’ai donc pense que Wolverine ca voulait dire Serval), parce qu’il faut bien avouer qu’avec son costard, il ressemblait plus a un chat qu’a un blaireau… :)

    • d’ailleurs l’adamantium de Wolverine monopolise pas mal son gène mutant (surtout le pouvoir auto-guérisseur) car son corps le rejette sans cesse
      (d’où surcharge quand Magneto lui enlève puis après une phase out régénération ultra balèze au point que Xavier préconise de décapiter Wolverine et séparer la tête du corps si jamais il pétait les plombs)

      et sinon il a effectivement démarré comme simple péquin (mais avec des griffes sur ses gants et en se frittant rien moins que Wendigo et Hulk)

      (la « traduction » Serval n’était pas si mauvaise quand on voit l’animal en question niveau oreilles et Glouton ou Carcajou (traduction réelle de Wolverine) ça fait moins classe quand même)

  23. Je vois que vous ne vous êtes pas essayé à orthographier correctement « Rebecca Black » !

    Si je jugeais cet article à sa capacité à m’inciter à ne pas aller voir ce film, je lui donnerais 10/10 !

  24. « Finalement, il se dit qu’il aurait dû se contenter de ses gros pieds et se mettre au basket. Mais c’est un peu tard, parce que là, il a plutôt une grosse tête de félin, des envies de grimper aux murs, de niquer les rideaux et de déféquer dans une caisse en plastoc. La vie est dure pour les fauves modernes. J’espère que le professeur Xavier va le faire tatouer et vacciner. »
    Et castrer!

  25. Bien le bonjour,

    C’est avec assiduité et intérêt non feint que je me délecte de chacune de vos interventions… Juste une petite chose me hérisse… Ce terme :
    <>

    Certes, pour une personne ayant à peine plus de connaissance qu’un bigorneau, on sait que le fameux camp est nazi ou allemand en territoire polonais…
    Mais n’oublions pas que ce raccourci est sujet de polémique outre atlantique et que les « ignorants » de notre histoires sont partout !

    A titre indicatif, les seuls camps de concentration polonais sont ceux créés (enfin, réutilisés) entre 45 et 47 par les très lumineux nouveaux leaders polonais pour y placer allemands et opposants polonais au nouveau régime… (Lambinowice par exemple).

    Enfin, bon je dis ça …

    • Mince, certains mots ont été virés
      Je parlais de ceci :
      un camp de concentration polonais

    • Ou alors, en sortant cette réplique, « Allons ! A l’époque, nous étions tous dans le même camp ! », on peut se dire que ce sont des juifs faisant … de l’humour juif !

  26. On m’explique pourquoi Shaw dézingue Darwin avec le laser de Havok, et que ce dernier est épargné ? Il fallait absolument qu’un Blanc survive à un Noir dans ce film ? xD
    Je n’ai pas vu le film, mais vu le nombre de mutants qui n’apparaissent pas dans les autres opus, on peut croire qu’ils vont mourir/quitter le groupe dans… une suite ?!
    Et Moira, qui n’est pas une mutante (sinon elle aurait été repérée par C. Xavier), rejoint la bande anti-non-mutants de Magnéto ? Pourquoi ? Elle est censée avoir tout oublié à propos de Magnéto et sa bande de méchants, et la CIA ne va tout de même pas lâcher un agent qu’ils sont sûrs d’avoir affronter la menace Shaw/Magnéto ! D’ailleurs, pourquoi effacer la mémoire à une alliée « inestimable » (contact avec la CIA, quoi) qui aurait pu servir leur cause en les représentant au gouvernement, plutôt que se cacher ?

    • Parce qu’il est génial et que son esprit travail à une telle hauteur qu’il nous est impossible d’entrevoir ses plans. Ou alors Le scénario est bidon. Au choix.

    • Euh, non, je ne crois pas que Moira rejoignent Magneto & co, à la fin. Tu ne confond pas avec Emma Frost ?

      • Ha oui certes, je n’avais pas vu ça. Ulter, a quel moment tu as vu Moira rejoindre les méchant?

  27. « Charles et Xavier, connaissant le plan du méchant, ils le soupçonnent d’être présent en personne sur la zone […] »

    -> Charles et Erik

  28. Une question après cette lecture, comme à l’accoutumée fortement réjouissante :

    Mais à quoi sert le pouvoir de la femme diamant ? Je veux dire le diamant quand on est fait prisonnier par un mec qui maitrise le métal, ça peut devenir utile. Est-ce qu’elle s’en sert à un moment du film par ce que d’après votre odieux spoil elle a l’air uniquement de servir de déco. (et puis diamant + télépathie, je ne suis pas expert en génétique mais ça doit pas être la même mutation, bref aucune logique…)

    Mince, je vais devoir aller voir ce film…

    PS: Magneto, Anakin Skywalker même combat ! (Passons dans le camps de ceux qui ont buté ceux qu’on aime, juste pour les plomber avec nos capacités de raisonnement inférieure à une Loana désimplantée)

    • Visiblement, quand elle est sous forme diamant, elle peut couper le verre (c’est bien pratique) et la glace (pratique aussi quand on est dans un sous marin parqué quelque part sous la banquise) et elle renvoie les ondes mentales. Donc Charles ne peut pas lire dans sa tête quand elle fait ça.

      Sinon, faudrait Wikipédier « Emma Frost » pour en savoir plus. Ce que je vais faire quand j’aurai envoyé ce commentaire, histoire de voir si j’ai tort et/ou si le film a déconné.

      • En fait la transformation en diamant est sa seconde mutation. Dans la BD, ils ont sorti ça il y a quelques années, sans doute dans une tentative un peu bidon de redonner une nouvelle jeunesse aux mutants. Donc en fait, les mutants subissent une deuxième mutation (comme le fauve qui n’avait pas une tête de lion au départ mais une tête de gargouille/orc on hésite encore. Pas de pot, sa seconde mutation ne l’a pas rendu plus attirant), mais uniquement certain (on sait pas comment ça se déclenche) et pas au même age, ce qui permet d’inventer a peu près n’importe quel scénario sans avoir a vraiment s’expliquer.
        Inclure ça dans le film ne sert qu’a la déco et ça donne encore moins de crédibilité au scénario. M’enfin bon, on n’est plus à ça près.

    • Alors là je me doit d’objecter!

      Anakin Skywalker, c’est:  » tu es une brute surpuissante, ton idéologie et tes objectifs sont diamétralement opposés aux miens, tu est un connard qui m’a manipulé depuis le début, et tu a buté ou t’apprête à buter tous mes collègues/compagnons/amis. Je décide donc de rejoindre ton camps parce que, euh… parce que. » (moi-même, je dois confesser que je n’ai pas encore compris).

      Magnéto, c’est plutôt: « tu es une brute surpuissante, tes objectifs sont rigoureusement identiques aux miens, et tu as déjà réuni pas mal de facteurs pour les accomplir. Par contre, tu est un connard qui m’a manipulé depuis le début, et tu as buté tous ceux que j’aimais. Je décide donc de profiter de ta vulnérabilité pour te descendre et prendre ta place de leader, minable. Et au fait… Sympa, ton casque. »

      Cet aspect de magnéto est un des rares points logiques du personnage dans ce film, alors autant en profiter.

      • Pour Anakin, il faut lire le bouquin de la Revanche des Sith. On est très loin au-dessus du niveau du film, tous les petits délires à la Lucas (R2D2 qui bute deux super droids à lui tout seul, Grievous en phase terminale, l’humour droid…) ont été virés, les conversations rallongées, le combat final écourté et surtout, ça se tient !
        Bon, sauf le crash du vaisseau séparatiste sur Coruscant au début, mais ça, c’était tout bonnement irrattrapable.

      • Sauf que Anakin est pour la paix et que le futur empereur la lui fait miroiter (au prix de la mort de tout les jedis et de la fin de la liberté, mais ça il ne le sait pas encore), que Palpatine lui promet la vie éternelle (qu’il atteindra à travers la Force, mais ça Palpatine il avait pas le pouvoir de l’amour pour découvrir comment faire), parce qu’il souhaite sauver sa copine. Palpatine est un seigneur sith des plus convaincant, donc pousser un gringalet pas très futé à te rejoindre, quand tu arrives à berner la totalité des grands maitres jedi, c’est de la gnognote.

      • Moui … ceci dit, au vue des décisions outrageusement stupides et ridicules que prennent les maîtres Jedi dans « La revanche des Sith », on a pas besoin de les berner, ils se torpillent tout seuls.

  29. Cher Connard,
    il me semble que vous mystifiez ! Au début du film, après que Shaw ait tué Maman Magneto, ce dernier ne montre aucune sympathie à l’égard du bon docteur, il ne lui donne pas la main et n’accepte aucunement une quelconque amitié avec lui, et encore moins d’être adopté. Il ne dit rien, Shaw pose juste sa main sur son épaule avant de partir, et c’est tout, mais le gamin ne semble pas franchement ravi… Vous mentez donc, Odieux (je peux vous appeler Odieux ?), vous méritez le fouet !
    Et s’il ne tue pas Shaw au lieu de tout casser, c’est qu’il ne contrôle pas encore ses pouvoirs, comme la scène de la pièce le démontre.
    Ah, une dernière petite chose, Raven se surnomme Mystique et non Mystik, du moins dans la version française.

    Sinon, c’est du grand art, même si j’ai bien aimé le film. Non, pas le fouet ! Pas le fouet !!!

  30. Mon cher Odieux,

    délicieux article, de grands moments de « poilage », encore une fois merci.

    Cependant quelques co(q)uilles se sont faufilées que j’ai déjà rectifiées ci-dessous :

    « plutôt que de souligner les incohérence ci-dessus, » => incohérences
    « les documents en russe qu’elle a trouvé » => trouvés
    « quand elle les a vu » => vus
    « malgré les ordre » => ordres
    « les fait réapparaître 100 mètre au-dessus » => mètres
    « Tu les avais pas recruté » => recrutés
    « Ils sont conçus avec avec cette option en série » => un « avec » en trop
    « sur la plage à un moment, Mytik » => Mystik

    Et bien pour la peine, je ne vais certainement pas aller voir ce film si tentant……

  31. Et encore, les incohérences du scénar ne sont qu’une partie du ratage. Parce que bon, c’est chouette tout ce qu’il se passe dans le film, mais c’est pas une raison pour jouer mal et ne pas se préoccuper des dialogues et de la psychologie des personnages. Sans déconner, Magneto, élu meilleur super-vilain de tout les temps il doit son nom à une soirée ou ils ont bu trop de panaché ? Plus des scènes écourtées histoire d’en caser un maximum. Il n’y a qu’à voir comment la scène d’ouverture, Magneto qui pête un boulon (moi aussi j’aime l’humour !) est affreusement bâclée avec un garçon gentil, hein, mais dont les efforts de concentration donnent plutôt l’impression qu’il a du mouiller son pantalon pendant le tournage. Bah oui, sa maman est morte, il va pouvoir commencer l’entrainement avec Her Doctor. Et puis ils nous ont quand même gardé le meilleur pour la fin, le costume rouge intégral, pas du tout du tout ridicule.

    • « Et puis ils nous ont quand même gardé le meilleur pour la fin, le costume rouge intégral, pas du tout du tout ridicule. »

      Oui, mais bon, en même temps… C’est les années 60, quoi.

  32. Bon et puis juste une dernière chose : Shaw absorbe l’énergie cinétique, c’est pour ça que les balles rebondissent sur lui et ne le tue pas. Mais il n’absorbe pas ce qui fait bouger la pièce de monaie … peut-être que le magnétisme est sa crypte tonique à lui, le seul truc qu’il n’absorbe pas, ok, on va dire que c’est bon. Si je lui jette un aimant à la tronche, il s’écroule. Okay pourquoi pas. Mais si son pouvoir le maintient jeune, c’est qu’il régénère ses cellules (même si c’est pas comme ça dans la BD mais bon …). Et la comme il est méga chargé d’énergie nucléaire, il doit régénérer plutôt vite. Donc la petite tranchée faite par pièce, ça ne devrait pas vraiment le tuer comme ça. Au pire il a bien mal, peut-être perte de mémoire et tout ça, mais ça ne devrait pas tuer un homme dont on a démontré pendant tout le film qu’il était indestructible.
    Cette fin m’a rappelé la fin de Wolverine Origins. Un gars qui n’est pas un scientifique décide que si on tire dans la tête d’un mec indestructible avec une balle du même métal qui le rend indestructible, ça va passer au travers et lui effacer la mémoire. Sauf que non en fait. C’est pas parce que je tire avec une balle en acier sur une plaque d’acier que ça va passer au travers. En plus vu que le front c’est pas le mieux pour réaliser un tire parfait en angle droit, la balle ricoche et on se retrouve bien bête. Mais admettons que ça passe, il faut quand même être vachement balèze pour viser la partie qui gère la mémoire.
    Je voudrais tant voir un film intelligent pour une fois, pas de plan foireux qui ne marcherait jamais mais qui marche quand même, pas de personnages qui changent de personnalité et de priorités toute les 5 minutes, rien de bien compliqué, juste quelque chose de logique. Mais bon, au moins j’ai le plaisir de lire les articles de notre hôte.

    • Et le principe du « javelot le plus dur du monde opposé au bouclier le plus dur du monde » a déjà été expérimenté dans les chevaliers du zodiaque…

      Shiryu avait réussi à pêter son bouclier avec son poing. Donc vraiment, c’est une incohérence totalement admise depuis les années 80.

      • … bah de toute façon, vue que le pouvoir de Shaw ne correspond pas à celui qu’il avait dans la BD et que je ne trouve pas de façon de l’expliquer, je laisse là cette incohérence. Excellente référence SammyDay, ça me rappel de bons souvenirs tout ça ^^. Tout le monde sait que Shiryu est un ouf, qu’il pète des chevalier d’or sans même porter son armure, donc c’est vrai que quand on pense à ça, on se dit que bon, oui y’a une incohérence dans ce film, mais cpas grave ^^

  33. <>

    A certains propos de militaires israéliens, on pourrait penser que ce n’est pas si tiré par les cheveux. Ou alors les militaires sont aussi stupides qu’Erik…

    Par contre je proteste vivement, sur le bateau Havok n’est pas arrêté par des marins mais par des fusiliers de marine, aussi les marins de la navy sont-ils parvenus à rester dans leur splendide flegme de grabataire.

    • La citation ci-dessus a été effacée, fichtre. ^^

      « oui enfin toi t’étais victime des nazis : ça parait plus chaud d’avoir ce raisonnement sur les races inférieures, du coup, andouille ! »

      • Tout aussi logique que de souhaiter la mort de tous les arabes. Enfin pour certains israéliens seulement, « dieu » merci.

  34. Je me demandais juste, Sébastien Shaw résiste à toutes les attaques armées car il absorbe l’énergie, mais son costume, lui, il est mutant aussi? Non parce que je vois mal un costume synthétique ne pas se désintégrer au contact d’une grenade ou d’un tire de roquette….
    Sinon très bon article !

  35. « (oui enfin toi t’étais victime des nazis : ça parait plus chaud d’avoir ce raisonnement sur les races inférieures, du coup, andouille !). »

    Là je ne suis pas du tout d’accord, votre logique ne tient pas la route. C’est justement parce qu’il a vécu les horreurs infligées à un peuple opprimé qu’il n’a pas envie de remettre ça avec sa condition de mutant, d’où sa position extrémiste vis à vis des humains qui, dans le film se posent en « race supérieure » vis à vis des mutants qui ne sont guère plus que des animaux (je cite).

    • Je me suis fait la même réflexion mais n’oublions pas que notre Odieux Camarade est le Prince de la Mauvaise Foi (Mêlée) , il n’est donc pas surprenant qu’il. « arrange » un peu certains faits lors de ces spoil’

  36. Très bon article, comme toujours.

    Quelques détails,cependant:

    « Bon par contre, v’la l’explication le lendemain : « Papa, maman, j’ai trouvé une roumaine dans la cuisine cette nuit : allez, maintenant, elle va habiter avec nous ! Hein ? Dis ! Allez ! Steuplé papa, on peut la garder ? Je m’en occuperai ! Je lui donnerai à manger ! Je la promènerai ! Je changerai sa litière, alleeeeeeeeez dis ouiiiiiiiiii !«

    Je parierais plutôt pour un argumentaire du type: « bonjours, mère. La fille dans la salle à manger s’appelle Raven. Vous la connaissez depuis sa naissance. Ses parent viennent de mourir et vous avez décidé de l’adopter. Vous avez l’intention de la considérer comme votre propre fille et de ne jamais lui poser de question sur son passé. Et, au fait… vous êtes un concombre géant. » C’est pratique, la télépathie.

    Concernant Shaw ensuite: oui, indéniablement, deuxième option. Ce mec est con. Abyssalement con. En même temps on a jamais dis que le gène mutant rendait intelligent. Ce type est donc juste un gros abruti naturellement doté d’une puissance de feu monumentale et d’une invulnérabilité à pratiquement tout ce que ses ennemis peuvent aligner en face, qui a réuni une bande de surdoués paranoïaque davantage grâce à une idéologie du type « massacrons ces êtres inférieurs qui nous veulent du mal » chourés à son ex-patron et à l’argument massue « c’est moi qu’ait la plus grosse » (puissance de feu) disponible dans toutes les cours de récré du monde, que grâce à un test de QI.

    Et mine de rien, un demi-dieu psychopathe dirigeant une armée de gros bras dotés de super-pouvoir peut avoir l’intelligence moyenne d’une huitre lobotomisée, ça reste quand même une menace sérieuse.

    Par contre, ça ne fait pas un personnage intéressant. Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir

    « (mais oui mon bon Xavier : toi qui aime tant la vie et l’amour, tu es prêt à livrer une mutante ennemi à la CIA, qui ne la torturera et ne fera aucune expérience sur elle, hein, c’est pas du tout son genre). »

    La encore, je voyais plutôt un truc du style « bonjours général. cette fille s’appelle [strike] pupute[/strike] Emma. Elle est méchante, vous allez la garder dans une cellule sécurisée au fond de votre base. Vous êtes gentils et vous n’avez pas l’intention de l’interroger ou de faire des expériences sur elle, ni de lui porter atteinte de quelques manières que se soit. Et, à propos… vous êtes un concombre géant (bon, vous me direz, dans ce cas là, ça ne changeras pas beaucoup) ». C’est pratique la télépathie. Par contre, il semblerait que ça marche moins bien sur les autres télépathes (lire les pensées ça va tant qu’elle est consentante, mais il y a des chances que la manipulation soit un peu plus compliquée.)

    Au niveau des manipulations du Méchant et le fait qu’il arrive à influencer les deux grandes puissances avec deux généraux, je dois avouer que je suis resté songeur. Du style « okay, j’ai une idée! Je vais faire un film sur des superhéros de comics Marvel (s’adressant en premier lieu à des djeun’z et des geeks, donc)… les X-men, par exemple… dans lequel on verrait le grand méchant manipuler un par un chacun des 65535 mecs importants des grandes puissances les uns après les autres. Avec un quart d’heure chacun, pour qu’on ait bien le temps de filmer en gros plan les débats idéologique, les tractations financières compliquées et des scènes psychologiques super transcendantales « … Ou alors on en montre deux (les deux seuls fois où un héros passaient dans le coin, par exemple) et on se contente de suggérer les 65533 autres.

    « C’en est à se demander pourquoi on a attendu pour inventer le GPS. » Facile. Le Cerebro est j’en conviens un outils fort pratique, mais quand on a commencé à envisagé la production en série, ils se sont heurtés à un petit problème de matière première (en plus, les mecs chargés de l’approvisionnement avaient tendance à se prendre assez vite pour des concombres géants).Du coups on a dû attendre de pouvoir remplacer les télépathes par un bon vieux réseau de satellites.

    « les mutants du professeur Xavier, que la CIA connait vu qu’il leur a fait un exposé complet, sont cachés dans la résidence Xavier dans laquelle Charles Xavier a grandi, indiquée dans l’annuaire à la lettre « X » et qui en plus est sur une propriété gigantesque et immanquable, à côté d’une gigantesque parabole qui a bougé suite à un phénomène mystérieux l’autre jour. »

    ‘Faut relativiser: 1) la CIA sait quedalle au sujet des mutants vu que le professeur a refusé de leur filer la moindre information, et que les seuls agents à les avoir côtoyés (à l’exception de miss amnésie) se sont fait tailler en pièce par les méchants. 2) Un gros manoir paumé en plein milieu du Minnesota , inscrit sous un faux noms et dont personne a entendu parler, ça n’attire pas forcément l’attention de la CIA. 3) pour la parabole, par contre, ils ont remarqué. Le FBI a même envoyé Fox Mulder pour enquêter, mais il est revenu sans résultat probant, à part quelques propos incohérents sur des enlèvements extraterrestres. L’affaire a donc été classé « X ». (Oui, bon… au moins, ça expliquerait pourquoi Mulder dispose de l’intelligence moyenne d’un concombre géant…)

    • Excellente contre-abalyse. J’applaudis.

      Accessoirement, un curieux détail semble avoir échappé à l’Odieux : les cerceaux energétiques de Havoc ne sont plus mortels une fois utilisés sur les méchants. Riptide s’en prend un en plein dans la face, décolle d’un mètre, se bouffe un mur et se relève comme si de rien n’était.

  37. J’avoue sans honte que ma première pensée en sortant du cinéma fut « Bon c’était bien cool, vivement l’article de l’Odieux Connard ».
    Merci, donc :]

  38. pour la scene de la cuisine, charles decouvre qu’il n’est pas le seul mutant, et le fait de trouver  » mystique  » le « force » à l’inviter à rester chez elle. après en pour convaincre les parents, pas de problème : il le fait grace à son pouvoir qu’il semble maitriser à peu près.

    • Charles Xavier n’utilise que très peu son pouvoir pour des raisons éthiques. Et là, il irait manipuler mentalement ses propres parents ?

  39. En fait, dans mon premier commentaire, il y avait encore une faute,  » […] sur la plage à un moment, Mytik <== (C'est Mystik, non?)

    Voilà, voilà! Bonne continuation! ^^

  40. Je ne comprends pas les commentaires de certains.
    En résumé, vous êtes d’accord que le film est totalement incohérent mais vous l’avez quand même beaucoup aimé. Qu’est-ce que vous recherchez quand vous allez au cinéma ? Des effets spéciaux avec renforts de moultes explosions ?
    J’ai peut-être un esprit primaire mais pour moi l’équation est simple : quand le scénario d’un film est nul, le film est nul.

    Une autre aberration : la CIA met à la disposition du professeur Xavier un laboratoire pour qu’il entraine les mutants. Et à la fin, la CIA ignore où se trouvent les X-Men sans même faire de lien avec Xavier qui pourtant leur a révélé l’existence des mutants, a entraîné certains d’entre-eux et a eu une part non négligeable dans tous les évènements ???
    J’ai lu aussi : « La CIA ne garde pas de traces des mutants découverts par Xavier. C’était l’une des conditions pour que Xavier aide la CIA. » Vous croyez sérieusement que la CIA ne garderait pas trace de types aux super-pouvoirs qui pourraient représenter des opportunités énormes ou des dangers mortels ? Dans ce cas, il faudrait virer tous ces irresponsables et en embaucher de plus clairvoyants ! Les comics sont souvent illogiques mais ce film dépasse tout.

    Autre chose : j’entends : si vous aimez les comics x-men, vous aimerez ce film. Là, il faut m’expliquer une chose. Si on aime le comics les x-men, c’est qu’on s’attache quelque peu aux personnages en principe. (même si pour ma part ça fait des années que j’ai laissé tomber les comics). Or comment dans ce cas, aimer un film qui ne respecte que très peu le comics ? Moira MacTaggert n’est pas un agent de la CIA mais une scientifique experte en mutations génétiques dans le comics, Darwin n’est pas noir dans le comics (pas plus que Heimdal dans Thor), etc, etc, etc. Les exemples sont nombreux. Voilà donc un film qui ne respecte même pas le comics et qui fait fi de toute cohérence. Quand bien même les effets spéciaux seraient hyper-méga géniaux, les acteurs beaux à faire mouiller les spectatrices et les actrices bandantes (ou l’inverse), je le répète un film au scénario décousu et illogique est une bouse. Si on sert de la merde sur un plateau d’argent et que certains aiment cette merde car le plateau est joli, tant mieux pour eux.
    Le minimum du minimum syndical que je demande à un film, c’est d’être cohérent.

    Je suis bien content de n’avoir pas gaspillé mon fric et mon temps à aller voir une bouse pareille. Je le regarderai plus tard en vidéo comme tous les nanars que je visionne avec délectation. Quand à l’argument : vous jugez un film sans même l’avoir vu, je fais confiance au résumé de l’Odieux Connard qui, même si parfois fait preuve de mauvaise foi, a toujours une analyse, certes cruelle, mais objective des films.

    • Je te signale que ce cher Odieux Connard a avoué avoir beaucoup aimé Sherlock Holmes, ce qui ne l’a pas empêché d’écrire un billet mordant comme à son habitude…

      Je suis entièrement d’accord sur les nombreuses incohérences du film, mais je ne le considère pas comme une bouse décousue. Pour moi il s’agit d’un film sympathique, divertissant et pas mal interprété. Car si toutes ces incohérences avaient été corrigées, il n’y aurait pas eu de film tout court : si Erik avait tué Shaw à Auschwitz, comment serait il devenu Magneto ? Il n’aurait jamais rencontré Xavier, il n’y aurait pas eu d’école pour mutants et donc pas de XMen… Donc c’est bien gentil de critiquer les incohérences, mais elles s’avèrent parfois nécéssaires. Si au cinéma (ou au théâtre, etc) on ne représentait que le monde tel qu’il est réellement, et ben on se ferait drôlement chier…
      Attention, je ne fais pas l’apologie de films tels que Twilight ou autres, qui eux ont une histoire pourrie et des personnages débiles dès le départ.

      Quant à la fidélité par rapport au comics, il s’agit d’une adaptation, donc forcément il y a des différences plus ou moins grosses, mais cela n’en fait pas une sous merde. Le Shining de Kubrick est à des années-lumière du livre de Stephen King, il n’en demeure pas moins un chef d’oeuvre.

      • Des incohérences nécessaires ?! Désolé mais je n’adhère pas. Un bon scénariste doit être capable de construire un récit cohérent qui ne soit pas chiant. Il a tous les pouvoirs, il peut faire ce qu’il veut de l’histoire. A lui, de ne pas se mettre dans une situation où son récit ne tient pas la route. Il y avait un tas de façon de gérer plus intelligemment la scène entre Lensher et Shaw pour reprendre l’exemple que tu donnes.
        Je dois être trop difficile, mais je ne peux apprécier un film au scénario illogique. Quand on voit les millions qui sont dépensé pour de tels films, et le salaire des scénaristes, ils pourraient quand même faire un petit effort de ce côté là. Qu’il y ait une ou deux petites incohérences, ok, mais visiblement ce film en est rempli.

        Je prends un exemple pour illustrer mon propos : Iron Man 1 : j’ai adoré. (Peu de choses illogiques). Iron Man 2 : j’ai détesté. Un même personnage. Toute la différence était dans le scénario. Soit il se tient, et je parviens à rentrer dans l’histoire, soit il ne l’est pas et je décroche.

        Je n’ai pas dit que parce que le film ne respectait pas le comics, il était mauvais (enfin je l’ai un peu laissé sous-entendre) mais j’ai voulu expliquer que l’argument : « si tu aimes le comics des x-men, tu vas adorer le film » ne tient pas.

        J’aime bien aussi en prendre plein la gueule avec les effets spéciaux au cinéma, mais j’y vais avant tout pour suivre une histoire, m’y laisser entraîner.

    • L’intention était de faire un film fidèle à la trilogie, non aux comics, il aura donc fallu arranger certaines choses (l’équipe de mutants entre autres) pour éviter de générer la confusion pour ceux qui ne connaissent les x-men qu’à travers les films.

      Il serait temps aussi de cesser de croire que le blockbuster divertissant ne peut pas être intelligent, c’est un préjugé fréquent d’ailleurs bien véhiculé par certains magazines français (bonjour télérama).

      Et ce film est divertissant ET intelligent, les remarques d’OC sont souvent justes, mais ne vont naturellement pas mettre en valeur les points forts du film. Ici : http://selenak.livejournal.com/693893.html, on peut lire une analyse intéressante sur les personnages par exemple (la question étant de savoir si on peut considérer Erik comme un héros, Xavier comme un hypocrite seulement, de se rendre compte qu’Erik devient un fasciste, que le pouvoir de Xavier le rend héroïque dans sa passivité etc etc), ici http://critikagogo.over-blog.com/article-x-men-first-class-75499641-comments.html#anchorComment, une critique positive bien construite, et ici encore, http://www.robwillreview.com/?p=8106, une critique en anglais.

      Bref, ce film n’a vraiment rien d’un navet.

      • Entièrement d’accord avec toi, sauf pour Télérama : il se trouve qu’ils aiment le film, tout comme ils ont aimé Sherlock Holmes, Kick Ass, Xmen 3, et même Benjamin Gates… donc qu’on arrête avec Télérama, ce ne sont pas que des amateurs de films arméniens muets en noir et blanc !

      • C’est vrai que Télérama aime beaucoup les films d’auteurs… d’un autre côté ils sont un peu les seuls à les promouvoir, avec Les Inrocks peut être et les Cahiers du Cinéma (si si, ça existe encore !). Mais il faut aussi avouer que des films comme Camping tendent un peu le bâton.

        Et puis un magazine, c’est des critiques différents, avec leurs avis propres. Par exemple, j’adore Télérama (j’ai appris à lire avec…) mais je déteste son rédac chef, Pierre Murat, qui incarne tout ce qu’on peut reprocher à son magazine, tandis que j’adhère parfaitement aux autres critiques, et notamment G. Odicino qui est « spécialisée » dans les blockbusters et autres proies de ce cher OC et qui arrive à bien séparer les navets (Nicolas Cage, Twilight…) des autres films sympas (Sherlock Holmes etc).

  41. Bon par contre si Mystique réussie à se transformer en Shawn sans se gourer c’est que ce cradingue a les même vêtements que quand il est venue les attaquer, c’est à dire son costard et son casque. Bon elle a eu du pot qu’il soit resté le même mais ce n’est pas incohérent du coup.

  42. Tiens, y’a du mordant, par ici.

    « Une autre aberration : la CIA met à la disposition du professeur Xavier un laboratoire pour qu’il entraine les mutants. Et à la fin, la CIA ignore où se trouvent les X-Men sans même faire de lien avec Xavier qui pourtant leur a révélé l’existence des mutants, a entraîné certains d’entre-eux et a eu une part non négligeable dans tous les évènements ??? »

    La CIA sait que le professeur Xavier est un des mutants (le seul dont ils connaissent l’identité, sans doute). Mais là encore, un manoir paumé dans le Minnesota, un faux nom, deux ou trois manipulations mentales et hop! Introuvable.

    « Vous croyez sérieusement que la CIA ne garderait pas trace de types aux super-pouvoirs qui pourraient représenter des opportunités énormes ou des dangers mortels ? Dans ce cas, il faudrait virer tous ces irresponsables et en embaucher de plus clairvoyants ! »

    Oui, je crois que la CIA (d’ailleurs, une faible portion – qui se fait au passage réduire en bouillie durant le film), n’aurait pas réellement intérêt à essayer de doubler un mutant décidant généreusement de leur filer un coups de main et accessoirement capable de lire dans leurs pensées. Cela étant, vu l’intelligence des vrais, il y a effectivement fort à parier qu’ils essayeraient quand même, mais je ne suis pas convaincu qu’il s’agirait là d’un signe de clairvoyance.

    « Darwin n’est pas noir dans le comics (pas plus que Heimdal dans Thor). »

    Ben oui, que voulez-vous, ils ont des quotas ethniques; et vu que Marvel a pas fait beaucoup de super-héros noirs, ils sont bien obligé d’inventer. Je dis pas que c’est pas grotesque, mais ce n’est héla pas un problème localisé.

    Pour la séparation films-comics, l’élément le plus marquant est à mon avis le fait qu’ils n’aient pas repris l’équipe d’origine (Cyclope, Phœnix, Le Fauve, Angel, Iceberg). D’un autre coté c’était un fait reconnu dès le premier film, et ça n’avait pas empêché les personnages d’être assez proche de leurs alter-ego sur le plan physique et comportemental (cela étant, je ne suis pas un lecteur assidu de comics, je ne saurais donc être catégorique sur ce point). Et, soit dit en passant, je ne suis pas certain que « logique » et « cohérence » soient des composantes fondamentales de l’univers Marvel.

    Enfin, je dois confesser avoir du mal à comprendre comment une analyse peut être à la fois objective et pétrie de mauvaise foi. l’Odieux Connard spoile. . Il enfonce. Il tape la où ça fait mal. Il descend en flamme la moindre faille, réelle ou potentielle.

    Et c’est pour ça qu’on l’aime.

    • Le professeur Xavier n’a pas changé de nom quand il a établi sa base définitive dans son manoir.
      En outre, s’il comptait user de sa manipulation mentale sur des agents de la CIA pour leur faire oublier tout ceci, pourquoi s’être fatigué à leur demander de ne garder aucune trace des mutants ? Il aurait même pu ne jamais se révéler à eux et les manipuler en secret.
      Enfin, le professeur xavier et ses élèves pouvant représenter une menace considérable pour les Etats-Unis (prendre le contrôle mental du président par exemple), moi je n’aurai pas hésité à envoyer une salve de missiles sur son école (il ne doit quand même pas lire dans les pensées des sbires de la CIA en permanence) ou au moins d’essayer de le persuader de bosser pour la CIA (l’intérêt supérieur du pays, etc).

      Je n’ai pas dit que les analyses de l’Odieux Connard était pétrie de mauvaise foi, j’ai dit « même s’il fait parfois preuve de mauvaise foi ». Il y a une nuance.

      Est-ce que « logique et cohérence sont des composantes de l’univers Marvel ? A la base et bien souvent non. Mais encore une fois, tout est histoire de scénariste.
      Le succès d’un auteur comme Frank Miller a été de rendre le plus crédible possible des personnages comme Batman ou Daredevil au travers de récits plus sombres, plus adultes et plus réalistes. C’est ce qu’a essayé de faire Nolan sur Batman aussi et le public a suivi.

  43. Et sinon, elle est passée où l’incroyable énergie nucléaire emmagasinée par Shaw ?
    Enfin, je sais bien qu’il ne faut pas trop en demander niveau cohérence, mais j’avoue que avant de le buter, c’est la première chose qui me serait venue à l’esprit : « et si ça fait boom ? ».

  44. rha, je suis déçuuu, même pas un mot sur la tension homo-érotique flagrante entre charles et erik qui ont fait couiner toutes les yaoistes de moins de 20 ans de la salle de ciné

  45. une seule question s’impose (ou deux): wolverine est-il interprêté par Hugh Hackman? est-il, au pire, en débardeur, au mieux, torse-nu?
    En cas de réponses affirmative: ce film vaut le visionnage.
    Dans le cas contraire (et comme tout autre opus de la franchise X-Men), ce film n’a aucune qualité rédeptrice, quelle qu’elle soit …..

  46. Un truc qui m’a choqué et qui n’a l’air de choquer personne ici.
    Quand Crumb…je veux dire Magnéto fais joujou avec la Reine Blanche en Russie (aka : l’étrangle avec les barreaux du lit en métal) le diamant dont elle est composée commence à se fissurer.
    Et là je dis « WHAT THE HELL?! ». Comment une décoration de lit certainement faite d’un alliage pourri arrive à péter du diamant? L’un des éléments les plus durs de la planète (10 sur l’échelle de Mohs, échelle qui va jusqu’à…10 – Wikithanks) se fait vulgairement malmener par un barreau de lit…?
    Alors soit pupu…Reine Blanche pardon, a menti et est en fait une grosse radasse en cristal au rabais made in Ikéa, soit les russkofs cachaient bien leur jeu avec des lits avec de la peinture à base de diamant dessus (faut du diamant pour rayer du diamant), soit les producteurs en avaient rien à foutre (devinez pour quelle proposition je penche :O).

  47. « L’outil est donc fort pratique : il suffit au jeune professeur d’enfiler un casque pour soudain apercevoir des centaines de mutants dissimulés au sein de la population américaine ; à noter que pendant ce temps, un ordinateur de 1962 d’une puissance d’au moins 8 Ko détecte les coordonnées de chaque mutant ainsi repéré, histoire d’ensuite aller les recruter. C’est très puissant. C’en est à se demander pourquoi on a attendu pour inventer le GPS. »

    Oui, bon..en même temps au départ on parle d’un film sur des Mutants, ce qui n’est pas non plus quelque chose de super plausible..Alors je me doute bien que le scénariste n’a pas reculé devant ce moyen facile de localiser les mutants (parce que bon quand même, il faut que le film avance), sous prétexte que « ah bah c’est bête, en 1962, un ordinateur n’aurait jamais eu assez de puissance pour ça, on peut pas le faire. Flûte alors, on va devoir trouver autre chose »..

  48. Autre incohérence bien sympathique : Xavier est donc paraplégique et dans son super fauteuil roulant avec les enjoliveurs en X à la fin de First Class et Magnéto est désormais un méchant… Mais… au début de X-men 3, alors qu’il est déjà vieux et chauve… Il marche et Erik et lui semblent encore copains…

    Ca c’est de la chronologie respectée.

    Très bon spoil ;p

  49. Aaaah j’aime quand on tient ses promesses. Mais quelle était cette pensée immonde qui envahissait le Professeur au début de l’article ? Je suis bien content de trouver la réponse à la fin, je n’y avais pensé, et c’est à la hauteur du suspense !

    Seulement le lien Youtube ne fonctionne pas. Heureusement il reste Dailymotion (corrigez cela svp il faut que la fin reste impeccable) :

  50. cette arcticle & bien tou comme le film pui pr les gens kil naime pa ou non pa aimer kil ai se faire foutre !! Point

  51. Avec toi Odieux Connard, pas besoin de voir les films. Du grand art de critique-spoiler.
    « Même si pour le coup, on s’est foutu de sa gueule : s’il s’adaptait vraiment pour survivre, il serait blanc. » Magique…

  52. Alors, quelques précisions que j’ai pu relever:
    -Quand Erik attaque le bateau de Shaw à Miami, ils ne se téléportent pas pour la bonne raison qu’Azazel n’est pas à bord. A aucun moment on ne le voit durant cette séquence, il était sûrement parti faire les courses à Tombouctou au mauvais moment. Du coup, sous-marin! (Et puis ça serait dommage de laisser tomber un sous-marin aussi classe).
    -Quand Erik enroule les soldats russes dans du barbelé, et que Charles efface la mémoire d’un seul des soldats: je pense plutôt que ce soldat là était le seul à remuer encore, que Charles a voulu le calmer, et qu’ensuite il ne veut pas que le russe se souvienne de son visage. Voilà pourquoi il lui ordonne « oublie-moi », et non pas « oublie pourquoi tu es enroulé dans du fil de fer qui fait bobo ».

    Bref, malgré toutes ses incohérences j’ai aimé le film, mais j’ai encore plus apprécié cet article. Merci, Odieux Connard!

  53. Je vais tout d’abord confesser que j’ai aimé ce film,hé oui, je confesse aussi que les Xmen étaient mon groupe de super-héros préférés (generation spécial strange). Je suis peut être indulgent avec ce film car après le bouseu Xmen 3, j’avais une forte attente. Donc malgré le fait que j’ai passé un bon moment de cinéma, les incohérences scénaristiques et de script ne m’ont pas échappé. J’en ai même quelques autres à proposer .
    1) Les mutants sont un tres infime minorité parmi la population mondiale, quelles étaient les chances qu’une jeune mutante rentre dans la maison d’un jeune mutant, disons à peu après autant que de gagner à l’euro million. « Mais il y en à qui gagnent me » direz vous. Ah ben oui ,mais quand même
    2) Magnéto et Xavier à la poursuite d’octobre rouge…. ils ont des pouvoirs OK, mais ils ne sont ni Namor ni Triton. Comprenez, comment font-il pour pratiquer du surf sous-aquatique trainés par un sous marin
    3) Vous êtes un mutant avec le pouvoir de vous téléporter,et vous voyez arriver sur vous moult engins explosifs a) vous restez a les regarder s’écraser sur votre tronche ? b) vous vous téléportez vite fait ailleurs ?
    4) Xavier prend le contrôle du commissaire politique, c’est une démonstration d’un pouvoir bien supérieur à celui qu’il devrait avoir dans le film. Pas la prise de contrôle en elle même, mais celui de repérer parmi tous les marins, LE gars qui a acces au gros bouton rouge.
    5) D’accord on est en 1960 mais les missiles et obus volaient ils si lentement vers leur but ? Et tous au même rythme en plus, quel sens de la cohésion.
    6) La scène m’a fait bien rire, mais si on y réfléchi bien (ce qu’il faut en fait éviter de faire), il aura suffit d’un « allez vous faire enculer »de la part de Wolvie pour que Xavier et Magnéto tournent les talons, pas tres motivés les gars.
    7) Essayez de couper ou abimer un diamant avec du fil à couper le beurre… vous voyez à quoi je fais allusion.
    et je repete que malgré tout ça j’ai apprécié le film

    Par contre une petite incohérence relevé par OC qui en fait est tout à fait réaliste : « et comme elle (Moira) a toujours des trucs coquins sous sa tenue de travail (et que coup de bol, elle n’est pas un vieux tromblon) » ben oui des filles comme Moira qui ne sont pas de vieux tromblons ne se baladent pas en petit-bateau masi avec des truc coquins (ça s’appelle des sous-vêtemenst féminins), cette scene était pour le coup hyper-réaliste.

    Question à Mr Odieux Connard : etes vous ou avez vous été lecteur de Comics Marvel ?

  54. Une incohérence qui m’avait sauté aux yeux n’est pas relevée (ou alors je l’ai manqué) : McCoy, c’est le p’tit génie de la bande qui te bricole un amplificateur d’ondes cérébrales avec un radar et des vieux magnétoscopes (sans déconner faut voir le truc) à la Mac Gyver, sans oublier l’avion du futur, et ces machins fonctionnent parfaitement et du premier coup mais quand il fabrique un antidote pour son apparence il se rate et fait exactement l’inverse de ce qu’il voulait ! Sérieux ?
    Et le pire c’est qu’on le voit venir de super loin en se disant « mais ça va quand même pas foirer, ce mec est un génie qui réussit toujours tout ! » mais ça foire et pour le coup je trouve que c’est une incohérence très gênante et qu’on aurait pu éviter facilement (un plan montrant un truc non voulu qui tombe dans la tambouille par accident lors de la préparation par exemple). J’ai trouvé le film divertissant malgré tout, et comme il ne fallait pas s’attendre à plus bah il a bien rempli son rôle.

    En tout cas super article comme d’hab.

  55. Encore une chronique bien réjouissante bien que paradoxalement un peu plus gentille que je ne m’y attendais… Si on s’en tiens à la forme ( scénario -Holocauste nucléaire comme solution à la suprématie humaine !!-, dialogues, mise en scène, maquillages (!!) etc…), c’est quand même une des pires bouses jamais réalisées; mais si on s’attendait ( comme moi, malheureusement!) à une relance de la franchise, c’est une franche escroquerie ! Rien ne subsiste de l’esprit de la BD originale dont les thèmes flirtaient plus ou moins confortablement avec ceux de la S.F. d’Anticipation traditionnelle. Ici, la  » mutation » n’est que prétexte à un foisonnements de « pouvoirs » aussi fantaisistes que mal exploités ( Mystique, Darwin et la Reine Blanche altèrent non seulement leur corps mais aussi LEURS VÊTEMENTS !!); Hank Mc Coy , génie aussi crédible que mal interprété, voit le pouce opposable de ses pieds simiesques lui permettre de courir le 100 mètres en 2 secondes ( quel rapport ?!)… Si on y ajoute le message réac ( et quasiment habituel depuis quelques années) du traitement raciste du moindre protagoniste de couleur ( Darwin passe à la trappe dés le début ) et moralisateur ( Angel change de camp sans hésiter mais bon, c’est normal: elle se dessape pour vivre – et puis elle est trop bronzée pour le public visé aussi… ), hében on a ce truc nauséabond même pas rigolo. J’espère que vous vous déchainerez quand sortira la suite qui semble assez prétentieuse étant donnés les sujets abordés.

  56. « Allons ! A l’époque, nous étions tous dans le même camp ! »

    Nul doute que vous sauriez briser la glace lors d’un diner du CRIF ! Vous êtes vraiment Odieux… Mais j’ai beaucoup ri.

    • Oui enfin, dans un film ça passerait, quoique quelques secondes soient nécessaires pour comprendre. Mais en vrai, hormis pour quelques vieux de 80 ans, il devient impossible de sortir cette vanne aussi facilement. Dommage, nous ne sommes pas nés dans une époque intéressante …

  57. Sinon pourquoi Xavier crie t-il comme un derate en suppliant Magneto de ne pas lobotomiser Shaw alors que c’est lui qui empeche le dit Shaw d’arreter la piece? C’est vrai que si on n’a jamais lu de BD des Xmen sur une periode de 30 ans, si on ne cherche pas trop loin, et si on oublie chaque film avant de voir le suivant, on n’est pas trop gene par les invraisemblances, les anachronismes et les erreurs de physique elementaire (ne serait-ce que lorsque Magneto sort le sous-marin de l’eau la gravitation reprend son du, et un sous-marin de cette taille c’est quand meme pas un poids plume. Mais ca ne semble pas trop etre un probleme pour le petit aircraft… Et le pauvre Magneto capable de porter quelques milliers de tonnes de ferraille doit quand meme se tenir a Xavier pour ne pas tomber alors meme que sa main touche le pylone metallique du train d’atterissage. Bon, les scenaristes n’etaient pas assez payes pour ca :)

  58. oh bin non ubstoppable a disparu de la liste, pourtant un de mes sploilers préféré… Tristesse

  59. Excellente analyse !
    J’ajoute 2 incohérences supplémentaires :

    1) quand le sous-marin fait un triple tonneau sur la plage après avoir été transporté par Magneto, Shaw continue sa petite affaire dans le réacteur nucléaire comme si de rien n’était. Le réacteur n’est pas endommagé? Il ne perçoit pas la secousse? La secousse ne perturbe pas le processus?

    2) tout à la fin Magneto vient libérer Emma Frost et lui dit de rejoindre son équipe. Alors qu’elle a été le bras droit de Shaw pendant des années, sans pouvoir ignorer son passé et ses exactions (c’est une puissante télépathe). Magneto est ultra-vindicatif mais avec elle, on fait table rase du passé?

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