Le Japon, les Otakus et autres trucs instables

Base de Rabaul, 1944

Debout à l’extrémité de la table centrale, le commandant Watanabe réajuste sa casquette, laissant tomber de ses cheveux ras quelques gouttes de sueur qui viennent s’écraser sur le sol en bois tropical dans un bruit moite. Assis tout autour de lui, plusieurs officiers échangent à voix basse, ponctuant leurs propos de gestes désignant telle ou telle position sur l’immense carte du Pacifique sud qui s’étale devant eux. Watanabe ne la regarde guère plus : il la connait par coeur ; les emplacements des aérodromes, les positions des troupes japonaises et américaines, les patrouilles de la marine impériale… il est même capable de voir, en fermant les yeux, tous les détails de ce petit coin corné du plan, sur lequel un officier a posé pour éviter qu’elle ne se replie la figurine en bois du porte-avion Akagi, devenue tristement inutile ailleurs sur la carte. Mais l’heure n’est pas à ce genre de considérations : Watanabe a une importante déclaration à faire.

« Messieurs, j’ai reçu il y a quelques minutes un message particulièrement important de nos services de renseignements. Comme nous le soupçonnions depuis plusieurs semaines, l’ennemi à réussi à infiltrer nos lignes. Plusieurs agents américains sont parvenus à tromper notre vigilance et à placer leurs hommes au coeur même de notre armée. D’après les informations dont je dispose, un de ces traîtres serait ici-même, dans cette pièce aujourd’hui.« 

Un murmure d’étonnement parcourt la salle.

« Qui oserait, sous le regard de l’Empereur, mentir ouvertement ? Qui oserait transmettre à l’ennemi les coordonnées des convois de nos vaillants soldats ? Qui oserait nous regarder dans les yeux chaque matin et nous trahir dès que nous avons le dos tourné chaque soir ? Peut-être… vous, capitaine Akimoto ?
– Bien sûr que non, mon commandant ! Ma loyauté va à l’Empereur avant tout !
– Et vous, Kenkichi, vous auriez un mot à dire ? Il parait que le soir, vous vous éloigneriez du camp sans préciser où vous allez… peut-être allez vous envoyer des informations à l’ennemi ?
– Non, mon commandant ! Je vais prier sur la dépouille de mon cousin, le lieutenant Oda. Son corps est arrivé il y a quelques jours et attend son transport vers Tokyo. »
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L’officier Kenkichi déglutit bruyamment, en jetant un regard paniqué au commandant Watanabe. Celui-ci se tourne vers les fenêtres qui donnent sur l’aéroport, caressant son menton de sa main gantée. Il observe un zéro laissant derrière lui une fumée noire approcher de la piste en toussotant, alors qu’au-dessous de lui il perçoit les techniciens de la base lancer divers ordres et démarrer un camion anti-incendie. Alors que l’avion survole le tarmac à un mètre à peine du sol en continuant de ralentir, il entend le son strident de la sirène du véhicule des pompiers de la base hurler alors que ce dernier se lance à la poursuite de l’aéroplane avant même qu’il ne touche le sol, bientôt rejoint dans sa course par une ambulance.

« Messieurs, je vous crois. La question est donc toujours d’actualité : qui est le traître ?« 

Watanabe, continuant de regarder par la fenêtre le spectacle de l’avion venant d’atterrir, amène la main à son holster pour en sortir son pistolet Nambu de service. Lentement, il le soupèse, le contemple, puis l’arme. Et d’un geste souple, il se retourne et le braque en direction vers l’un de ses hommes.

« Vous avez peut-être quelque chose à dire, lieutenant Super_Sasuke21 !« 

La table est parcourue d’un long gémissement de stupeur.

« Allons commandant : comment pourrais-je être un traître ? Personne n’aime plus le Japon que moi ! Regardez : je lis One Piece, j’ai une Nintendo DS en import, et je joue à Zelda en japonais ! Et puis merde, je fais des efforts : j’ai mis un serre-tête avec des oreilles de chats fluo sous ma casquette d’officier ! Et j’ai fait remplacer mon sabre de service par une réplique de celui de Sephiroth : je ne passe plus les portes, mais bordel, c’est la classe. Par contre, si vous pouviez vite me disculper, ce serait sympa : il y a Naruto ce soir à la télé et j’aimerais vraiment savoir s’il va gagner. »

Watanabe n’hésite pas une seule seconde et tire une balle dans le front de l’otaku. Son corps se renverse dans sa chaise, et celle-ci bascule en arrière avant de s’arrêter brusquement à mi-chemin : la réplique du sabre de Sephiroth faisant béquille, le mort se retrouve dans une position formidablement ridicule.

« Voilà qui est mieux« , s’exclame Watanabe avant de recharger, humant l’odeur exquise produite par les douilles chaudes roulant sur le sol de fragile bois exotique.

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Tiens ? La Japan Expo est en ville.

Cette semaine, la Japan Expo s’ouvre : l’occasion pour les otakus, ces fans du Japon autoproclamés, de venir hanter Paris et son métro de leur silhouettes couvertes de déguisements plus ridicules les uns que les autres (on appelle cela « le cosplay« ), et de montrer à quel point ils sont capables de réduire un pays à la simple expression de ses produits commerciaux : mangas, jeux vidéos, musique de merde, figurines cochonnes et reproductions d’armes de samouraï, et même « tuning japonais » (mes yeux !)… les otakus vont donc se retrouver tous ensemble au même endroit, pour claquer des fortunes dans leur passion, et éventuellement, pour claquer tout court, comme l’espèrent certains, réunis en prière à Notre-Dame-de-la-rivière-Kwaï.

Pour ceux qui ne visualiseraient pas bien le ridicule du truc : c’est un peu comme s’il y avait un salon des Etats-Unis d’Amérique à Paris, qui se présente comme « Le salon de la culture américaine« , et dans laquelle on résume ça uniquement à des trucs ultra-commerciaux : Rebecca Black à fond, déguisements de Ronald McDonald, Nicolas Cage en guest star et comme attraction principale, des centaines de Xbox en libre service. Le tout en dégustant quelques mini-burgers à 12€ pièce et en tirant à la winchester pour faire traditionnel. Et les gens qui fréquenteraient les lieux auraient en plus le bon goût de se dire « passionnés de culture américaine« , genre de propos qui est un coup à se réveiller avec le spectre d’Hemingway ou de Benjamin Franklin dans son pieu.

Bref.

Aujourd’hui, je vous propose donc de découvrir le Japon tel qu’il est perçu par nos amis les otakus, afin de mieux comprendre leur vision de ce pays magique.

Le Japon

Le Japon, ou Nihon (日本) est un pays situé loin, très loin, quelque part à l’Est de nos contrées. Pays à la fois empli de tradition et de modernité, il est l’incarnation du rêve pour de nombreux Occidentaux perdus, tant il semble exotique, mystérieux, et accessoirement, producteur de jeux vidéos, de bandes-dessinées et de dessins animés. Le Japon est constitué de 6852 îles, ce qui est une sorte de paradis pour autistes et asociaux, qui peuvent donc s’isoler du reste du monde pour jouer tranquillement à la 221e édition de Zelda sans être dérangés par des formes de vies humaines (au pire, ils se dérangent entre eux, donc ça ne compte pas). Cependant, l’essentiel du territoire n’est constitué que de quatre îles, dont personne ne retient jamais le nom, à part bien sur les élèves de terminale un peu avant le bac, et encore, 48h. Après, ils ne se souviennent de rien (à part de Shikoku, mais uniquement parce que ça ressemble à une blague scatophile). Les habitants du Japon sont les Japonais, bien que l’on trouve aussi les termes fourmis jaunes, nains, touristes et ninjas dans le vocabulaire visant à les désigner (mais il n’est pas impossible que certaines de ces appellations soient du fait d’Edith Cresson). On compte 127 millions de Japonais sur ce territoire considérablement réduit, ce qui est moult, puisque ça représente deux fois la population française sur un territoire inférieur de moitié. A ce titre, les Japonais rigolent donc très fort et envoient des offrandes en remerciement de son humour à Marine Le Pen à chaque fois qu’elle déclare qu’il n’y a « plus de place en France« . C’est en partie pour cela que ce peuple est célèbre pour sa politesse.

Histoire

Comme tous les otakus le savent, l’histoire du Japon se divise en deux périodes :

– Le passé

– Le maintenant

Le passé

Le Japon est peuplé dès le paléolithique, mais honnêtement, tout le monde s’en tape. En effet c’est une civilisation profondément inintéressante durant des millénaires, puisque figurez-vous qu’elle n’est pas très exotique. Heureusement, très tôt, le Japon va inventer l’honneur et le katana et combiner les deux pour créer un concept mondialement connu : le Captain Samouraï Flower.

Alors, me direz-vous, bande de mécréants « Et qu’est-ce que ça a de particulier, un samouraï ? C’est pas juste un chevalier ? » ; nenni, fripons, c’est bien plus rigolo : le samouraï est une sorte de chevalier, mais avec une épée que l’on appelle katana, ce qui change tout, et surtout un sens de l’honneur fort intéressant, puisque celui-ci est poussé si loin, qu’il est considéré que celui qui n’a pas d’honneur ne mérite pas de vivre (l’Otaku qui prend le métro déguisé en soubrette ou en personnage d’Evangélion en est un bon exemple). Il serait malvenu de ne pas illustrer mon propos, alors permettez-moi de vous citer quelques exemples : celui qui fuit à la bataille mérite la mort. Celui qui trahit sa parole mérite la mort. Celui qui manque de respect mérite la mort. Celui qui pète au lit mérite la mort (d’où une alimentation essentiellement basée sur le riz).

De fait, l’honneur a une telle place que si autrui ne vous fait pas don de la mort au combat, alors c’est à vous d’en finir. Cela a instauré une très importante tradition de suicide au sein de l’archipel, et qui, c’est regrettable, ne s’est pas assez exportée chez nos amis otakus.

Longtemps, le pays restera ainsi très refermé sur lui-même, ne communiquant que peu avec le reste du monde, en faisant une sorte d’autiste de format international (ce qui explique l’attrait de certains pour ce coin de la planète). Cependant, le Japon ne peut rester isolé trop longtemps, tant c’est un pays qui construit des maisons avec des portes en papier, ce qui protège moyennement l’intimité. Les Occidentaux vont donc entrer en contact avec l’Empire du Soleil Levant et par le biais de divers échanges, le pays va se moderniser fort rapidement : industrialisation, multiplication des armes à feu, installation de chemins de fer (qui ne servent que peu : les Japonais se déplacent essentiellement en courant les bras en arrière ou en sautant de branches en branches)…

Si l’archipel devient rapidement le fer de lance de la modernité en extrême-orient, il s’avère que des tensions naissent et croissent avec les Occidentaux, particulièrement sur la question des ressources : un excellent exemple est la question des femmes, puisque les Japonais constatent que leurs compagnes ne dépassent généralement que peu ou pas le bonnet A, ce qui provoque en eux une certaine frustration ; l’ire nippone culminera au point d’exploser un certain 7 décembre 1941, lorsque l’empereur fait bombarder Hawaï, cette île dans le même océan qu’eux où d’arrogantes jeunettes exhibent leurs formes dans des soutiens-gorges de noix de coco et pagnes de pailles à longueur d’année.

La riposte ne se fera pas attendre, et les tentatives du Japon d’amadouer son voisin américain seront de cuisants échecs : ils essaient par exemple d’inventer le cosplay, pour inviter la jeunesse étasunienne à revêtir un déguisement de Salamèche plutôt que l’uniforme de l’Air Force, mais Washington comprenant la menace ne se laissera pas faire ; les deux premières conventions de cosplay au monde se tiendront le 6 août 1945 à Hiroshima, puis le 9 août 1945 à Nagasaki. A chaque fois, les Etats-Unis les font subtilement annuler. Cependant, malgré la puissance de l’atome, une force aussi maléfique que le cosplay n’est pas totalement détruite, et passera les 50 années suivante à se régénérer : l’époque connue comme « le passé » par les Otakus prend fin avec la défaite japonaise, et une nouvelle guerre va donc commencer : celle des coeurs, avec l’arrivée du « maintenant« 

On lance une mode du Japon, et voilà ce que ça donne

Le maintenant

Après 1945, le Japon comprend que la période des combattants tentant de vaincre leurs ennemis l’arme à la main est bel et bien terminée. Il décide donc de tourner l’ensemble de son industrie vers les nouvelles technologies, et procède à trois changements essentiels :

– Il fait remplacer les katanas par des claviers

– Il réoriente les élèves en CAP Samouraï vers un BTS dessin industriel

– Il supprime la notion d’honneur et la remplace par celle de kitsch

Rapidement, le pays voit des dizaines de nouveaux emplois se créer, tant dans l’industrie que dans le dessin ; les technologies de pointes se développent à vitesse grand V, alors que les mangas et dessins-animés se multiplient. C’est une occasion inespérée pour l’empire de développer sa propagande, que les otakus avalent à longueur de journée. En effet, si l’on en croit les mangas, le Japonais mesure entre 1,70m et 2,30m, est à la fois fin et musculeux, et dispose d’yeux environ 7 fois plus grands que ceux du reste du monde. Son visage est sans défauts, et il se termine en son sommet par une chevelure constituée de pics plus ou moins mous. Lorsque le Japonais se bat, il utilise des épées pesant entre un et huit quintaux, pour une longueur pouvant aller jusqu’à sept mètres, qu’il agite d’une main et sans effort s’il-vous-plaît. La Japonaise, elle, se caractérise surtout par des couleurs de cheveux approximatives allant du bleu au rose en passant par le vert, la mélanine nippone étant visiblement psychédélique ; on peut aussi noter son décolleté, suffisamment grand pour pouvoir y ranger l’épée du Japonais mâle, et éventuellement, garer une ou deux motos sans trop de soucis.

Déferlant partout dans le monde, cette propagande hypnotise et paralyse la jeunesse occidentale, qui reste collée à sa télévision à regarder Sangoku mettre 5 épisodes à coller un coup de poing à Vegeta. Dans le même temps, et afin de s’assurer de ralentir le développement occidental, le pays crée quantité de consoles de salon et de jeux vidéo pour occuper les esprits.

A la fin du XXe siècle, le Japon renforce son offensive mondiale en créant la J-Pop, qui est à la musique ce que l’épilepsie est à la danse. Au début du XXIe siècle, donc, l’archipel est une référence culturelle d’ampleur mondiale, dont les productions ont bercé toute la jeunesse d’une génération. L’otaku vous jurera cependant que sa passion pour le Japon est bien plus vaste que cela : la preuve, il a un set de faux katanas dans sa chambre.

Politique

Le Japon est une monarchie constitutionnelle, actuellement dirigée par l’empereur Akihito. Celui-ci est considéré traditionnellement comme une divinité en soi, au même titre que les Pokémons. Dans le Pokédex, on peut donc le retrouver au numéro 111 (chiffre célèbre pour les divinités bénéfiques), juste en-dessous de Smogogo. Contrairement aux autres Pokémons, il n’est pas possible de le trouver dans les hautes herbes, et il faut d’abord avoir combattu toute la Diète puis avoir obtenu le badge du palais impérial pour l’obtenir.

Chaque année, de nombreux dresseurs tentent de capturer le numéro 111, mais sont abattus par la sécurité du palais alors qu’ils le lapident de pokéballs

A noter que le Japon pratique la peine de mort, ce qui est là encore un point culturel tragiquement absent de la Japan Expo.

Géographie

Le Japon s’étend sur près de 3 000 kilomètres, mais principalement d’îles plus ou moins montagneuses et volcaniques, ce qui est moyennement pratique pour vivre à 127 millions. Heureusement, fort ingénieux, le bon peuple nippon a su s’installer dans les plaines et littoraux qui permettent de profiter de la mer et de ses bienfaits : là, le Japon et l’environnement ne font qu’un ; les courants amènent sur les côtes les rejets industriels venus de Chine, les rejets chimiques issus de Taïwan, les restes de sous-marins d’ex-URSS sabordés à Vladivostok, et parfois, des morceaux de missiles nord-coréens, que ce pays de joyeux farceurs balance régulièrement au-dessus de l’archipel. Oui, le Japon a su s’entourer de ce que la planète a fait de mieux.

Sa position sur une zone particulièrement instable, non seulement à cause de ses voisins taquins, mais aussi à cause de plaques tectoniques, en fait un pays vivant continuellement sous la menace d’un tremblement de terre, d’un tsunami ou d’un nouveau tube d’Aiko Kayo (et après ils s’étonnent de se prendre des catastrophes naturelles, j’ai quand même un petit peu envie de dire qu’ils cherchent). Si l’on dit qu’avant un tremblement de Terre, les éléphants pleurent, dans le cas du Japon, ce sont plutôt les otakus qui couinent sur Facebook. Non pas à cause du bilan, non, mais parce qu’ils ont très peur d’avoir perdu l’auteur de « Romance à Tokutomi High School« , et qu’ils veulent savoir si Ryo va finalement sortir avec Sakura.

La capitale du pays est Akihabara, le quartier des jeux vidéos selon les fans. Et certains vieux ronchons expliquent que ce serait Tokyo au sens large. Pour les deux du fond qui voudraient briller en société, l’ancienne capitale est Kyoto : c’est facile, c’est Tokyo en verlan. Ce qui ne veut pas dire que la ville a été fondée par des mecs en jogging qui crachent par terre, attention les enfants.

Démographie

Un simple schéma suffira pour parler de la population japonaise.

« Geishas » est compris dans la catégorie « Consultants », merci de votre compréhension

Et pour répondre à votre question, oui, les ninjas cotisent à l’URSSAF locale.

Sciences et technologies

Si le Japon est le fer de lance de la recherche dans de nombreux domaines, il en est deux qui sont caractéristiques du pays : la robotique et les baleines.

Les Japonais sont passionnés par les robots : ils en font pour tout : l’industrie, l’assistance, les loisirs… et tentent chaque année d’améliorer leurs technologies dans ce domaine, en mettant au point des androïdes capables de jouer d’un instrument ou de se déplacer comme des humains. Contrairement à leurs voisins américains, leur objectif à long terme n’est pas de créer des T-1000 pour les envoyer dans le passé, mais plutôt de se créer des robots géants, la prochaine étape après le 4×4 : impossible à garer, doté d’équipement inutiles en ville et au quotidien, polluant… ce qui n’empêche pas tout le monde d’en vouloir un pour briller à côté des voisins. C’est vrai qu’aller au travail en robot ou de retrouver une contravention collée sur le cockpit de son bidule pourtant situé à 15 mètres du sol, ça a son charme. Ne me demandez pas pourquoi ça les passionne, c’est comme ça. On avait bien la ligne Maginot, eux aussi auront leur truc inutile (même si on sait bien que le véritable rêve de tout Japonais qui se respecte est de combattre un monstre géant avec son robot au coeur de Tokyo, histoire de passer pour le mâle alpha nippon).

Autre passion de nos amis du soleil levant, les baleines. Bien que de mauvaises langues affirment qu’ils les pêchent pour les manger, les Japonais se défendent en arguant qu’ils ont besoin des baleines pour faire avancer la recherche. Car oui, la baleine a visiblement des secrets technologiques qu’elle refuse de partager avec nous autres humains, la truie. Les Japonais ne font donc que ce qu’il convient de faire dans ces cas là : ils harponnent l’animal, le tractent jusqu’au pont du navire de recherche, puis lui pètent copieusement la gueule en hurlant « Tu vas nous les filer, oui, les plans du moteur à antimatière, dis ? On sait bien que tu nous prends pour des truffons ! » ; la pauvre baleine a beau expliquer que bon sang, elle passe son temps à bouffer du plancton, ça ne prend pas : les Japonais sont obligés de finir de la passer à tabac, avant d’aller en chercher une autre, dans l’espoir qu’elle se montre plus coopérative que la précédente.

Ou alors, ils nous prennent pour des cons. Mais ce n’est bien sûr qu’une hypothèse.

Culture

Si l’on en croit le programme de la Japan Expo, le Japon a une culture particulièrement limitée, qui tient en environ 6 grands points, puisque je préfère faire fi de leur exposition de « tuning japonais« . Miséricorde ; j’espère qu’il y aura une diffusion de Fast & Furious : Tokyo Drift pour illustrer ce pan majeur typique de la culture nippone. Mais allons plutôt voir ce que sont ces 6 points :

Le Manga

Le manga est le nom donné à la BD venue du pays du soleil levant. En général, le sens de lecture japonais est, tout comme le bon sens, contraire au nôtre. Un manga peut raconter quantité de choses, mais on en retrouve plusieurs grandes catégories, telles que l’une des plus populaires chez nous, le shonen, manga destiné aux adolescent qui raconte comment un héros va bastonner tout ce qui l’entoure pour atteindre son objectif. La structure d’un bon shonen se résume ainsi : le héros a un ennemi. Il se bat contre, mais en chie. Heureusement, après d’interminables heures de parlotte et de coups échangés, le héros se déchaîne tant et si bien qu’il utilise une nouvelle technique de combat qui transforme son adversaire en sushi. Il va donc continuer son aventure jusqu’à croiser un nouvel adversaire, contre qui même sa nouvelle technique ne suffira pas. Après des heures de parlotte et de coups échangés, le héros se déchaînera tant et si bien qu’il utilisera une nouvelle technique de combat qui transformera son adversaire en boulette de riz. Etc. A noter que le héros de shonen n’abandonne jamais, contrairement au lecteur raisonnable ou à Lionel Jospin, ce qui permet de créer des séries de 70 tomes ou plus, qui demandent le PIB du Togo pour pouvoir être achetées en une fois.

Le shonen est à opposer au shojo, manga plus orienté vers les adolescentes où l’on ne se tape pas dessus, et qui décrit le plus souvent des amourettes lycéennes. Les styles de dessins vont avec : là où dans le shonen, les demoiselles ont une  poitrine qui laisse supposer qu’elles ont leur propre champ de gravité, dans les shojo, les garçons sont très grands, très fins, très effeminés et surtout très romantiques. Jamais ils ne s’exclament « Ce soir, Chidori, je m’occupe de toi, et tu vas enfin comprendre ce que signifient « tremblement de terre » et « tsunami » ma coquine« , ce qui m’emplit bien sûr de désarroi.

Animés

Les animés sont les versions sur écran des mangas. Pour des raisons qui rendraient fous la plupart des gens raisonnables, les animés semblent, malgré leur support qui, comme son nom l’indique, devrait être constamment en mouvement, prendre un temps fou à dérouler la moindre action. Du coup, ça avance parfois encore plus lentement que les pages d’un manga, ce qui est paradoxal. Les héros d’animés sont par ailleurs profondément débiles et monomaniaques, et auraient probablement leur place dans un épisode de Corky. Ce qui rend d’autant plus intéressant le fait que nombre d’otakus se déguisent en eux à l’occasion de la Japan Expo. Les animés sont aussi la preuve que la propagande nippone tourne à plein régime : d’après ce que l’on peut voir sur les écrans, le Japonais qui combat a le temps, entre deux tatanes, de réfléchir à douze trucs, de penser aux dix derniers coups et de les expliquer plus ou moins scientifiquement, et aime raconter sa vie. Il n’hésite par ailleurs pas à avoir des flash-backs en boucle sur ce que son pote Michou lui a raconté il y a 10 minutes.

Hentai

Le hentai est le manga/anime erotico-porno japonais. On le distingue essentiellement des versions européennes pour une bonne raison : quand la secrétaire a un problème de photocopieuse, ce n’est pas le réparateur qui vient s’en occuper, mais plutôt des tentacules. A force de vivre sur une île, de coupables passions avec des fruits de mer ont dû se développer, tant il semble que les tentacules aient de place dans ces oeuvres : un problème de tuyauterie ? Mon dieu, un tentacule avec un BTS ! Besoin de cours particuliers ? Un tentacule avec son CAPES débarque ! Et je ne parle pas de tous les tentacules qui occupent des postes importants dans l’administration japonaise.

Parfois, l’otaku aimerait bien avoir des tentacules.

Particulièrement parce qu’avec, il serait super fort à Mariokart.

Monsieur Cthulhu, amateur de Hentai

Jeux vidéos

Il serait impossible de faire une liste fidèle et exhaustive de ce que l’archipel a produit, mais nous retiendrons essentiellement quelques exemples symboliques tels que Mario Bros, Zelda (ou les aventures d’un mec qui se fait piquer sa meuf à chaque épisode, m’est avis qu’elle n’est pas contre), Street Fighter (l’otaku est très fort en baston, mais uniquement en faisant croix croix carré) ou Dead or Alive, un jeu où mystérieusement, il n’y a quasiment que des combattantes qui poussent de petits cris en se tirant les cheveux. Le tout en bikini, bien sûr.

Figurines à la con

Pour éviter que les Occidentaux ne continuent de se reproduire, l’industrie nippone a créé le tue l’amour ultime : la statuette/figurine représentant un personnage d’un univers fictif. Grâce à elle, tout le monde peut, en un clin d’oeil dans votre tanière, constater que votre vie mérite d’être achevée dans la minute. Sa vision fait en général fuir les gentlemen et hurler de terreur les gentes dames. Car oui : certains ne se contentent pas des mangas Bleach, des animés Bleach, des jeux vidéos Bleach, ils ont aussi besoin d’avoir des figurines chez eux, ce qui revient à peu près à avoir les goûts de Valérie Damidot en matière d’esthétique et de décoration.

Par un curieux hasard, les personnages féminins ainsi représentés ont souvent des positions plus ou moins suggestives (ce qui n’a bien sûr, rien à voir avec le public visé, qui par ailleurs, entrera dans un cercle vicieux : plus il a ce genre de figurines, plus il a de chance de transformer son nid en repoussoir exemplaire). Lors de mes pérégrinations pour écrire cet article, j’ai ainsi découvert une statuette livrée avec sa « chantilly à lui mettre sur le visage » et sa « fraise amovible à rentrer et sortir de la bouche« . J’ai envie de dire : très classe.

Pour un exemple d’otaku passionné de statuettes du genre, je ne peux que vous envoyer vers ce fabuleux blog qui résume bien l’ampleur du problème. Pauvre homme.

Mesdames et Messieurs, la Culture nippone

Cosplay

Le Cosplay est l’art d’avoir l’air le plus bête possible en un minimum de temps. Cela consiste à s’habiller en personnage de manga, animé ou jeu vidéo avant d’aller trouver un photographe pour immortaliser sa bêtise. En période de Japan Expo, les cosplayeurs prennent le métro directement déguisés, hurlant au monde qu’il est grand temps de les abattre pour les empêcher de souffrir. En général, le seul intérêt du cosplay est la recherche du panel de boudins qui se sont mis en tenue sexy, ou de gringalets habillés en combattant barbare. Si le ridicule ne tue pas, le cosplay mérite la mort.

Musique de merde

Rebecca Black est probablement une sorte de Mozart moderne comparée aux pontes de la J-Pop.

C’est dur, je sais, c’est inimaginable, mais dites vous que rien qu’en tapant « J-Pop » dans tout moteur de recherche qui se respecte, il y a de fortes chance que votre ordinateur se mettre à vomir de la bile par ses enceintes et à faire des 180 degrés avec son écran tout en affichant des images infernales ; on peut le comprendre, quand par exemple, on tombe sur ça. Personnellement, j’ai convulsé un petit moment en mettant du sang partout avant de réussir à arrêter ce qui ressemble fort à une diarrhée musicale (et encore, je cherche pourquoi j’emploie le terme de musical). Pour des raisons inconnues, le concept a touché d’autres principes, comme le J-Punk (brrrr), fournissant ainsi quantité de matière à une autre invention japonaise : le karaoké, ou le truc qui n’a été conçu que pour que les gens se ridiculisent. Et après ça, ne le dites pas que ce pays ne cherche pas à plonger le monde dans les ténèbres.

Langue

Le japonais est une langue qui se traduit à l’écrit par trois alphabets : les kanjis (les fameux signes qui désignent des mots), les hiraganas (qui permettent de préciser certains trucs tels que la prononciation d’un kanji inconnu au bataillon) et les katakanas (qui désignent les mots étrangers). Cependant, ce dernier alphabet est bien moins sérieux que les deux premiers, puisqu’il sert à écrire les mots aussi mal prononcés que le font les Japonais qui n’ont pas pris anglais seconde langue.

Ainsi, si vous cherchez dans un dictionnaire de katakanas un mot étranger, il vous faut penser japonais : virer les « R » de vos phrases, remplacez les par des « L », puis, insérez des « U » de manière aléatoire partout, même dans les mots où il y en a déjà et où il n’y a plus de place.

Ainsi, un « Bus » devient « Busu » ; une voiture de police devient une « Pouliss-karu » et le « Brésil » devient « Roberto no Captain Tsubasa » (mais attention, là, il y avait un piège).

Ainsi, le japonais est une langue qui parait plus effrayante qu’elle ne l’est ; elle comporte ses propres règles, comme par exemple dans l’utilisation de suffixes pour montrer le respect porté à autrui : -Sama pour signifier la déférence envers plus respectable que vous, -San pour le respect simple, et -kun pour quelque chose de petit et/ou mignon. Par exemple, vous direz « Odieux-Sama« , « Jean-Jacques-San » et « Nicolas Sarkozy-Kun« , en faisant bien attention de retirer toute notion de mignon dans ce dernier cas.

Dernière chose, le seul alphabet japonais commun à l’otaku comme au touriste japonais est celui du « Ooooh ! » ; on ne retrouve dans celui-ci que trois mots : « Ooooh ! » (l’étonnement), « Sugoi » (super, bien, joie, youpi) et « Kawaï » (mignon). De là, de multiples combinaison sont possibles : vous êtes étonné par un tour de magie ? « Ooooh, sugoi ! » ; ou vous offre un chiot kikinou ? « Je l’emmène à la rivière Sugoi, kawaï !« , etc. Rien qu’avec ça, vous pouvez bluffer n’importe quel otaku qui se respecte.

Car en effet, l’otaku aime placer du japonais dans toutes ses phrases pour expliquer qu’il connait parfaitement le pays et sa langue. Ainsi, même lorsqu’il n’en a pas besoin, il fera étalage de son savoir ; si par exemple il est allé au Japon et a mangé un bol de riz, il vous expliquera s’être tapé un bon gros bol de « 米 », et se fera une joie de vous préciser que c’est du riz, mais uniquement si vous demandez, car pour lui, tout cela semble tellement évident, hohoho. Ne lui faites pas plaisir : ne lui demandez rien, exclamez-vous « Hoooo, sugoi !« , puis éclatez-lui l’une de ses figurines en résine sur le coin de la gueule. Ça lui apprendra.

Alors évidemment, certains termineront en me disant que je suis caricatural dans cette présentation. Mais qui de moi ou de la Japan Expo l’est plus ?

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Deux soldats entrèrent pour déloger le corps de la chaise restée en équilibre, et le traînèrent avec difficulté vers l’extérieur de la pièce. Watanabe ne regarda qu’à peine la scène, regardant plutôt vers la fenêtre pour observer le reste des zéros qui rejoignaient la base dans un fameux vrombissement.

« Bravo mon commandant ! Nous allons pouvoir surprendre ces maudits américains maintenant que nous avons eu leur espion !« 

Kenkichi avait lâché la phrase d’un ton enjoué, agitant de son bras la baguette en bois qui servait à déplacer les pions et figurines sur la carte. Il fut donc surpris quand Watanabe regarda à nouveau dans sa direction tout en levant l’arme qu’il venait de recharger avant de lui tirer une balle dans le torse. Il tituba lourdement contre le mur, le visage toujours déformé par une expression de stupéfaction, avant de s’affaler contre celui-ci en laissant choir sa baguette dans un son qui sembla curieusement plus fort que celui de la détonation.

« Pour… pourquoi, Watanabe ?
– Parce que c’est vous le traître, Kenkichi. C’est vous qui informez les américains. Je vous ai fait suivre la nuit dernière, et nous avons tout entendu de votre petit entretien. Quant à l’excuse du recueillement sur le corps de votre cousin, elle eut été intéressante si le corps du lieutenant Oda n’était pas déjà en route pour Tokyo depuis bientôt deux jours. 
– Je… non… je reconnais… mais… pourquoi avoir… avoir tué Super_Sasuke21 ? Si vous saviez… pourquoi ? »
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Watanabe s’accroupit à côté de l’officier qui, bien que désormais assis sur le sol, continuait de glisser en laissant une traînée rougeâtre sur le mur blanc.

« Parce que c’était un otaku. Un mec qui pense que c’est aimer le Japon que de s’agglutiner à la Japan Expo déguisé en Naruto, réduisant notre Culture à son expression la plus lamentable. Il ne méritait donc que cela de la part d’un Japonais respectueux de sa patrie.« 

Kenkichi eut un curieux regard.

« Vous… vous avez raison, mon commandant.« 

Puis il acheva de glisser, et tout fut terminé.

213 réponses à “Le Japon, les Otakus et autres trucs instables

  1. Merci bien pour cet article avec lequel je suis complètement d’accord, et pis que même qu’en plus c’est trop chiant les otakus, j’en connais beaucoup trop !

    Et je sais quoi leur envoyer maintenant. Encore merci, Odieux-Sama !

    • Peut-être que « et pis que même qu’en plus c’est trop chiant les otakus », mais cela ne les empêche pas de bien mieux maitriser la langue française que vous, à défaut de parler le japonais.

      • C’était fait exprès, pour donner un air de petit enfant, sombre moule.

    • viens faire un tour la la JEX on va t apprendre les rudiments du respect et de la politesse vu que tu ne semble pas les connaitre…

      • Ouais, te faire casser la gueule par des naruto obèses qui te lanceront des shuriken/shaken/etc… en plastoc merdique vendu 20€ l’unité! Kawai!!!
        (c’est vrai que c’est tentant de les caricaturer ces gens là :D )

        En tout cas je retiens effectivement la définition parfaite et précise d’un otaku par OC : personnes étant « capables de réduire un pays (NDLR: et une culture multi millénaire absolument fantastique pour laquelle j’ai une passion profonde…) à la simple expression de ses produits commerciaux ». Pour moi tout est dit. Admettez au moins ça les gars.
        Quelqu’un qui écoute de la J-pop est forcement un mouton sans personnalité victime d’une mode ridicule. Ça ne peut pas être quelqu’un en pleine possession de son sens critique. Les jap se venge de la merde qu’on leur a toujours vendu en nous vendant la leur. Le malheur c’est que ca fonctionne.
        Je kiffe ENORMEMENT d’oeuvres originales (notez ce mot) japonaises (Ghost in the shell, les création du studio Ghibli, Akira, et plein plein d’autres, que ça soit musiques, films, jeux video ou bouqiins) sans pour autant acheter tout ce qui est a leur effigie et en sortant déguisé en Totoro ou en Batou.

  2. Maitre Odieux-Sama, j’ai des amis Oatku, « fan » du Japon, et qui place des mots nippons dans toutes leurs phrases. D’ailleur, ils n’ont pas d’autres sujets de conversation que le Japon et assimilé (même pas de parler de la situation géopolitique en Zambie du Sud, c’est dire….)
    Que dois-je faire?

      • Tout en sachant qu’ils ne savent pas que 70% des japonais déménageraient s’ils avaient pour voisin un gaijin, et que les otakus seraient incapable de s’adapter au rythme de vie des nippons (rythme de travail, réglements…) c’est pas pour rien non plus qu’il y’a des endroits où il y’a encore marqué « interdit aux étrangers. » (dans leurs boîtes à fantasme par exemple).
        Le Japon ne veut pas d’eux, ça les amusent de voir des abrutis pareil, mais seulement deux minutes…

  3. Bon tu as oublié un ou deux trucs de la culture japonaise (ou alors la Japan expo les laissent soigneusement à la porte pour ne blesser personne) : le karaoké et le Visual Rock.

    Le karaoké, ça c’est de la vraie culture. Parce qu’en fait, tous les chanteurs de J-Pop font du karaoké. Et tous les Japonais font du karaoké. 1+1= ?

    Et le Visual Rock. Ça, ça passe à la Japan Expo aussi. Ça, j’ai jamais rien vu d’aussi beau depuis le Glam Rock. Mais ça le dépasse de pas mal de têtes…

    Petit cadeau : http://www.youtube.com/watch?v=SNynxJXquaU

    J’ai également un Nambu et un Luger pour me protéger.

      • on dirait plutot chewbacca qui a copulé avec un hérisson…
        je remarque que les membres du groupe ont tous un accessoire, plus ou moins textile, sur le bas du visage. sauf le chanteur.
        c’est une erreur !
        (le chanteur ET le fait de ne l’avoir pas baillonné)

  4. Je pourrais me contenter d’un « trop vrai ! » plein de mépris pour le travail fourni mais ce serait du plus mauvais effet. J’argumenterais donc un minimum.

    Merci, tout d’abord, M. Connard, de me rejoindre sur un point : le Japon ne doit pas être réduit à détective Conan et à Olive et Tom, qui sont d’ailleurs les seules choses que je connaisse du Pays du Soleil levant.

    Maintenant, pour rebondir sur votre idée de l’American Expo, je propose une French Expo d’une semaine qui ne durerait cependant que trois jours à cause des grèves. On y exposerait les derniers albums d’Astérix et de Lucky Luke, avec des boulangers qui feraient des démonstrations, les visiteurs se déguiserait en Tom-Tom et Nana, et en musique de fond du Edith Piaf et de l’accordéon. Qu’en pensez-vous ?

    • Pas vraiment d’accord pour le coup. Même si ma haine pour Edith Piaf est sans limites. La Japan expo propose des groupes actuels (et il en existe de très bons comme Doping Panda ou Soil & Pimp session [du jazz en grandes ondes, on est loin de Ronan Luc et Chrsistophe Maé pour le coup]). En cas de Exposition Française, la musique actuelle qu’on leur proposerait, ca serait quoi ? Zaz’ ? La Fouine ? Gregoire ? Benjamin Biolay ? Commençons par balayer devant notre porte…
      Ensuite, pour le me faire l’avocat des otaku, je crois que Japan expo propose un stand de musique traditionnelle japonaise (c’est quoi la musique traditionnelle française ? Ha oui pardon, elle est faite de folklores qu’on dévalorise un maximum, alors qu’ils adoubent de grands musiciens), ce qui est tout à leur honneur et il faut le leur accorder.

      • C’est vrai que la France n’a produit que de la musique folklorique régionale durant son histoire. Comme Chopin, Debussy ou Lully (Non pas la nana de Secret story…) par exemple qui étaient respectivement accordéoniste folklorique breton, petit chanteur à la croix de bois de Montauban et paysan corse fan de paghjella.

        T’es un winner toi :>

    • pas possible! astérix est déjà à la belgium expo et pour Lucky la chance…. je me pose la question si ln’y est pas aussi!!!!
      J’amène le reblochon pour la franchouille expo en tout cas…. quand la essenecéhéffe ne sera plus en grève…

      • Cette expo franchouillarde est une excellente idée. N’oublions pas la boum s’il vous plait (pour ceux d’entre vous qui ont dans les 40 ans). Je vis à l’étranger et lorsque je précise que je suis francaise, une des remarques les plus courantes est encore de nos jours: « Ah, la boum, Sophie Marceau. » Je dois avouer que je ne m’y suis toujours pas habituée.

    • Bien sûr que non. Si on devait faire une French expo, on se rendrait à l’envahisseur (Teuton comme Maghrébin), on violerait des femmes de chambres, et on mangerait des croissants, des grenouilles et des escargots. Le tout en marinière, avec des espadrilles, un béret, et une baguette sous le bras.

      Et on annulerait effectivement au dernier moment, pour cause de grève de tout le monde.

  5. Hann, merci Odieux-sensei ! Fait du bien, une chtite note de blog comme ça, surtout pour moi qui vis actuellement au Japon pour raisons professionnelles. Quand je vois le fric que ces abrutis dépensent en « goodies » au lieu d’économiser et de se payer un billet d’avion pour soit-disant le pays « de leurs rêves », je me dis qu’il y a des balles à sanglier qui se perdent…

    Remarque, c’est tout bonheur pour les vendeurs de merde qui eux se font des couilles en or sur le dos de ces abrutis décérébrés… et ça m’évite de les voir débarquer ici !

    Juste un truc quand même : la vidéo de J-POP que tu mets en lien, là, Airi & Meiri, l’honnêteté intellectuelle me force à te préciser qu’il ne s’agit en aucun cas de chanteuses, mais de deux soeurs stars du porno tendance lesbien incestueux (oui, elles font TOUT ensemble, ces deux-là). Hein ? Quoi ? Comment je le sais ? Mais euuuuuh….. nooooooon !! Odieux-sensei, tu es trop fort pour moi !! Je reviendrai et je me vengerai !!!

    Sinon, en fausse J-POP, t’aurais pu citer ça http://www.youtube.com/watch?v=rW6M8D41ZWU ou encore ça : http://www.youtube.com/watch?v=-tYi4cNhQZw

    Non, non, ne me remercie pas, j’aime te faire saigner les yeux et les oreilles ! :)

    • Je vois pas trop le reproche sur les goodies.
      C’est pas plus con que de collectionner les timbres.
      Après, c’est comme tout, faut voir ceux qui ont de la mesure, et ceux qui n’en ont pas.

      • Si collectionner des timbres t’empêche de te rendre a la poste du coin ou au salon international du timbre, si, c’est complètement con…. désolé.
        Là je suis d’accord avec la demoiselle.
        Pour prendre mon cas perso, je pourrais passer mon temps a collectionner tout ce qui a attrait a l’aviation et m’acheter un simu de fou furieux a crédit… mais perso je préfère piloter et passer mon temps dans des assoc ou il y a de vrais avions.
        Chacun son truc.

  6. Ouais, mais attendez!! le japon c’est un pays avec plein de gens cools! ils sont vachement ouvert d’esprit par rapport à nous, petits blancs occidentaux. Bon, Nanking et l’unité 731 c’est qu’un détail…hein, tout petit. même si Hitler à côté de ça c’est de la gnognotte, et même s’ils le reconnaissent pas encore! même si c’est l’un des seul pays où les boys bands pour pouffe se pament sur scène en uniforme nazi, parce que c’est « kawai ». : )

  7. Cher OC, merci…
    Merci pour cet article nocturne qui est venu à point nommé égayer une fâcheuse insomnie.
    Merci pour ce regard acide sur la culture japonaise, j’avoue, je serai pour la seconde fois à la JE ce week-end, où j’accompagnerai ma progéniture (eux comme moi en civil et sans costume !). J’avoue aussi mon goût honteux pour quelques anims bien choisis.
    Je préciserai toutefois que vous avez oublié cher OC, de préciser l’immensité de cette foire qu’est la JE. Foire qui est à déconseiller à toute personne souffrant agoraphobie ou d’autisme sévère… Tiens j’y pense… Que font les otakus là-bas alors ??? Seraient-ce des simulateurs ??
    Bref, encore une fois un article bien léché comme je les aime !

    Oh… Oserais-je jouer le vil démon tentateur ?
    Oui j’ose : J’ai croisé au détour d’un lien, le teaser de « la planete des singes – le commencement » (ou un titre fleurant bon la bouse dans le meme genre) la sequence est courte comme pour tout bon teaser qui se respecte… Mais vous devriez adorer le spoiler lors de sa sortie… Il est prometteur !
    Bonne nuit !

  8. Hum, dites-moi, ô dieu connard, ce fameux commandant Watanabe, ce ne serait pas une référence au film « Lettres d’Iwo Jima » ?

    Et, en parlant de références, votre somptueux article est si précisément détaillé, si profondément fouillé, que je vous soupçonne – tout en tenant compte de votre jeune âge – d’avoir été bercé à la Snes et aux épisodes de DBZ du club Dorothée. J’en mettrais mon petit doigt à couper !

    Et puis attention Odieux-Sama, quand on parle de manga ou d’animé on parle aussi d’Hayao Miyazaki. Et qui dit Miyazaki dit Joe Hisaishi. Et qui dit Hisaishi dit Takeshi Kitano… Bref, cela nous écarte de la J-Pop et des androïdes géants.

    Bon, et enfin, quitte à rendre hommage à notre seigneur noir Cthulhu via South Park, ces petits malins ont une autre explication de la haine que les Japonais portent envers les baleines et les dauphins : http://www.south-park.me/whale-whores/#more-1061

    Bon, allez, c’est pas tout ça, mais le dernier volume de One Piece sort dans une semaine…

    sayônara

    • Et oui, même Takeshi aime manger de la baleine. : )
      Tu as oublié de mentionner que c’est un pays où il est commun de faire monter les enchères sur des petites culottes sales, et à autoriser les cassettes vidéos suggestives sur des fillettes de 5 ans. Heureusement que ce côté tordu soit bénéfique à certains de leurs artistes.

      • Ah mais le côté « Hilter c’est kawaî » et « j’aime regarder des gamines de 5 ans se faire défoncer par 40 tentacules » est une preuve de bon goût certaine, dont nous aurions tort de ne pas tirer des leçons.

      • peut-être bien, mais ça m’enlève pas la conviction que le style « staline’s alive » est vachement plus in.

      • je plussoie, je congratule trés cher. Je ne te dénoncerai pas au Parti.

  9. Étant moi-même une « otaku » je ne peux qu’être indignée évidemment. J’ai toujours trouvé ce blog très sugoii mais subitement on vient de sombrer dans le saite et malheureusement d’Odieux-sama vous voilà passé à Odieux tout court. D’un autre côté en plus de la colère et de la haine, vous m’inspirez également beaucoup de pitié. Quel dommage en effet que vous soyez passé à côté de toute la richesse d’oeuvres littéraires telles que Naruto et Pokemon. Non vraiment je vous plains….
    Moui bon ok… je ne suis pas très douée pour les fake malheureusement et si je plaide très clairement coupable sur le plan de l’otaku-isme (si si c’est un mot, je viens de l’inventer) dirigé J-pop et jolis jeunes hommes dont le sexe reste en fait encore à déterminer, je peux au moins me targuer de n’emmerder personne avec mes obsessions irrationnelles, ouf.
    Bref tout cela pour dire que votre article m’a beaucoup fait rire cher Odieux-sama et que cela ne fait que me conforter dans l’idée que je fais bien de ne plus mettre les pieds à la Japan Expo (j’ai essayé une fois il y a quatre ans… je me suis jurée de ne plus jamais y retourner).
    Ah par ailleurs si je peux me permettre j’ai relevé une minuscule erreur qui m’a faite rire. Quand vous parlez des mots anglais et de leur mutation votre « bus » devient « busu » mais en vérité ce serait « basu »… je préfère le signaler parce que si l’un de vos lecteurs en pleine rue de Tokyo abordait une jeune fille pour lui demander où prendre le bus et, se souvenant de vos précieux enseignements, lui disait « busu, busu? », il risquerait fort de recevoir une jolie baffe étant donné qu’elle entendrait quelque chose d’équivalent à « grosse truie, grosse truie ». Ce serait quand même bien gênant, le lecteur risquerait de rater son bus…

      • Pourpre? Pourquoi pourpre?…. Enfin je suis désolée, je n’en sais rien. Je connais le mot « busu » pour l’avoir entendu au moins 10 000 fois dans le même film et le mot « basu » pour l’avoir utilisé à Tokyo mais cela ne va pas plus loin malheureusement.

      • Tu m’en vois navrée! mais console toi il y a plein de dictionnaires sur le net, tu dois bien pouvoir trouver le mot « pourpre » et il n’y a plus qu’à le mettre devant « busu »…. bon je ne sais pas s’il y a des règles plus complexes que « adjectif devant le nom » mais à mon avis la personne comprendra et c’est l’essentiel hein! (sinon il y a toujours la méthode du crachat, c’est assez efficace aussi mais c’est nettement moins classe)

      • Merci. Pouvoir dire « truie pourpre » est un besoin essentiel chez l’homme de goût qui veut signifier son désarroi à une interlocutrice quelconque.

  10. Odieux-kun,

    Cet article expose en effet de manière aussi brève que possible la déferlante qui va s’emparer de Paris ces 4 prochains jours. Pour que les provinciaux puissent saisir l’ampleur du phénomène, ce sont jusqu’à 500 000 djeunz otakus qui vont encombrer le RER B matin et soir ; la ligne est spécialement modifiée pour que les RER desservant d’ordinaire directement l’aéroport Charles de Gaulle marquent un arrêt supplémentaire à Villepinte, où lieu la JEX (pour les intimes).

    Pour parfaire le tableau, je trouve qu’il manque néanmoins un élément vital : les danses accompagnant les musiques de J-pop, à savoir le DDR, et le para-para. Comme apparemment les capacités motrices ne peuvent impliquer en même temps les bras et les jambes, le DDR ne s’effectue qu’avec les pieds, et le para-para avec les mains.
    Pour faire court, le DDR, c’est sauter sur un pad géant par terre en fonction de flèches qui défilent à l’écran, et le para-para, c’est ce qui a engendré la tektonik (vous en doutez ? Cherchez « hinoi team » sur youtube. Et pleurez).

    Par ailleurs, défenseurs de l’ouest, rassurez-vous : le « comicon » (http://www.comic-con-france.com/fr/) a *également* lieu les mêmes jours, même endroit. Donc Odieux-kun, si vous voulez vérifier si on y tire à la winchester à gaz en mangeant un burger famélique à 12€, c’est possible; Ils ont pensé à vous, ils ont fait un pack !

    Pour ma part, je vais tenter d’évangéliser quelques âmes perdues le samedi, en tentant d’en initier au « jeu de Go », et également plier quelques cocottes de papier (de « l’origami », il parait).

    Filam.

    • « Par ailleurs, défenseurs de l’ouest, rassurez-vous : le « comicon » (http://www.comic-con-france.com/fr/) a *également* lieu les mêmes jours, même endroit. Donc Odieux-kun, si vous voulez vérifier si on y tire à la winchester à gaz en mangeant un burger famélique à 12€, c’est possible; Ils ont pensé à vous, ils ont fait un pack ! »

      La différence entre la Japan Expo et le Comic Con, c’est que ce dernier ne prétend pas représenter la culture d’un pays, mais uniquement une culture geek, ce qui intéressera sans doute beaucoup moins notre cher Monsieur Connard, étant donné que son article ne cible pas les passions des otakus, mais bien le fait qu’ils croient connaitre la culture d’un pays en se basant sur des stéréotypes et des produits commerciaux.

    • Peut-on donc en déduire que d’ici 10 ans ils se tourneront vers la Corée du Nord et chanteront en karaoké des chansons à la gloire de Kim Jong-il ?

      • non, Kim jong est trop vieux. Ils lui préfèreront son fils qui s’était fait choppé dans un Disneylandparis. ça sied plus à l’image de l’otaku caricatural (euphémisme?): ridicule, imbus de sa personne et gras.

  11. Bravo, cher Odieux ! Mais je me dois de me plaindre : vous dénigrez cet art sublime qu’est le karaoké. Or, saviez-vous que karaoké signifie « orchestre vide » ? C’est d’une étrange beauté !

    • J’allais justement dire que notre cher Odieux aurait bien des accointances avec les Trasheurs. Que c’est bon tout ça, même s’il est fortement difficile de ne pas rire au travail en lisant un si bon article.

      Odieux-sama, nous gratifieriez vous un jour d’un article sur les autoproclamés amateurs d’arts parisiens, cinéphiles ou pire les cinémaniaques asiatophiles ? Vous seriez bien bon et me provoqueriez un orgasme des plus délectables !

  12. Juste pour le plaisir d’être chiante et de me faire lapider par Odieux-sama (Le fantasme secret de toutes vos lectrices, j’en suis sûre), je tiens à faire remarquer que votre otaku mange du riz cru ( « 米 « ) et non pas du riz cuit comme les gens normaux le font (  » 御飯 »). Mais peut être est-ce là un signe de plus de la dégénérescence de cette espèce hélas en voie de développement qu’est l’otaku.

    • Tout d’abord, excusez l’absence de diacritiques dans mon texte, mais je me retrouve par hasard au Japon, et sur un clavier fort peu adapte a notre ecriture.

      De cette facon, peut -etre l’auteur a-t-il justement voulu souligner le caractere justement superficiel de ce « savoir » etale par l’Otaku ?

      C’est pour moi la seule explication, car je ne puis supporter l’idee que Odieux-Sama ait pu commettre une erreur.

      • Ha mais je ne doute pas d’odieux-sama! Quelle que soit la raison de cette erreur de kanji, elle est imputable, j’en suis certaine, à nul autre que l’otaku!

  13. Bon article, mais il me semblait important de rajouter 2/3 précisions.

    La première, c’est que l’otaku est le déchet social au japon. Il fait fonctionner une industrie de loisir avec son salaire, il ne va probablement pas se marier et donc il ne va pas contribuer à l’accroissement naturel. Il est donc, en tant que tel, le rebut de la société, celui sur lequel on crache dans la rue quand on est une personne normale.

    La deuxième (éventuellement plus anecdotique), c’est sur l’animation. On ne retrouve pas que les Dragon Ball Z adapté de manga qui font au moins 40 volumes et 300 épisodes. En effet, l’animation japonaise est à 2 vitesse pour 2 public différent. Le premier public visé est la tranche enfant/adolescent avec des séries comme Bleach, Naruto ou One Piece, pour qui on peut produire des centaines d’épisodes et les faire se retrouver devant leur télé une fois par semaine régulièrement. Par contre, il y a aussi toute l’animation orienté pour l’otaku justement, qui revient souvent à être des dessins animé sur des adolescentes/petites filles, avec des plans plus ou moins suggestifs et un manque de scénario plus ou moins prononcé, couplé à un budget ridiculement serré, raison pour laquelle ils font autant de produits dérivés.

    Et enfin, pour comprendre cette tradition des tentacules dans la culture pornographique nippone, je renverrais au « Rêve de la femme du pêcheur » d’Hokusai, qui montre bien que cette perversion des poulpes ne date pas d’hier.

  14. C’est à présent les « Japan lovers » qui sont victimes de votre iPlume -car oui, vous êtes « in », jeune homme que vous êtes- acerbe, bien que je vous ai déjà lu plus caustique que cela.

    J’approuve vos dires sur le caractère réducteur qu’ont les otakus sur la culture japonaise; qu’il est dommage de réduire ce pays à un plombier et un épéiste qui à chaque fois ont leur cruch… AHEM, leur princesse à secourir…
    Il est vrai que certains de leurs arts nous restent vraiment peu accessibles -la J-Pop ne semble s’accorder qu’aux oreilles nippones-, de même que les poncifs, récurrents et inhérents, au trio animé/manga/drama n’ont de cesse de faire état de présence systématiquement.
    Mais si les japonais s’en satisfassent, grand bien leur en fasse; ils ne nous imposent pas de suivre leur culture, nous ne sommes pas tenus d’en faire de même.

    Cela dit, -en risquant de ne pas me montrer pertinent- nous sommes déjà assez ridicule de grimer nos chérubins en Spiderman via un costume bon marché, alors que certains cosplayers se font simplement plaisir, d’autant plus que nombre d’entre eux confectionnent leur propre tenue…

    P.S : moult Otakus métissent notre langue avec du Japonais. Mais gardons à l’esprit que la tendance du moment est bien celle de « l’anglisation » de notre parler…
    Diantre, fichtre ! Nous jouissons aussi d’un vocabulaire particulier, crénom ! Ne le noyons pas, m…

    someun, qui vous salue bien

  15. Et bien cher Connard, malgré mon grand attachement à la culture otaku (je n’ai jamais proclamé que le Japon se réduisait à ça, bien entendu), votre article, toujours aussi bien développé que d’habitude, est quand même parvenu à me faire rire. Tout particulièrement le passage où vous décrivez les habitants de ce beau pays.
    On voit que vous avez bien potassé votre sujet!
    Je précise quand même qu’on trouve à la JE des objets datant du Japon « d’avant », tel que des kimonos (des vrais, pas des trucs rose fluo) et des estampes. Il est même possible d’assister à des cérémonies du thé.
    Sinon, je suis très déçue que vous n’ayez pas plus approfondi vos recherches sur la musique, tout particulièrement le Visu, j’ai beau aimé ce genre de spectacle, j’avoue qu’il y a matière à critiquer.
    En ce qui concerne une exposition sur la « culture » américain, j’approuve la personne ayant cité le ComicCon. Bien sur,un autre lecteur a précisé que ça ne reflétait pas l’Amérique, cette exposition était destinée aux Geeks. Mais, c’est également le cas pour la JE. C’est destiné aux Otakus, et en aucun cas cette exposition ne prétend montrer toute l’étendue de la culture japonaise.
    Bref, je vais m’arrêter là!
    Vous faites toujours un excellent travail Monsieur Connard, et je suis impatiente de lire votre prochain article!

    • « C’est destiné aux Otakus, et en aucun cas cette exposition ne prétend montrer toute l’étendue de la culture japonaise. »

      Peut-être que le titre de « Japan Expo » n’est pas des plus pertinent, alors, car il laisse entendre le contraire, là où le « ComicCon » est bien moins ambigu.

      Quoi qu’il en soit, excellent article de la part de M. Connard, j’attends moi aussi le prochain avec impatience.

      • Je reconnais que le titre de cette convention n’est pas des plus pertinents, trop large. Notons tout de même que ComicCon non plus, trop réduit.
        Enfin! Quelle importance ^^
        Excellent article, oui. Je réitère mes félicitations!

      • Cela dit, il y a bien la convention ParisManga (quelle qu’en soit l’orthographe…), dont le nom est peut-être moins trompeur du coup.

        Nom réducteur malgré tout, puisque je me rappelle y avoir vu (et obtenu un autographe de) l’acteur de Dark Vador…Mais bref.

      • Pour avoir été à Paris Manga (pour des raisons purement professionnel, et je suis sérieux), je peux vous dire que c’est très réducteur.
        Il y avait aussi pas mal de gens habillé étrangement (et, honnêtement, il y a un Link qui m’a vraiment fait craqué :)… pardon, je me reprend)
        Il y avait pas mal de figurine, poster, animations, musiques (bien trop fortes à coté du stand où j’ai du me rendre)

        Encore que, pour moi, le pire dans tout ça, c’est que le contrat que je venais signé n’a finalement jamais été conclu :( (et non, ça concernait pas du tout les mangas)

    • Mais si jeunes gens : le Festival a cette prétention ; je cite la page servant à présenter la chose :

      « […], le plus grand festival de la culture et des loisirs japonais revient en grande forme ! »

      Diable.

  16. Cher Odi-eu connula-sama… Merci d’avoir posté cet article, bien que je n’en sois certainement pas la source, je suis heureuse qu’un bout de mon WTFquiste face aux wapaneses puisse transparaître dans ce blog.

    Mon seul regret aura été de ne pas avoir vu plus d' »Hello-kitty » girls, de blasian ou d’otakus faisant désespérément le signe « v » avec les doigts en plissant les yeux devant le photographe pour « faire japonais ». (Pourquoi? ben parce que c’est marrant voilà tout)

    Ps : souhaitez moi bonne chance je prends le train samedi pour aller vers le parc des expositions, Dois-je me munir d’un masque à gaz et d’une pelle ou juste d’un semi automatique?

  17. Cher OC,

    quel grand moment… Vous lire au travail n’est pas sans danger mais qu’importe : une vie sans risque ne mérite pas d’être vécue…

    Je vous fait cependant part d’une petite chose qui me turlupine. Dans le paragraphe sur le Hentaï, ce ne serait pas plutôt « tentacules avec un BTS » en lieu et place de « tentacules avec un BTP » ?

    Respectueusement.

  18. Franchement, je trouve un peu facile de se foutre de la gueule des otakus sous prétexte qu’ils dénatureraient la culture japonaise. D’autant que même les japonais s’y mettent à fond : ils ont décidé de faire de cosplay Akira géant à Fukushima, avant d’enchaîner certainement sur un cosplay Ken le survivant. Si ça c’est pas chercher les ennuis…

  19. Ce serait plutôt « Lobeluto no Captain Tsubasa »…
    Excellent article comme toujours.
    Seriez-vous intéressé par la formation d’un triumvirat avec l’Impératrice Galactique Pétronille, Melle Ocytocine et vous-même, pour conquérir le monde ? Une alliance à moyen terme bien sûr, car entre trois associés, il y finit toujours par y en avoir deux de trop, héhé !

  20. Dites-moi, M. OC, (grands yeux taille 45, clignement des cils), auriez-vous des tentacules ?! hihihi (main devant la bouche, yeux plissés) Vite, vite viiiite, je cours —- (les bras en arrière, évidemment!) [excellent cet article, cela dit! de passage à Paris ce week-end, j’ai hate de voir ce phénomène cosplay dans le métro !!]

    • J’en ai croisé un ce matin : de blanc vêtu, la tignasse tentativement teintée en bleu (très ratée) pour faire écho au cordage bleu de la poignée de son katana passé à la ceinture…
      Comme il sortait de la 4 et que j’y rentrais, je n’ai pas pu voir s’il s’est fait contrôler et pruner par les keufs pour port d’armes illégal (avait-il sa license pour trimbaler son coupe-chou ?) et attentat vestimentaire oculaire (son allure piquait vraiment les yeux).
      Dommage…

      • Ca aurait pu être sympa ce contrôle ! tu crois qu’il aurait couru tout vite (avec nuage de fumée derrière lui) sur les murs et fait des bonds de 3 mètres ?? (remarque, pour sa défense faire des sauts de 3 mètres dans le métro c’est pas évident!) … M’enfin, j’ai hate de voir ca …

      • @ KIWimini : il aurait pu, c’était à la gare du Nord. Dans l’espace de transition métro/RER, il y a tout l’espace nécessaire et différents niveaux de passerelles.

  21. Je me dois d’intervenir sur un point. Ou en tous cas, je m’impose ce devoir. Peu importe en fait.

    Si je suis bien d’accord pour vous rejoindre, cher OC, sur les dérives de la mode otaku et leurs réductions par rapport à la culture nippone, je voudrais apporter un approfondissement.

    A mon avis, tous ceux (et ils sont nombreux) qui dénigrent cette purée culturelle dans laquelle le meilleur (6% environ) côtoie le navrant (le reste), en se plaçant dans le rôle de « vrais connaisseurs » ou de « vrais amateurs » du japon ne sont guère mieux. En effet, je maintiens (au risque de me faire rosser) que tous ces lourdauds qui nous bassinent à longueur d’année avec leurs jugements sur tout ce qui est le plus connu sur le japon, ne sont que des otaku +++, encore moins récupérables que les autres.

    La plupart du temps, ceux-là ne se sont intéressé au pays en question justement qu’au travers de la culture dont vous traitez. Ils se sont peut-être ouverts après, mais ça ne les autorise pas à nier en bloc qu’ils ne valent guère mieux que les autres.

    Plus ça va, et moins le Japon m’attire. Comme tous les geek, j’ai eu ma période. Et aujourd’hui, ma foi, l’occident me convient.

    Bonne continuation en tous cas.

  22. Un article qui désigne encore une fois un certain nombre des côtés ridicules de nos congénères…Voire de nous-mêmes. Pour ma part, je suis assez adepte de la culture « déjantée » otaku, pas tellement pour le côté « Ouah trop bien je suis un weeaboo [ http://encyclopediadramatica.ch/Weeaboo , attention, lien NSFW ] t’as vu tu vois ? » mais plutôt pour tout ce qu’elle a de sympa, de « frais ».

    Je ne suis pas complètement convaincu, contrairement à ce qui a été dit par un autre internaute plus haut, que l’otaku soit la lie absolue de la société japonaise. C’est un « autiste » (définition américaine, donc large, pouvant se résumer à « plus ou moins socialement inadapté »), ça c’est clair, mais vue l’ampleur du mouvement, peut-être pas si honteux que ça. Certains de mes amis se sont retrouvés en uniforme (une longue histoire…) au Japon, et les gens dans la rue pensaient que c’était un cosplay (normal…). Contrairement à ce qu’on attendrait, c’était plutôt de l’admiration ou de l’amusement qui était exprimé, a priori. Enfin bref, tout ça pour dire que les jugements à l’emporte-pièce, ça ne tient pas quand on parle d’êtres (presque) humains.

    Étant pour ma part un gros « nerd » de jeux vidéo, bien évidemment, je me permets de retenir du Japon cette industrie-là…Oh je ne dis pas que je n’ai pas grandi depuis l’époque où je trouvais l’épée de Sephiroth « trop cool ». Mais on découvre toujours plein de choses dans leurs jeux. Ils ont une créativité assez folle, malgré l’évolution malheureuse de l’industrie du jeu vidéo (alias « faisons de l’argent en vendant trop cher des jeux pas finis puis en vendant trop cher les compléments nécessaires »). Comme quoi, il n’y a pas que Mario et Link dans la vie.

    Et au sujet des jeux vidéo, je ne peux que vous encourager, Odieux-san, à consulter la page suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Touhou_Project . Hé oui, le Japon, pays merveilleux où une espèce d’autiste suprême peut devenir millionnaire en vendant dans des conventions des jeux qu’il programme intégralement lui-même, dont il compose la musique et dont il fait lui-même les graphismes (bon, OK, sur ce point-là, on peut aimer ou pas), et qui racontent l’histoire de gamines loli qui se foutent sur la tronche à coups de projectiles de formes plus improbables les unes que les autres, tout ça pour des raisons le plus souvent obscures.

    Le Japon, c’est un peu le pays où tout est possible, pour le pire (souvent, bien trop souvent…) mais aussi parfois pour le meilleur :)

    PS : j’allais oublier…Mais dans la suite de ce chef-d’œuvre qu’est « American Samourai », je ne peux que conseiller de chercher « Samuraï Cop », ou comment ruiner le peu de culture japonaise importé aux USA dans un seul film : http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=samuraicop

    Vraiment, c’est exceptionnel :)

    • « Nerd » dans le sens de « génie »?
      Vous programmez ou vous atomisez votre temps libres et par conséquent votre vie sociale à jouer à ces jeux?
      A moins que vous ayez réussi à ne pas payer l’abonnement pour jouer à WoW

      • Le terme de « génie » s’associant bien mieux à la création, je n’oserais dire que je suis un génie des jeux vidéo. « Nerd » a un sens bien précis, que je vous invite à consulter ici : http://www.urbandictionary.com/define.php?term=Nerd&defid=204976 et http://www.urbandictionary.com/define.php?term=Nerd&defid=326454 . Il y a d’autres connotations, forcément, mais ces deux définitions représentent pas mal ce que j’avais en tête.

        Ensuite, je ne programme pas parce que pondre du code, ça m’a toujours ennuyé. J’aimerais être créateur de jeux vidéo, mais le marché du travail étant ce qu’il est, et mes compétences étant dans d’autres domaines, on fait ce qu’on peut.

        Par contre, j’adore votre commentaire à l’emporte-pièce et sans aucune réflexion.

        D’abord, j’atomise mon temps libre comme je le souhaite, ma vie sociale va très bien, merci. Ce n’est pas parce qu’on a une passion qu’on devient une espèce de sous-être incapable d’interagir avec les autres. Ensuite, WoW est une bouse infâme, qui n’a rien à voir avec un bon jeu vidéo, c’en est quasiment la négation. Et j’avais réussi à ne pas payer l’abonnement pour tester, ça m’a fait deux semaines puis j’ai décidé que même gratuitement ce jeu était pourri.

  23. Cela me pince un peu le coeur de lire cela car j’ai moi même eu ma période otaku, mais l’adolescence étant maintenant loin derrière moi (et la sénilité arrivant à grand pas), je dois reconnaître que l’Odieux tape juste, comme souvent !

    Oui, les otaku français glorifient une vision caricaturale, fantasmée et souvent débile du Japon. Toutefois, les otaku dont il se moque ne sont que le reflet des otaku japonais, le modèle initial vient du japon lui même ou une industrie prospère orchestre avec talent la captation des économies de tout un tas de gogo ravis de se voir plumer…

    D’un autre côté… les figurines des héros de BD Franco-Belge que l’on trouve en vente chez nos libraires à plusieurs centaines d’euros, et bien c’est exactement le même principe !

    Il est facile, et parfois légitime, de se moquer de cette sous-culture japonaise du manga mais j’admire pour ma part son dynamisme et sa force de pénétration des marchés extérieurs. Elle a braquée l’attention de millions de jeunes gens sur un pays lointain et jusqu’à alors méconnue, elle a ringardisée (à raison) nos propres productions et à permis l’émergence de produits hybrides… et surtout, je ne pense pas qu’un pays qui produise des machins comme « Julie Lescaut », « Navarro », « Plus belle la vie » ou « Sous le soleil » ait le droit de se moquer de ce que font les autres ^^

    • « D’un autre côté… les figurines des héros de BD Franco-Belge que l’on trouve en vente chez nos libraires à plusieurs centaines d’euros, et bien c’est exactement le même principe !  »

      Les figurines occidentales sont souvent de meilleurs goût voilà tout.

  24. Monsieur Odieux, merci !
    J’ai beaucoup ri en lisant cet article et je nettoie mon AK47 pour la prochaine Japan-expo, en visant les cosplayeurs (évidemment).
    Pour le plaisir du J-Pop, une « amie » (qui est depuis devenue une ex-amie) m’a fait découvrir ceci :

    J’attends toujours de voir des gens défiler dans cette tenue dans le métro…

    • Ok, ça, je concède en tant qu’Otaku que c’est affreux. Horrible. C’est pourquoi je conseillerais plutôt Miyavi (seulement certaines chansons) et notamment son interprétation de Superstition, qui est très honorable.
      Pour ma part, mon coup de coeur, c’est :

      Mais le Infection de Chihiro Onitsuka est très troublant, aussi. Enfin bref, il ne faut pas se focaliser que sur Ca. Les Otakus apprécient autre chose que des daubes pareilles (moi, je vais rester de côté, parce que j’adore les Vocaloid, et j’avoue que ce n’est pas très sain de ma part…Des voix robotiques ^^ ?)

  25. Un article un peu court pour un phénomène auquel je suis, malheureusement ou pas, assez soumise. Oui, j’adore les mangas, les anime, les jeux vidéo Japonais (Final Fantasy, en particulier), j’ai des posters de Cloud, Sephiroth dans ma chambre, je fantasme sur des persos en 2D, j’ai un cosplay (de Linoa, pour la précision), oui je place des mots japonais dans mes phrases (d’ailleurs, je crois que j’ai plus de notions en japonais qu’en italien, ma LV2, va falloir que je travaille là-dessus) et, oui, oui, je suis entourée d’amies et d’amis qui adorent également cela, avec lesquels on parle de Yaoi, de Yuri, de tous les genres de mangas, avec lesquels je rêvais d’aller au Japon pour voir des lieux tels que Nara, Osaka, Kyoto (Harajuku et Otome Road, mais ça c’est pas la même catégorie). Pourtant, je pense être saine et j’aimerais défendre ce côté Otaku de ma personnalité. Saviez-vous le nombre de choses qu’un manga ou un anime pouvaient nous apprendre ? Full Metal Alchemist est pour moi un grand exemple, il m’a permis de découvrir les bases de l’Alchimie (des bases dont je me suis resservi pour un contrôle de philosophie et qui m’ont valu un 17 sur 20), de même que le film m’a permis de connaître pas mal de détails sur l’Allemagne Nazie que nous n’apprenons pas forcément en cours. De plus, ils m’ont permis d’en savoir beaucoup plus sur la Géographie japonaise et sur l’Histoire (ce qui m’a permis d’avoir de bonnes notes à ce sujet sans avoir à travailler outre-mesure).
    Mais bon, je vais quand même vous le concéder : je ne lis et ne regarde pas que des mangas ou anime intelligents. Mais est-ce que c’est un mal ? Je suis encore à même de différencier la réalité de l’imaginaire (mes fantasmes restent au domaine « délires avec mes amies », sans plus) et tout cela m’a permis de rencontrer des gens formidables (ma meilleure amie, en première).
    ‘Fin bref, un bon article, qui crache parfaitement sur un sujet comme sait si bien le faire OC. Mais je me devais d’ajouter un peu de sucre à ce constat un peu trop épicé. Et, pour alimenter le cliché, Sayonara !

    • Dans un message concis, j’aurais pu vous dire d’aller vous pendre. Mais prenons un peu pus de temps :

      -Pourquoi ajouter des mots japonais dans les phrases ? C’est absurde et ridicule. Le vocabulaire japonais est souvent assez limité pour la vie courante, comprenant beaucoup de mots provenant plus ou moins directement d’une déformation de l’anglais. Le vocabulaire français est souvent bien plus riche pour s’exclamer. Vous faites partie de la même engeance démoniaque qui rajoute des mots en anglais en plein milieu de vos phrases.
      -Parler de Yuri et de Yaoi, c’est idiot. Le Yaoi est un délire de femmes japonaises esseulés qui savent qu’à 30 ans et célibataires elles n’auront plus d’occasion pour se marier (voir: Christmas Cake). Le Yuri ? Peut-être avez-vous des tendances homosexuelles, mais alors pourquoi s’intéresser aussi aux hommes ?
      -Vouloir visiter le japon, c’est noble.
      -Se proclamer Otaku, c’est une connerie incroyable. L’otaku est celui qui vie pour sa passion de manière démesurée et malsaine. C’est celui qui a une collection de dakimura de filles de chaque saison d’anime et des murs remplis de posters et de rouleaux achetés à prix d’or. On ne peut pas être otaku et sain, c’est une antinomie (ou antilogie ?) évidente.
      -On peut aussi apprendre beaucoup de choses en lisant des livres. Certes, j’ai pu apprendre aussi beaucoup de chose en lisant des mangas, du plus au moins utile (le saviez-vous ? Une loi physique voudrait que lorsqu’un personnage de fiction féminin et masculin tombent en même temps, le personnage masculin se retrouvera TOUJOURS dans une position obscène qui l’amènera à se faire gifler ou pire ? le saviez-vous ? un chien militaire entraîné pour tuer est capable de faire des stratégies basiques pour vous avoir) Et prendre Full Metal Alchemist comme exemple, montre bien même une limite dans la connaissance incroyable. On est dans une fiction pure, n’importe quel roman de Dan Brown pourrait vous amener largement autant de savoir. Et ce n’est absolument pas un parti-pris pour Dan Brown.

      Enfin, je concluerais qu’il est absurde de vouloir « accepter sa personnalité otaku » ou de dire que « les otakus c’est pas si mal ». C’est une déformation ridicule du mot otaku.

      Et enfin, ça ne vient pas gratuitement d’une personne qui déteste les mangas et anime, j’en ai vu/lu des centaines (y compris des trucs ridiculement obscur), mais ce n’est pas une raison pour se trimballer avec une pancarte « je lis des mangas et regarde des anime » aussi ridicule que le comportement décrié par OC.

      • Merci de votre commentaire, qui me fait réaliser que je m’étais mal exprimée. Plus qu’Otaku, je me sens Fujoshi (à lire « Otaku Girls » pour vous donner une idée de ce que je parle).
        Pour ce qui est de FMA, il m’a offert des BASES, que j’ai ensuite approfondi avec des ouvrages spéciaux sur le sujet. Mais c’est bien ce livre qui m’a donné envie de m’y intéresser.
        Pour ce qui est du Yuri et du Yaoi, ce qui m’intéresse surtout, c’est la manière dont les auteurs traitent de l’intégration desdits couples dans la société, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes. Je ne suis pas dans le Yaoi pour le Yaoi, je cherche quand même un scénario.
        Je lis aussi des livres, les mangas font juste partie de mes lectures, voilà tout. Il n’empêche que je dévore Les Liaisons Dangereuses, que je suis une grande lectrice de Mireille Calmel et d’Amelie Nothomb et que je suis en ce moment plongée dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. On peut aimer les mangas mais aimer aussi d’autres choses.
        Pour ce qui est du vocabulaire japonais, je n’ai aucune excuse…Parce que je m’exprime aussi à moitié en anglais (me jetez pas des pierres !). Pourquoi ça ? Je ne sais pas, en fait…Pour rire, j’imagine. Je suis quand même capable de parler sans CA, mais ça a un côté amusant. Ca passera avec l’âge (j’ai 17 ans et je ne suis pas toujorurs très mature)

      • Et pour en terminer là, je dirais 2 choses.
        1) Fujoshi se traduit littéralement par « fille pourrie » et est un terme (très) péjoratif.
        2) Le Yuri et le Yaoi qui parle de l’intégration dans la société, bof. Pour avoir lu beaucoup de Yuri à une période pour essayer de comprendre le « genre », les scénarios se retrouvaient souvent. Certes, c’est condamnable sur d’autres genres, mais c’est particulièrement flagrant ici. Et alors la place de la chose dans la société, je ne l’ai que très, très rarement vue.

      • Dire qu’assumer son côté Otaku c’est une sombre connerie me semble être une sombre connerie :)
        Bah quoi, quelqu’un qui confesse son côté maniaque c’est de la prise de conscience mais pour les otakus c’est juste la preuve qu’ils sont irrécupérables? Comme dirait une certaine lyonnaise: « teuteuteu ,l’ami! Je rectifie tout de go! » (go, gô, c’était facile).
        Alors, certes, les otakus c’est le mal (quand ils s’imposent en société), mais avoir des tendances otaku n’a rien d’insurmontable, ni par soi, ni par une société non psychorigide (le cas échéant, le problème vient peut-être de ce côté-là). Faire du cosplay de temps en temps, pourquoi pas? Je ne pratique pas mais bon, on a bien le carnaval! Pourquoi ils auraient pas la Japan Expo?
        Le problème c’est que, comme la gay pride, on impose au grand public ses goûts personnels dont à peu près tout le monde se fout (sauf Lady Gaga et Hitler, pour des raisons étrangement fort différentes dans ce dernier cas).
        Je pense que la demoiselle en question ne proclame pas FMA comme source omnisciente de la cuture mondiale mais comme une source potentielle d’informations. Sans préciser le degré de fiabilité ou l’étendue de celles-ci. Ca ne me semble pas totalement ridicule.
        D’autant que, dans cet exemple, le manga reprend tout de même des grands classiques scientifiques qu’il est bon de connaître (principe de Lavoisier, table des éléments à quelques reprises) et traite de sujets tout à fait intéressants (complots d’état, éthique scientifique, militaire), tout comme Ghost in the Shell reprend la dualité corps-esprit. Certes quand ça se lit de droite à gauche des sujets pareils sont rapidement catalogués comme « survolés » ou « mal interprétés », « mal traités ».
        L’effort incommensurablement titanesque (hyperbole, je t’aime) que cela représente ouvre la voie aux hipsters et autres critiques faciles. C’est du pain bénit.

        J’ai pour ma part consulté (sans lire vraiment parfois) des dizaines de mangas différents pour m’entraîner à dessiner, j’ai appris à apprécier l’utilisation de certaines règles (conventions, putôt) du genre comme le fameux saignement de nez de Tortue Géniale. Et je certifie donc que l’on peut consulter du yaoi sans avoir de tendances homosexuelles (des raccourcis comme ceux-là méritent la pendaison, non pas l’intervenante ici défendue) et du yuri sans envisager de changer de sexe.
        Promis.
        Vraiment.
        (Raaaaaah me voilà démasquééééé!)

        Et faire du cosplay de manière ponctuelle COMME un otaku (outil de comparaison, si on compare c’est que c’est différent, comparer des trucs identiques c’est fort con), ne signifie pas qu’on a un iphone pourri de J-pop, qu’on place « kawaï » à longueur de temps et qu’on s’introduit une gunblade dans des orifices de tout évidence inadaptés (ou autres coups pendables).
        pour conclure, j’illustrerait cette différenciation par une petite note bucolique et superkawaï que voici:
        http://www.filehurricane.com/media/2110

      • Trop de temps à passé, et je ne peux m’empêcher de réagir.
        Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas assumer son côté otaku. J’ai bien dit qu’il ne faut pas le proclamer. J’ai moi-même dépensé quelques centaines d’euros dans des intégrales de série en DVD/BR et en figurines. Cependant, tout ça reste chez moi, et pas forcément mis en évidence. Je parles un français tout à fait ordinaire (quelques anglicismes se glissent parfois dedans, mais pas plus que n’importe qui), sans mots japonais.
        On peut tout à fait avoir conscience d’être quelque chose et de ne pas vouloir s’en vanter à tort et à travers.

        Et enfin, un petit détail, l’épistaxis en manga ne vient pas du manga mais d’une superstition typiquement asiatique (voire japonaise ?) que l’excitation sexuelle se manifeste par un saignement de nez. Ce qui est tout de même plus montrable qu’une érection. C’est comme l’éternuement quand quelqu’un parle dans le dos de celui qui éternue, qui lui est typiquement japonais.

    • Pour avoir moi meme lu quelques traites d’Alchimie occidentale, je ne peux que confirmer le caractere extraordinairement reducteur de FMA, qui est cependant un divertissement plaisant. Mais de la a dire qu’on y trouve des « bases de l’alchimie » hum…

      • Disons plutôt des bases de principe…Le « un est tout, tout est un » et toutes ces formules…C’est ce qui m’a donné envie de me pencher sur un véritable traité d’alchimie ! Je ne dis pas que c’est une source sûre. Juste que cela donne des clés pour ensuite avoir envie d’aller plus loin.
        Et je sais que « Fujoshi » veut dire Fille Pourrie, n’empêche, j’assume ce côté de ma personnalité, tout en sachant que ce n’est guère le meilleur ^^.
        Pour le yaoi, j’aimerais vous conseiller « Le jeu du chat et de la Souris » qui entre parfaitement dans l’optique que j’avais cité précédemment.

      • Ah j’aimerai aussi savoir ce que FMA peut bien nous apprendre sur l’Allemagne nazi. + le yaoi/yuri n’a aucun scénario et n’a rien à voir avec les homosexuels réels, c’est juste des boites à fantasmes refoulés.

  26. Les otakus sont bizarres certes, mais après avoir vu diverses vidéos sur le Net et pour paraphraser quelqu’un qui n’est pas gros mais juste un peu enveloppé, je dirais qu’ils sont fous ces japonais.

    En tout cas, j’aime beaucoup le nom de du commandant, et votre petite fiction également.
    Quant à votre article, excellent comme à son habitude,
    je dirais juste: domo arigato Odieux-san et sayonara!

  27. Je dois juste intervenir sur une chose, la Japan Expo malgré son nom ce n’est pas une exposition parlant des cultures japonaises dans son ensemble mais plutôt à la base une exposition sur les mangas, les animes et les différents univers autour de ça. Donc oui forcement cette exposition est majoritairement consacrée à ça puisque c’est son but premier, ils ont juste rajouté quelques trucs culturels à côté pour essayer d’instruire un peu cette bande d’otaku qui reste trop braqué sur les mangas et son univers par moment.

    A une exposition de bagnoles on va pas mettre des tracteurs parce que c’est le même principe d’un moteur avec quatre roues, on ne mélange pas les truites avec les saumons que diable !

    Néanmoins étant grand amateur de mangas ça ne m’empêche pas du tout de rire à la lecture de cet article, surtout que je me considère pas comme un otaku comme toute forme de clan m’exaspère. C’est d’ailleurs pour ça que je peux apprécier pleinement de ma passion, je n’en fais pas un effet de mode.

    Et c’est vrai que la notion « d’anime » est assez bizarre par moment vu les trop nombreux plan fixe ! Tout à fait d’accord avec ça, c’est d’ailleurs pour ça que j’en fait une sélection stricte pour pas tomber sur ce genre d’image trop longue.

  28. Un peu dommage que cet article soit un peu trop teinté de mauvaise foi pour être exhaustif. Je suis, comme beaucoup, d’accord avec le ridicule de la Japan, mais c’est une passion. ça excuse beaucoup de choses pour moi, et c’est pas gentil de se moquer de ses camarades. Il aurait aussi fallu parler des jeux traditionnels japonais tels le Go, qui sont présents à la Japan aussi je crois (je n’y suis jamais allé, mais j’en suis à peu près sûr), et qui sont très intéressants. Ainsi que du seinen, le manga pour adulte au scénario parfois bien plus audacieux et construit que certains romans ou films occidentaux.

    Merci pour cet article quand même !

    • Je confirme que le jeu de Go est présent tous les ans à la Japan Expo, ayant été responsable du stand jusqu’à l’an dernier (et simple bénévole cette année, le samedi). Mais malgré 150m² de stand, nous sommes relativement peu visibles. Quant aux autres jeux, ils sont encore plus discrets que nous…

      • Je vois. C’est dommage… J’aimerais beaucoup que le Go soit plus popularisé en France, hors des conventions « spéciales japon ». Difficile de trouver des partenaires. Mais je m’éloigne du sujet !

  29. Très bon article, cela dit j’ai ouïe dire que l’origine du cosplay n’était point nippone mais bel et bien américaine (orchestré par des fan de star wars, les chacals), cependant n’ayant jamais vérifié l’information je vous autorise à me lapider comme il se doit en cas d’erreur de ma part (mais par pitié pas à coup de pokéball) .

  30. Marrant quand même que certains idolâtrent toujours autant le visual kei alors qu’ici, au Japon, c’est quand même un phénomène largement mort…

  31. Cher Odieux,

    Bien que passionné du Japon, votre article m’a fait beaucoup rire. Il comporte pourtant une erreur très répandu: le cosplay n’est pas né au Japon mais aux Etats-Unis où il était pratiqué par les fans de Star Trek et autres Star Wars.

  32. Profitons-en pour nous énerver un coup, mais il y a la diffusion live depuis le stand de Nico Nico Douga ici : http://live.niconico.com/watch/lv54161834 .

    C’est assez consternant quand même de voir des gens essayant de parler en japonais alors qu’ils n’ont visiblement aucune connaissance de la langue. Je plains la pauvre hôtesse. Et franchement, si vous ne savez pas qui c’est, vous pouvez de suite rendre votre « titre » d' »otaku ».

  33. C’est par ce biais caricaturale que j’ai appris aimer le Japon, devenus adulte j’ai quand même pris soin de m’intéresser à l’origine du pays ainsi que de la période D’Edo, très riche est fortement magnifier par le cinéma.

    Vous auriez pu soulever le fait que le fanatisme et proportionnel à la laideur des Otakus, Lolitas et autre boutonneux.

    Ha l’air emplis de sueur et de fille de 15 ans habiller d’un voile de tulle, c’est ça la Japan expo…..

    Free hug

  34. En la matière, connaissez-vous Rival Ducan ?

    …Les dommages sont irrémédiables chez certains. Merci d’apporter la lumière, Odieux.

  35. Un sujet incontournable et très critiquable sur les mangas:

    Le Yaoi
    Le Yuri

    Bien entendu, à vous de voir, cher Odieux
    Bonne journée.
    Heibi

    • Je plussoie : J’ai hâte de voir un splendide article sur ce phénoméne… à votre plume, cher Odieux !

  36. Ah, Odieux-connard-san, j’espérais depuis longtemps un article de vous sur le sujet ;)
    Je connais personnellement deux filles qui sont deux otakus finies, et hélas la vie n’est pas facile tous les jours… Quand j’ai essayé de leur faire comprendre que bon, elles étaient gentilles mais qu’elles pourraient avoir une autre passion que cette vision cliché du Japon, elles m’ont gentiment rembarré.

    Il est vrai que les otakus s’imaginent être des Dieux au pays du Soleil Levant, alors qu’en fait ils sont encore plus mal vus qu’en France, où nous sommes relativement tolérant envers les goûts de chacun (on a plein de kikoolols, c’est dire). La vidéo de Youtube où des Japonais se foutaient ouvertement de la gueule du « plus grand » otaku de France restera célèbre. Il a fait ce que font la majorité des otakus: débiter trois mots en vrac pour dire « je parle japonais » (aucune phrase à particules curieusement), parlé mangas pour la culture (pas période Edo, hein).. Du coup ces interlocuteurs sont repartis que la France d’accord, mais les Français…

    Allez donc leur parler de haiku, de daimyo, des 47 ronin, de tonka, de Musashi Miyamoto, d’ukiyo-e, de to-ji, de kabuki… Ils vous répondront un grand « WTF ». C’est pas comme si le Japon était un pays avec une histoire et puis bouh ce vieil art, qu’est-ce que c’est à côté de Naruto !

    C’est le message qu’il faut leur adresser, en fait: faites du cosplay ok, mais arrêtez de dire que vous « aimez la culture japonaise »… C’est une insulte à la fois pour les nippons et pour ceux qui aiment réellement ce pays.
    Sur ce, n’ayant pas réussi à massacrer de l’otaku aujourd’hui, je vais me faire seppuku avec mon wakizachi afin de laver mon honneur.

    • ben si Haiku c un personage de Naruto meme kon croi ke c une fille mé c un garcon lolilol

      ouais nan c’est sale en fait …
      et sinon les 47 Rônins maintenant les gens doivent connaître vu qu’il a été adapté en film avec l’inénarrable Keanu Reeves dans le rôle du … héros? WTF?

  37. Je suis d’accord que les Otakus sont parfois/souvent beaucoup trop excessif et que Japan Expo est un temple de la consomation avec une entrée payante… Ya quelques années j’étais une vrai Otaku, mais je ne me suis jamais prétendue fan du Japon, juste fan de mangas et de jeux vidéos dans une moindre mesure… Je me suis éloignée de ce milieu car il me semble trop peuplé par des imbéciles en tout genre qui veulent vivre au japon parce que c’est trop un pays libre et que tu peux t’habiller comme un tas de merde sans être insulté (ce qui est déjà discutable…)

    Le problème de cet article, c’est qu’il est un peu trop plein de mauvaise foi et que c’est dur d’en déméler le vrai du faux…
    Mais là où je ne suis pas du tout d’accord avec toi, c’est quand tu parles de Cosplay…
    Je suis sans doute biaisée, parce que je suis une cosplayeuse depuis longtemps (j’ai cousu mon premier costume à l’âge de 10 ans avec ma soeur qui m’a initiée au mangas à 8ans) mais je pense que la vision de cosplay décrite dans cet article est totalement éronnée…

    Le cosplay (je veux dire le vrai, par celui des Narutard qui mettent un sweat à capuche orange et un bandeau de konoha sur le front) est vraiment un art.
    Déjà les costumes sont réalisés à la mains et sous souvent très bien fait.
    D’ingénieux systèmes sont employés en général pour luter contre les problèmes de gravités ou de démesures dans les mangas (comme des ailes mécaniques capables de se repliées ou des sur elle-même ou des perruques extrètement bien travaillées pour ne citer que ça).
    Et peut-être que c’est ridicule, mais le cosplay ne consiste pas seulement à enfiler un costume pour aller se faire prendre en photo. Un cosplay sans Role-Play n’est qu’un gros tas de caca…
    Ouais les nanas qui se déguisent en Sasuke avec un panneau free hugs, j’ai juste envie de leur donner une bonne grosse droite, mais résumé le cosplay à ça, c’est triste, parce qu’en plus, ce genre de cosplayeur préfère acheté un costume aproximatif sur internet plutôt que de coudre quelque chose de vraiment ressemblant…
    Je connais des gens qui prennent un an pour faire un costume à en faire palir des couturiers professionnels et les traiter comme ça, c’est comme insulter une communauté tout simplement parce que c’est toujours les plus cons qui se font remarquer… (je déteste les généralisations abusives…)
    Le cosplay c’est une longue recherche d’un perso qui nous ressemble, qu’on pourrait « intepréter » (oui ma fille, si tu fais du bonnet A, ne cosplay pas Tsunade de Naruto, c’est un peu con non ?), qu’on pourrait faire vivre en dehors de son oeuvre originale pour une journée…
    Il est sur que quand on a passé 6 mois à coudre une tenue, à fabriquer soit même les plus petits accessoires pour que tout soit parfait, on est satisfait quand des gens qui ne sous connaissent pas nous disent que le costumes est très réussis ou nous demande de prendre une photo… Et j’étais fière de déambuler en conv’ avec mon joli costume, je ne m’en cache pas et je ne vois pas en quoi c’est honteux !
    Enfin bon voila, je voulais juste exprimer mon avis là dessus, où je trouve que la rédaction etait expéditive et traite de la partie la moins interessante du cosplay…

    Désolée pour ce commentaire qui peut faire assez troll, mais ce n’est pas le cas, je veux juste sauver l’honneur du cosplay, parce que c’est beaucoup plus interessant qu’on le pense…

    PS : Oui le cosplay vient bien des US de Star Wars ^^ (enfin c’est ce que j’avais lu je sais plus où, après ma sources est ptet éronée ^^)

    • Outre le fait que l’Odieux est autant connu pour sa langue bifide au venin capable de terrasser Mithridate lui même que sa mauvaise foi d’ordre cosmique, il m’apparaît que parler de « qualité d’interprétation » tout en évoquant immédiatement après une question de volume mammaire se classe dans la catégorie du « donner le bâton pour se faire battre » !

      Au vu du nombre de commentaires, je ne suis pas certain que le Maître prenne la peine de tous les lire mais sait on jamais, peut être que si tout cela était destiné à lui glisser lascivement au coin de l’oreille numérique que toi, tu pouvais jouer le rôle de Tsunade avec une très forte *interprétation*, peux être abaissera t’il son regard sur la qualité de tes performances et après quelques folles nuits à *interpréter*, ira t’il même jusqu’à revoir son jugement, trahissant sa parole ! Après tout, je doute qu’il y ait des limites à son odiosité. Quant à ton dévouement à la cause artistique, il force bien sûr le respect ^^

      Pour le reste… oui, c’est vrai que certains costumes de cosplayers sont de petits chefs d’oeuvre et ont demandés énormément de travail, d’ingéniosité et d’argent. Ca n’est néanmoins pas une généralité et quand on voit, par exemple, une ribambelle de jeunes péronnelles en string et en porte-jarretelles déambuler gaiement, assurée de leur succès auprès d’un jury à forte présence masculine, on ne peut que se dire… mais pourquoi s’empoisonner la vie quand aussi peu de tissus peut assurer un triomphe éclatant ?! :-D

      • En fait ça parrait un peu bête mais il a dit
        « Les otakus servent à rien » et pas « La Japanimation c’est de la merde »
        Et pourtant il a dit « Le cosplay c’est de la merde » ou lieu de dire « Un bon gros morceau des cosplayeurs servent à rien ».
        Mais bon après le truc c’est que je suis d’accord avec une bonne partie de ce qu’il a dit est vraiment pas faux (même si jamais totalement vrai, je trouve >.>)
        Après, je trouve ça simpa de voir ces kikoo, perso quand j’y vais je me mare bien, et ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes censée que je connais du net et ça c’est bien pratique, parce que ça fait un bon prétexte pour rencontrer des gens bien ^^

        PS : J’aurais du mal à faire tsunade, je fais pas du bonnet F et je suis brune XD

      • Zut : c’était donc la seule partie intéressante du Cosplay. Je suis déçu.

  38. Cher Odieux,
    Il est vrai que le cosplay Ninjas, n’est pas votre passe-temps favoris, n’est-ce pas?

  39. Hé beh….

    Je suis nulle en otaku mais quotidienne utilisatrice du RER B, à ce titre, je dirai que cette manifestation annuelle est quand même la plus rigolote (et le ComicCon la plus intéressante : un peu de sérieux !)

    En effet, contrairement à certaines manifestations religieuses au parc des expo et autres « Salon de l’enterrement », la JEX me réveille complètement une fois installée dans mon wagon préféré : je vérifie 3 ou 4 fois où je me trouve…
    Le dépaysement à deux pas de chez soi (et sans JetLag)

    Je regrette juste qu’on ne trouve pas autant que Cosplay comic dans ces mêmes wagons…parler à un Deadpool bedonnant doit être une aventure en soi avant son premier litre de café matinal !!!

    A titre d’information général, à la première personne du singulier au futur : il n’y a pas de « s » en fin de verbe….

    ( En tant que comic fan-girl, je craignais une critique détaillée de cette convention…pfiou…parce qu’après Thor et X-Men : Avant la Suite, j’aurai eu du mal à me remettre de la dépression post blog : tout était loin d’être pas vrai….mpppfffff….)

    • À simple titre d’information : il y avait bien un Deadpool bedonnant à la Japan Expo cette année .

  40. ça manque un peu de textile tout ça entre les otaku qui font importer des fringues japonaises qui taillent trop petit pour une européenne, les accrocs des loisirs créatifs qui ne jurent que par les patrons japonais dont le style est, certes, intéressant, mais ne va qu’aux filiformes (morphologie rare chez la catégorie concernée d’après ce que j’en ai vu), et le côté un peu plus mode où, dès que c’est japonais, c’est forcément cool (sinon, comment expliquer la cohue à l’ouverture de la boutique uniqlo?).
    Sinon, bien vu les collectionneurs de figurines. Cela m’a fait penser aux bibelots en porcelaine de certaines mamies.

  41. « Cela a instauré une très importante tradition de suicide au sein de l’archipel, et qui, c’est regrettable, ne s’est pas assez exportée chez nos amis otakus. »

    Cher Odieux, si tous les gens qui ont une passion idiote et un goût prononcé pour le ridicule se donnaient la mort, nous aurions une densité de population bien moindre.

  42. Cher Odieux
    Il y a quelques temps que je lis votre blog, pour mon plus grand plaisir, et ce ô combien délicieux article me donne l’occasion de poster un commentaire.
    Je suis moi-même une grande admiratrice de la culture japonaise, à ceci prés que je ne me cantonne pas aux mangas ou aux jeux vidéos : je considére que lorsqu’on se targue d’être un « fan », on se doit de l’être correctement, et de pouvoir dire sans mentir que, comme je l’ai fait plus haut, on est un grand admirateur de la culture japonaise.
    D’où mon total accord avec vous sur les otakus et la Japan Expo.
    Alors merci de les trucider avec autant de verve, à l’approche de ma dépression pré-Japan Expo (c’est dur de voir ce ramassis d’abrutis joyeux se réclamer être « trooooooop fans du Japon, loooool ! » -oui, il existe un croisement entre les kikoolol et les otakus, qu’on trouve de plus en plus).
    A cause de ces otakus, certains véritables fans se retrouvent enfermés dans cette caricature grossiére, et sont de ce fait mal vus par les autres (même en parlant un français parfois plus correct que les non-fans du Japon, et en ne se baladant pas en nuisette -bizarrement, j’ai l’impression que nous serions plus appréciés comme ça…).
    Mais tout cet assassinat des otakus nous améne à un autre sujet qui, je l’espére, sera prochainement traité (à moins que vos yeux n’explosent à la vue de ce que je vais vous proposer) :
    Les fanfictions, et plus particuliérement les fanfictions yaoi et yuri.
    Enfin, moi j’dis ça, j’dis rien…

    • Pourquoi les fanfictions homosexuelles seraient être plus dérangeantes ou minables que les fanfictions ordinaires… ?

      • Parce qu’elles sont beaucoup plus nombreuses.

        Le terme fujoshi cité bien plus haut (se traduisant littéralement par fille pourri, rappelons le), désigne l’à peu près équivalent féminin de l’otaku de base, qui passe son temps à dessiner des relations homosexuelles entre les personnages. Et rien d’autre. Même pas de relation hétérosexuelle normale. Visiblement, le fait qu’un homme ne puisse jamais être avec elles les excite plus que la possibilité d’avoir un éventuel prince charmant. Et pour l’homosexualité féminine, bof, puisque c’est aussi beaucoup plus rare en terme de fanfiction.

        Mais toutes les fanfictions devraient disparaître au plus vite d’internet, c’est un fait.

      • Il n’est pas question ici d’homophobie (puisque c’est ce que vous semblez sous-entendre) mais, comme le dit sky, du fait que les fanfictions homosexuelles soient largement plus nombreuses que les fanfictions hétérosexuelles.
        Pour avoir passé un bout de temps sur les sites de fanfictions, je peux sans conteste affirmer qu’il y a largement plus de fanfictions où sont mis en scéne deux hommes (généralement avec des relations plus qu’explicites -et totalement surréalistes) qu’un homme et une femme, ou même une femme et une femme.
        Ce que je suggérais à notre hôte était de parler de ce phénoméne fort curieux d’adolescentes qui trouvent que « le couple Harry/Draco est trooooooooop mignon et crédible XD lol ! Vive le yaoi ^^ », alors que « le yuri (couple lesbien) ? C’est dégeulasse è.é. Je déteste ça ! » et « Nan mais mettre Harry avec Ginny c’est horrible ! Il est teeeeellement mieux avec Draco ou Severus ! », et qui pondent des écrits tenant en tout et pour tout du lemon (relation sexuelle explicite). Donc, pas de scénario, des smileys et fautes d’orthographes grossiéres à tire-larigot, et des connaissances minimes sur la sexualité masculine. Ce type d’écrit semble se généraliser sur les sites de fanfiction. Quand aux fanfictions yuri (largement plus rares), elles tiennent généralement du phantasme masculin, ou juste de l’obligation d’une auteure, qui se dit qu’il faut bien caser le personnage féminin (par exemple Hermione, dans le fandom Harry Potter), et que puisqu’il est hors de question de la mettre avec un garçon (« naaaaaaan, ils doivent être en couple avec d’autres garçons ! »), eh ben tant qu’à faire, mettons-la avec une fille et oublions-la au profit de Harry/Draco/Severus/Autre couchant avec Harry/Draco/Severus/Autre.
        Je n’ai strictement rien contre les homosexuels (d’ailleurs, je serais mal placée pour parler…), mais les fanfictions de ce genre me hérissent le poil.

  43. incontestablement un article grandiose! j’adore! et pourtant je suis fan du Japon depuis plus de dix ans, sauf que moi je fais pas de cosplay, j’écoute pas de Jpop ou autre Jtrucmuche, et je suis allée pour de vrai au Japon deux fois, c’était franchement super, rien à voir avec la Japan Expo ;)
    merci donc pour cet article et ce moment de fou rire, et j’attends le prochain avec impatience :)

  44. Ca alors, j’en ai vu plein le RER B aujourd’hui, je rentre et paf j’apprends que ça s’appelle des otakus (je connaissais la Japan Expo mais pas ce mot). Odieux-sama, vous illuminez mon existence de votre savoir.

    … »en prière à Notre-Dame-de-la-rivière-Kwaï » > en la circonstance, « de la rivière Kawaï » eût été plus approprié, non ?

  45. Hello,

    bon..maintenant que je souffre a force d’avoir rigolé comme un con devant mon PC à la lecture de cet article, je pense qu’il serait bon de clarifier deux trois points!

    – les robots géant etc: il y a moult années, un excellent rédacteur de Mad Movies (JP Putters, dans un numéro de 94, de mémoire) avait fait un article sur le sujet, expliquant que cette « obsession » venait d’un traumatisme dû au largage de deux bombes sur leurs ville, et que le parallèle était que le fameux héros de manga se battait généralement pour protéger le japon de vils extraterrestre. (Godzilla entre aussi dans cette catégorie) (après, certes, le concept de combattre a chaque épisode dans la même ville sans qu’elle aie le moindre dégâts après-coup me laisse perplexe…)

    – les lectures: puis-je conseiller avec force la lecture de « la pierre et le sabre » ainsi que « la parfaite lumière »? (histoire relatant celle de Myamoto Mushashi)

    – les fringues: bon, là rien a dire…le pire, selon moi, est mon passage au magasin d’Uniqlo: cherchant un t-shirt sympa, je me décide a m’aventurer au rayon homme, et la, un slogan parlant de présenter la culture nippone à nos yeux de gentils occidentaux, avec lesdits t-shirt derrière. Je sentais que c’était une belle connerie, mais malgré tout, je jetais un oeil curieux: t-shirt gundam, naruto, one piece et dbz, partout. Alors, pas que je suis pénible comme gars, mais associer « culture » et « Naruto » quand même, faut pas déconner….

    Sinon, très bon article du maître des lieux ;)

  46. こらはちょっとたのしです。このブログがよがったです.

    « virer les « R » de vos phrases, remplacez les par des « L » »
    En fait, ce sera la contraire.

    Un peu déçu de cette article, j’étais habitué à plus d’originalité, tapez sur les otakus, c’est très IN. Et le coup des cosplayeurs moches, des figurines pour pervers, des mangas pas représentatifs,etc. ça a déjà été fait maintes fois..
    ça ne flaire plus la mauvaise foi et le mépris auquel je m’étais habitué, mais juste le consensuel… C’est dommage.

    enfin, il vous faut peut-être ça pour garder votre public, tel un Nicolas Cage jouant une enième bouse pour des raisons alimentaires….

    • >こらはちょっとたのしです。このブログがよがったです.

      Je pense qu’il serait préférable de repotasser votre Japonais.

      >« virer les « R » de vos phrases, remplacez les par des « L » »
      >En fait, ce sera la contraire.

      Non.

      • Euh …, et bien si, puisque en japonais, le « L » n’existe simplement pas. Par contre, ils prononcent un peu ( mais vraiment un tout petit peu) leurs « R » comme des « L » d’où parfois la confusion. Mais si tu ne veux pas me croire sur parole cher carpalx ( D’ailleurs personne ne devrait croire quelqu’un uniquement sur parole ) cherche les syllabaires japonais sur internet ( oui ils n’ont pas d’alphabet, ils ont les lettres a,e,i,o,u et n puis après que des syllabes ka,ke,ki,ko,ku,sa,se,si,so,su …. ) et tu verras, qu’aucun mot, aucune syllabe ne comporte la lettre « L » tout simplement parce qu’elle n’existe pas.
        De plus, autre précision par rapport a l’article ( qui est très bon soit dit en passant ), s’ils écrivent « basu » un bus, c’est tout simplement parce que le « u » est muet à la fin d’un mot en japonais, et puisque la lettre « s » n’existe pas seul , ils utilisent donc la syllabe « su » qui se prononce donc bien « s » à la fin. Enfin bon je trouve que c’est quand même stupide moi aussi, bien que j’aime bien le japonais, mais je trouve les katakanas inutiles, si on apprend une langue étrangère on se plie à ses règles et on apprend au moins correctement son alphabet.
        Bon après le débat n’étant pas très important, je comprend que ce commentaire fasse un peu « troll », mais je tenais tout de même à le préciser

  47. Dans un autre domaine, je vais y aller de mon petit coup de gueule sur la Japan Expo, c’est hors sujet, ce n’est pas le lieu le plus efficace pour se plaindre, mais comme je suis dans le coin, autant vider ma bile…

    Est-ce que les personnes à mobilité réduite ne serait pas assez Kawaï pour la JE ?

    Vous pouvez chercher sur la page d’accueil, la page information pratique, la page comment venir… si vous êtes en fauteuil, passez votre chemin !

    Ah ! il y à un champ « rechercher » alors recherchons : « handicap » « handicapé » « fauteuil » »mobilité » aucun résultat…
    « Naruto » : 14 résultats avec possibilité de développer pour en avoir plus.

    La rubrique contact : pas bête, encore faut-il quelqu’un pour répondre au formulaire dans un délai raisonnable de moins de 48h, ce n’est pas le cas.

    Je suis persuadé que sur place il y aura des accès pour les fauteuils… et pour cause, c’est obligatoire.
    Mais ce serait bien de pouvoir préparer sa visite avant.

    /fin du coup de gueule
    Désolé pour le pourrissage d’ambiance

  48. Un article excellent, bien qu’à tempérer.
    D’abord, bien que la Japan Expo soit un peu démago et prétentieuse dans son intitulé, il s’agit bel et bien d’un festival FRANCAIS de culture japonaise, qui concerne donc la culture qui passe nos frontières, qui fait vendre, qui fédère, en France.
    Donc forcément, la Japan Expo ne présentera que très peu des haikus du 16è siècle, des poèmes de Mishima, ou des estampes de l’ère Heian. On peut trouver ça regrettable, mais si c’est ce que l’on recherche, on va pas à la Japan Expo.
    Car la Japan Expo n’est pas un festival d’Histoire, ce n’est pas un musée.
    Malheureusement, de nos jours, et ce dans tous les pays modernes, la culture passe essentiellement par un nombre très réduit de médias, et le quidam lambda découvre des cultures étrangères tout d’abord par leur cinéma et leur télévision. Par conséquent, concernant le Japon, c’est d’abord par les animes qu’on a pu découvrir ce pays. On peut déplorer que cette découverte se soit faite sous la houlette de gens comme Jean-Luc Azoulay, responsable de la fin du Club Dorothée, l’émission qui a amené l’animation japonaise en France.
    Puis c’est le produit culturel japonais par excellence, le manga, qui a débarqué chez nous. C’est logique, de la même façon que ce que les étrangers découvrent en premier à propos de nous, Français, c’est la bouffe (car il fut un temps où pour la gamelle, nous n’étions pas les derniers, s’pas ?).
    Ce qui n’autorise pas forcément les fans de mangas et d’animes japonais à se croire les détenteurs à l’étranger de la culture japonaise, de cela on est bien d’accord.
    Mais si on y regarde à deux fois…dans le manga, on retrouve énormément de choses, a priori non liées au manga, qui font partie de la richesse culturelle japonaise. À travers les personnages et les scénarii, on découvre l’Histoire du Japon, ses fêtes et leurs origines, les valeurs qui ont bâti le pays, la musique, la littérature aussi, la peinture, le cinéma, le jeu vidéo, et bien d’autres choses encore. On pourrait connaitre l’ensemble de la culture japonaise rien qu’en lisant des mangas. Pas étonnant, par conséquent, que les otakus Français, bien que nourris à Evangelion et Bleach exclusivement, s’imaginent tout connaitre du Japon…ils ont tort, mais pourraient tout aussi bien avoir raison s’ils s’intéressaient aux bons mangas.

    Là où ton article est le plus réducteur, c’est quand tu parles, justement, du manga et de l’animations japonaise. Le manga, même en France, ne peut se réduire à seulement deux genres, et même au sein des deux genres que tu cites, on trouve autre chose qu’une suite interminable d’interminables bastons et sans intérêt dans le shônen, et des amourettes à l’eau-de-rose avec des gars androgynes dans le shôjo. Etant un ex-« petit » otaku, je pourrais te citer le début de Naruto (l’anime bien sûr, le manga je chie dessus tant il semble avoir été dessiné par le pied gauche d’un cul-de-jatte droitier), bien qu’un peu niais à certains moments, le combat contre Zabuza est relativement intéressant et tente de s’écarter le plus possible des poncifs du genre (Dragon Ball Z), bien qu’il n’y parvienne pas forcément toujours, et ce qui suit le combat est particulièrement émouvant, bien qu’un peu niais là aussi. Au niveau du shôjo, on peut citer Nana, qui est un shôjo par excellence, mais dont le fil directeur n’est absolument pas des amourettes de merde avec des lycéens qui font 4m de haut et qui sont aussi fins qu’un cure-dents somalien.
    Dans le manga, on trouve aussi le seinen, le kodomo, le jôsei, le redisu, le seijin, et d’autres genres plus particuliers, comme le gekiga, le jidaimono ou le moe.
    De même, contrairement à ce qu’a dit sky dans un commentaire, l’animation japonaise n’est pas à « deux vitesses », elle ne peut pas se réduire qu’à ça.
    Si on y trouve des merdes (mal) adaptées de mangas tout aussi merdiques, on y trouve également des perles à ne pas négliger, comme Hoshi no Koe, ou le magnifique Byôsoku go senchimêtoru, de Makoto Shinkai. Ou tout simplement les films de Miyazaki, et les productions des studios Ghibli en général.

    En ce qui me concerne, j’ai été un « otaku » (je le suis resté, un petit peu), « otaku » dans le sens « fan du Japon », et je ne me suis jamais intéressé aux merdes purement commerciales que sont Naruto (sauf aux tout débuts, parce que franchement, ça me fait chier de l’admettre, mais les 30-40 premiers épisodes étaient quand même très bons), Bleach et One Piece.
    J’ai été élevé à DBZ et Sailor Moon, comme tout bon trentenaire d’aujourd’hui qui se respecte, et j’ai choppé des mains en forme de pad de super nes à force de défoncer mes potes sur Street Fighter et DBZ 2 et de farmer le Fort Mana pour dénicher les dernières sphères.
    Mais je me suis aussi intéressé au Japon pour ce qu’il est profondément, pour son Histoire, pour sa culture dans sa totalité (en tous cas tout ce que j’ai pu en trouver par le biais des bouquins et d’internet), pour ses valeurs ancestrales et ses traditions qui trônent encore de manière très visible et très vivante au milieu des tours de verre et des industries géantes.

    Et je doute d’avoir été le seul « otaku » Français dans ce cas. Je ne rêvais que d’une chose, c’était d’aller au Japon, pour y voir ce que beaucoup de mangas et d’animes décrivent.
    Une amie à moi, qui n’était pas fan plus que ça de mangas et d’animes, ni du pays en général, y a vécu 6 mois pour ses études…elle regrette amèrement d’avoir du partir au bout de seulement 6 mois, tant on aurait, selon elle, l’impression de « vivre dans un manga ».
    J’ai une autre amie qui, elle, ne jure que par les dramas…je ne me suis jamais vraiment intéressé à ça, mais je sais que tous ne sont pas suprêmement débiles et qu’il y en a de bons. Quoi qu’il en soit, elle a été plusieurs fois au Japon, en vacances principalement, et elle parle le japonais aussi couramment que le français. Il lui arrive d’en foutre partout quand elle parle, mais ce n’est que quelques expressions, et personnellement, je trouve ça amusant, elle me rappelle ce que j’étais plus jeune. C’est une vraie passion, qui peut s’expliquer par la suprématie de l’invidualisme, dans nos pays occidentaux, cet individualisme qui nous pousse à être si peu proches de nos semblables, si peu aimables, si peu polis, si peu respectueux envers tout et tout le monde…le Japon est l’exact opposé de tout ça, de toutes ces valeurs qui sont les nôtres et qui sont responsables des pires comportement en société que l’on peut voir chez nous.
    Pas étonnant, donc, que cela plaise à tant de monde, surtout des jeunes, désabusés par notre société et qui, même s’ils le voulaient, ne pourraient pas le changer.
    Moi-même je me suis réfugié là-dedans, et peu importe les travers des japonais, comme acheter des culottes sales ou mater des p’tites filles en poses suggestives. Dans le pire des cas, on peut se dire qu’il n’y a de toutes façons pas de passages à l’acte, et qu’on peut donc s’en foutre totalement.
    Et si on note ce genre de dérives, c’est à cause de certaines lois un peu stupides, comme celle qui consiste à interdire la possession de matériels pornographiques montrant de façon claire et non-floutée les organes génitaux. Entre ce genre de conneries et le rythme de vie insoutenable des japonais, leurs pulsions sont réprimées, contrairement à chez nous, où les dix millions de chômeurs peuvent claquer leur rsa dans l’achat de dvd porno au tabac du coin.
    J’ignore si les otakus sont conscients de tout ça, moi je l’étais, et j’en avais rien à foutre. Eux trouvent honteux qu’on n’hésite pas, sans la moindre honte ni le moindre scrupule, à acheter des vidéos porno au vu et au su de tous, à avoir accès à des contenus porno depuis une simple télé, et à pouvoir télécharger autant de contenu porno qu’on veut, gratuitement, depuis le net.
    Chacun ses tares.

    Bref, tout ça pour dire que je reste convaincu qu’on peut réellement connaitre le Japon, en ne s’intéressant qu’aux mangas et à l’animation japonaise, et ça, même en ne s’intéressant qu’à une partie de cette partie de la culture nippone.

    Voilà pourquoi je tenais à modérer un peu ton article, trop appuyé à mon goût sur un postulat exagéré et erroné.
    Bien que je sois entièrement d’accord avec toi sur le côté ridicule de certains cosplays. Je prends pour exemple la première photo de cet article, euh…j’ai envie de dire, quand on a la carure d’un Chôji, on se déguise pas en Naruto quoi…

    Du cosplay réussi, c’est pourtant pas compliqué :
    [url]http://yunie75.blog.jeuxvideo.com/r20943/Cosplays/[/url] ==> quelques-uns sur Final Fantasy et Kingdom Hearts.
    [url]http://shoubidou.centerblog.net/voir-photo?u=http://shoubidou.s.h.pic.centerblog.net/fvolupi2.jpg[/url] ==> une Temari (Naruto) particulièrement réussie.
    [url]http://shimmie.shishnet.org/v2/_images/460dc1838601781ca050fc593d729fc5/338%20-%20chobits%20cosplay%20sumomo.jpg[/url] ==> une Sumomo (Chobits) plus vraie que nature.
    [url]http://memberfiles.freewebs.com/97/93/44339397/photos/Anime-Cosplay/0011-metriod_cosplay1.jpg[/url] ==> une excellente Samus
    [url]http://download.gameblog.fr/images/blogs/8876/36805.jpg[/url] ==> parce qu’ils sont mignons !
    [url]http://geeknplay.free.fr/wp-content/uploads/Cosplay.jpg[/url] ==> eux aussi !
    [url]http://www.gameblog.fr/blogs/anfalmyr/p_22393_le-cosplay-du-jour-dhalsim[/url] ==> manque un peu de muscle, mais fallait oser…
    On remarquera que la plupart des bons cosplayeurs sont…japonais.
    Bah oui, les français savent pas autant d’investir dans la création du costume et l’interprétation du personnage, c’est un peu dommage…

    • je suis d’accord avec ton postulat de base mais personnellement les premiers épisodes de Naruto sont le stéréotype du shonen et m’ont fait pleurer des larmes de sang. Je ne comprend pas non plus pouquoi tu craches sur les shonens dont certains comme samurai deeper kyo malgré ses dérives représentent de manière scripturalement et historiquement réussie l’avènement de l’ère Tokugawa. Merci pour la bonne allusion à Ghibli qui manquait pour nuancer l’article…

    • J’avais oublié de répondre à ce message, je le fais pour les générations futures qui viendront lire ces messages.

      Oui en effet, l’animation n’est pas à 2 vitesses, j’ai été un peu rapide. Cependant, on est à 3 voire 4 grand maximum. Les films de Makoto Shinkai, c’est un budget ridicule. Les films de Miyazaki, c’est un budget assez gros mais sort au cinéma. Je ne parlais dans mon cas que de l’animation télévisée. Mais il est vrai que les films c’est un peu plus compliqué. On a alors les films pour tirer de l’argent de licences (Digimon, Pokemon, Naruto, Gundam (films résumés), etc …), les films d' »auteurs » (assez rares puisqu’on a en gros Makoto Shinkai et éventuellement les films réalisés par Mamoruu Oshii, même s’il a aussi fait des films de licences avec les Patlabor, et aussi quelques réalisateurs plus ou moins connus, Isao Takahata, et jenesaisplusqui pour Colourful qui a été primé) et les films grands publics (Ghibli, les films réalisés par Mamoru Hosoda). Ca fait 3 grosses catégories de films.

      Et donc non, le monde de l’animation n’est pas si large, puisqu’on peut à peu près tout classer en 5/6 (la 6ème catégorie, bien spéciale, s’agirait des équivalent de direct-to-DVD que sont les OAVs mais elles sont bien plus rares maintenant qu’à la fin des années 80 début 90) catégories. Et les ventes de Blu-ray le montre bien, l’état du marché de l’animation n’est pas glorieux au Japon, ça se jour parfois de manière limite sur les budgets. (Pour l’anecdote, un anime qui vend 5000 DVD/BR est un anime rentable. 10000 DVD/BR est un succès. On est donc loin des centaines de milliers qui peuvent s’écouler pour les films)

  49. Juste pour dire qu’un « bruit moite », cela n’existe pas il me semble. Sur ce commentaire constructif et ultra passionnant, je m’en vais lire le reste.

  50. je sais que le partage c’est sale, mais peut être que cette fois j’arriverais à attirer votre curiosité, notamment grâce à cette arme du démon qu’est Hannah Minx. Une Otaku américaine dont le nombre de vue est proportionnelà la taille de sa poitrine. Mais ceci n’est surement qu’un détail, les gens doivent regarder ses vidéo pour apprendre le japonais.

    • Quitte à faire des pompes spéciale musculation des pectoraux, elle pourrait nous montrer autre chose que ses biceps en début de vidéo!
      Blague à part, les enfants, ne faites pas ça chez vous. Contrairement à Hanna Minx, il ne faut pas oublier d’être gainé, de retroverser le bassin, et de respirer lorsque vous faites des pompes.
      Merci

    • Adepte de ce site depuis quelques années, c’est le truc à sortir aux fans japonisants hardcore pour les pousser au suicide. Surtout la partie sur les Dentitions… Horrible!!!

  51. Konichiwa, Odieux Sama, mais non, ne paniquez pas, je ne suis pas une otaku. Mais je me permet de vous faire remarquer que vous avez omis de mentionner que les japonais était l’un des peuples qui vivait le plus longtemps. Est-ce dû au manque de peur du ridicule ?

  52. Bravo pour cet article excellent !
    Moi qui m’était toujours posé la question, je sais maintenant que les japonais chassent la baleine pour l’obliger à dévoiler les plans du moteur antimatière. Comment n’y avais-je pas pensé avant ? Merci en tout cas d’avoir partagé vos lumières ;)

  53. Moi j’aime bien la Japan Expo.
    Je n’y vais pas en me disant que je suis trop un connaisseur du Japon dans mon âme, simplement pour m’amuser. Idem pour le manga ou les animes, c’est pas plus mauvais qu’autre chose.
    Le cosplay, je conçois que ça paraisse ridicule, mais quelquefois le résultat est vraiment très réussi, c’est assez esthétique en soi.
    Voilà.

  54. Cher Odieux,

    En tant qu’étudiant en langue et en civilisation japonaise, j’ai l’honneur de vous dire que vous avez bien malheureusement raison. Je ne me sens plus seul à présent : moi aussi, je colle des tartes à ces otakus qui pensent que la culture nipponne s’arrête à la J-pop et à Bleach et les étranglent dès qu’ils tentent de prononcer un mot dans un niveau de langue japonaise proche du Wesh de nos contrées.

    Je partage votre point de vue sur ce merveilleux outils qu’est Facebook, et m’en retourne botter des c*ls d’Otakus à coup de Shamisen, les épinglant aux murs par le biais de Kanzachi du plus bel acabit !

  55. Oh, le bel article.

    Entre parentheses: la compréhension d’ « otaku » pour l’occidental est assez éloignée de son sens original: de classe sociale plus ou moins méprisée – mais rentable, au moins a court terme – au japon, ici ça désigne en règle générale le fan des domaines sus-nommés.

    Plusieurs commentaires font remarquer qu’on ne peut pas limiter le manga et l’animé aux shonens ou shojos: certes. L’ennui, c’est que ce sont – de loin – les genres les plus visibles, faisant oublier de bonnes séries bien plus discretes et plus interessantes.

    A lire pour le sujet qui nous occupe ici: Genshiken, qui suit justement un petit groupe d’otakus au japon, principalement par l’intermédiaire d’une jeune femme qui n’en est pas une, et par un garçon qui va en devenir un. C’est bien foutu, le ton est assez drole mais peut laisser place a la critique, et a peu pres tous les sujets -mangas, figurines, porno, etc – y sont abordés, avec des références fictives ou non. Et ça tient en 9 tomes, pas de quoi se ruiner. Existe aussi en animé chez Kaze, 12 episodes en france sur les 24 des deux saisons au japon.

    Autre chose a voir: Paranoia Agent, un animé critiquant la société japonaise de maniere assez violente, sur les themes de la pression sociale, des mesonges, du suicide, etc. Premier episode en VOSTF ici:
    http://www.dailymotion.com/video/xv5pl_paranoia-agent-01-vostfr_shortfilms
    Le son est minable sur ce streaming, mais la chose est dispo en DVD pour 15 a 20 €, avec une bonne VF par dessus le marché.

    Idem, les jeux vidéos: il faut une certaine volonté pour passer la couche des Zelda, Mario, Dead Or Alive et autres licenses maintes fois recyclées, mais, d’une part, c’est pareil pour l’occident (Call of Duty, Tomb Raider, etc), et d’autre part, en cherchant on trouve quelques perles, disons, purement japonnaises. Un exemple assez connu etant la série Katamari (donnant elle aussi dans le recyclage, certes) et dans laquelle on roule ou boule sur laquelle viennent s’agglutiner des objets plus petits qu’elle, la faisant grossir et permettant donc d’absorber des objets plus gros: d’une balle de la taille d’une gomme, on se retrouve bientot a coller dans la joie voitures, maisons et immeubles. Ou, comme ici, a faire la boule la plus calorifique possible.

    On peut egalement mentionner la série Mother (Earthbound) pour sa double lecture: de petit jeux de role rigolo au premier degré, on se retrouve avec des jeux traitant d’endoctrinement dans des sectes, d’enlevement d’enfants, de drogue, des effets pervers de la modernisation, de la corruption des puissants, etc.

    Pour la musique, bon. défendre la J-pop est aussi facile que de défendre le rap contre quelqu’un n’en ayant que l’image peu appréciable que lui aurait donné Skyrock: une tache quasi impossible.
    Essayons quand meme vite fait avec Marble et Round Table Feat. Nino.

    Enfin bon, on aime ou on aime pas. De toute façon, la musique jap ne se limite pas a la pop, ils font aussi du rock: Funny Bunny de the pillows, probablement plus audible pour tout le monde:

    Oh, et ils ont les Vocaloids aussi. Des programmes permettant d’ajouter des voix générés par ordinateur, chacune etant associée a un personnage, Hatsune Miku etant la plus populaire:

    Détail amusant: meme comme ça, ça fait moins synthétique que pas mal d’artistes occidentaux aux voix sur-trafiquées.

    Les figurines… la encore, le sujet est assez vaste et bien plus difficile encore a défendre que le reste: ça prend de la place, ça sert a rien, ça accumule la poussiere et en plus c’est cher. Mais bon, c’est pas plus con qu’une figurine d’une BD belge – et a un tarif inférieur en général – et ça fait plaisir d’avoir une nouvelle représentation d’un personnage qu’on aime bien. Allez, une sympa pour contrecarrer la Sylvia présentée dans l’article:

    Le cosplay… depend du talent et du physique de celui ou celle qui le porte.
    Essayez ce site et tapez cosplay dans la recherche pour vous faire une idée du panel de ce qu’on trouve. Site non-pornographique (mais pas forcément conseiillé au boulot) de photos, dédié aux japonaises.
    http://behoimi.org/

    Voila, voila.

    • Pour connaître un peu mieux l’univers du manga et faire front face aux idées reçues, rien de tel que le petit ouvrage de Stéphane Ferrand et Sébastien Langevin intitulé « Le manga » (quelle surprise !) aux éditions Milan.

      (Au fait, je ne vous cible pas particulièrement mon cher Yaemgo, mais qu’est-ce que c’est que cette façon de s’exprimer ? C’est-à-dire ne plus utiliser une phrase composée d’un sujet d’un verbe et d’un complément mais… un chiffre. Ce langage quasi binaire est encore plus démentiel que la novlangue. Rendez-vous compte : au lieu de dire « j’approuve ce que vous dites, je trouve même cela fascinant » ou que sais-je encore on dit simplement +1. La suite c’est quoi ? ++1 pour les choses que l’on aime passionnément ? +++1 pour celles que l’on aime à la folie ? Sachant que de nombreux illettrés pré-pubères utilisent déjà des « lol » dans leurs folles conversations , je ne doute pas que ces « +1 » y entrent un jour à leur tour. On réduisait déjà considérablement la pensée avec le langage texto, mais là c’est le pompon sur la garonne !)

      • Voyez-vous, par un subtil jeu d’opposition absurde, je signifie mon accord avec le texte ma foi fort long de notre ami ci-dessus par un message le plus court possible. Ce contraste percutant permet de susciter le rire (ou pas) chez nos camarades les plus bêtes.

  56. Ma foi, tout cela est bien réducteur! Mais Oh grand dieu je me suis bien marré quand j’ai vu l’empereur dans le pokedex! Votre humour est si transcendantale oh Odieux Connard!

  57. Ce n’est que trop vrai. J’ai beau etre un vrai fan de manga et d’animés japonais, ça me viendrait jamais à l’idée de me déguiser ou d’essayer de placer des mots d’une langue que je ne maitrise pas dans toutes mes phrases (quoique je le faisais bien en cour d’espagnol). Y a des imbéciles partout malheureusement.

  58. Un peu réducteur tout cela… J’ai des potes à la Japan qui ne sont nullement les Otakus que vous décrivez et que nous déplorons. Ils seront cosplayés mais pas pour faire honneur à des persos de mangas (un Dr Faust et un Karaté Boy).
    Sinon, pour la figurine, prendre un personnage de No More Heroes et un peu malhonnête car tout le ton de ce jeu humoristique est là.

  59. comen ta pus te moke de mon psedoo lol???
    Plus sérieusement cher odieux encore un excellent article même si toutes vos critiques sur l’univers du manga étant trop précises ce qui me fait penser que vous êtes en fait un relatif amateur de manga naturellement dégoûté des dérives malsaines de bofs abâtardis…
    Sur ce je vous laisse je vous laisse je vais repeindre ma figurine taille réelle de sakura… (et surtout ses organes intimes bien entendu)

  60. Pour jouer au jeu de go sur internet, c’est horrible les joueurs débutants (ou même parfois joueurs confirmés) qui appellent toute personne qui leur on donné un cours par -sensei.

    Quelques petits liens de trucs super japonais :

  61. J’aime bien Detective Conan et Pokémon mais impossible de me cosplayer, encore moins à la Japan Expo.

  62. Tout d’abord merci, Connard, vous êtes assez drôle.
    J’ai découvert dans cet article (point. Non je rigole, ça continue) et ceux en dessous que vous aviez une vie sociale, et cela m’étonne. En effet, comment un odieux connard tel que vous a-t-il su trouver la force de supporter les autres ? Les gens de votre entourage savent-ils que vous marchez constamment sur à peu près tout (ils doivent en être fiers) ?

    Et comme je viens de vous découvrir tout court, je me demandais aussi si il y avait une chose que vous aimiez, à part vous même et votre ego ( dans ce cas nous aurions un point commun, ce qui me déplairait).

    J’ai dans mon entourage quelques otakus doublés de geeks, mais ils sont assez modérés, se concentrant sur l’univers numérique nippon, et non sur toute ces affreuses choses (musiques ?)…Cependant vous avez omis de parler de certaines choses… Et là, c’est le drame ! Pourquoi ne pas avoir parlé de Fukushima, il y a avait une bonne page de sadisme à portée de main ! Ou alors vous l’avez fait, et je ne l’ai pas vu entre ses blocs en police minuscule.

    Mes salutations, donc.

    P.S : vous devriez nous laissez un bouton « Prévisualiser » pour voir ce qu’on poste afin qu’on regarde notre écriture en s’autocongratulant.

  63. J’avoue avoir bien ri, comme d’habitude quand je lis ce qui s’écrit par ici. Juste pour apporter quelques précisions:
    – on dit Japan Expo, pas la Japan Expo;
    – le japonais n’a pas d’alphabet: il y a un système d’idéogrammes hérité du chinois (arrivé avec le Bouddhisme), les kanji, et 2 syllabaires, les hiragana et les katakana.
    – le japonais est une langue phonétiquement pauvre, ce qui explique la grande difficulté que représentent les langues étrangères pour le japonais désireux de les apprendre. 11% des mots de la langue japonaise sont des mots d’origine étrangère, ce qui peut se comprendre pour de nombreux concepts et objets introduits par les occidentaux dans les années 1860.
    – Bus se retranscrit baasu. Le u ne se place pas « n’importe où », il est juste la conséquence de la faiblesse phonémique du japonais. En effet, le seul phonème consonne du japonais est le n. Dès lors, les japonais utilisent les syllabes finissant en -u, du fait que le -u final est très peu prononcé par les japonais, à l’exception des enfants (La surprononciation du -u final est d’ailleurs utilisé souvent dans la japanime pour retranscrire un caractère enfantin). Une exception, sinon ce ne serait pas drôle: tu et du n’existent pas en japonais, ils sont donc remplacés par to ou do (ex: sukaato => skirt => jupe).
    – c’est bien de parler de l’actuelle capitale et de la capitale millénaire Kyôto, mais la première capitale impériale fut Nara, il y a 1300 ans. D’ailleurs, le Japon a fait reconstruire une partie du temple impérial de l’époque pour commémorer cet anniversaire.

    Et pour finir sur un peu de troll, avant de critiquer l’incorporation de termes nippons dans la langue de Molière, balayez un peu devant votre porte chers colecteurs, Entre les s du pluriel oubliés et une utilisation abusive du subjonctif, vous me laissez rêveur…

    Et le point Godwin atteint dès le 5ème commentaire, je dis bravo :D.

    • merci pour cette leçon!…il est aisé de se moquer des gens et des choses mais tout cet article me fait craindre au Paris bien pensant qui ne supporte rien ni personne (on comprendra pour le RER cependant) et critique facilement ce qui est populaire sans en avoir la connaissance pour. Mais il est vrai que JE aurait pu etre plus culturelle et interessante et peut etre plus concernée sur les problemes récents du Japon… ne se limitant pas à un simple « gambate Japan »!
      J’ai juste envie de dire pour Seima , banzai!

  64. Mon cher connard préféré!!!

    Encore une fois vous êtes dans le vrai!!!
    J’ai osé regarder le lien de Airi & Meiri fourni avec votre article!!!
    C’est assez bizarre car hormis les costumes moches des deux truies qui dansent (enfin on pourrait discuter longtemps de l’utilisation de ce mot dans les circonstances de la vidéo tellement c’est mauvais) c’est du pur viol auditif… Comme je l’ai dit sur youtube, c’est un croisement entre du bon gros caca et une console 8-bits dont le tempo serait passé à 5222 bpm… Bref surement une chose dont nos amis nippons voudraient bien se passer en tant que vecteur de diffusion de leur culture… Je suis aussi d’accord pour aller mener un bon kommando kagoul à la JEX, car étant un pratiquant de la Gare du Nord, j’ai des envies de meurtre à chaque fois que je vois tous ces jeunes gens déguisés…

    Je ne suis jamais allé (encore) au Japon et je pense qu’ils doivent avoir honte d’une telle réduction de leur immense et très belle culture… Je suis aussi très convaincu que ces « otakus » seraient indignés si au Japon se tenait une French Expo (FREX pour les intimes) où les « petits cons » (appellons-les comme ça), se déguiseraient en Louis la brocante, en personnages de Plus belle la vie ou en Jamy de c’est pas sorcier, en écoutant Priscilla à fond et en reprenant ses chorégraphies, tout en plaçant des mots français dans leurs discussions… Ils limiteraient aussi notre cultureau vin rouge et à la baguette, et on habiterais tous soit à Paris ou au Mont St Michel (attention à la promiscuité)!!!

    Et après ces mêmes gens se plaindraient en disant ouiiiii maiiiiis noooon c’est pas ça la France etc..

    Je suggère le calibre de guerre 5.56 ou 7.62 pour éclater ces gens là!!!

  65. Merci pour cet article qui me renvoie à la figure ma propre attitude face au Japon.

    Je voudrais quand même modérer l’article :
    Je connais des cosplayers que je pourrais maljuger
    si je ne les voyais pas au cours de Japonais (et assidus)

    Si les otakus lisent n’importe quoi, le mouvement amène avec lui sur les bords des bons mangas (Taniguchi,solanin,urasawa)
    Même si on ne verra jamais un cosplayer lire un Mishima ou un Murakami, il me sont quand pas si dangereux que ça …

    • Non pas dangereux loin de là, mais c’est comme pour tout, l’excès est nuisible. J’aime le Japon, la culture Japonaise et certains mangas et animés, mais pas la Japan Expo qui n’est rien de moins qu’une foire commerciale sous couvert de découverte culturelle selon moi…

      Aller, un p’tit ^^ pour clôturer tout ça !

    • Merci de ne pas amalgamer « l’otaku » occidental qui lit Naruto et le vrai Otaku qui lit à peu près de tout selon ses goûts. Notons d’ailleurs que les produits pour Otaku pourraient en général passer pour des trucs pour filles et/ou pour enfants, tant qu’on ne voit pas tout les sous-entendus et clichés qui tendent vers la sexualisation plus ou moins prononcée (exemple, Card Captor Sakura, globalement accepté comme série pour enfant malgré les éléments franchement douteux de la série …).

      De plus, c’est principalement grâce au mouvement otaku qu’on a pu avoir des dessins animés qui étaient autre chose que des publicités pour jouet ou des films « à gros budget ». Voir Mobile Suit Gundam pour ça.

  66. Ma foi, c’est très bien écrit comme article et vous êtes totalement dans le vrai, est-ce que je vais arrêté d’être un sale otak et faire ralentir la société occidentale ? la réponse est non, et malgré le bon nombre de merde qui sort, on peut également trouver des perles, (des animes comme Paranoia Agent ou Mind Game sont à voir au moins une fois dans une vie, One Piece ça reste sympa, pour peu qu’on ne soit pas trop sérieux) mais je n’ai pas que le Japon en tête, je lis aussi bien les BD que les mangas ou les comics, j’ai conscience qu’il y a de plusieurs cultures, chacun apportent leur contributions et sans ça, la vie serait bien triste.

  67. Cher odieux connard. Je ne sais pas si vous tomberez sur ce commentaire, mais sachez que l’on écrit « un jeu vidéo », et des « jeux vidéo ». Sans « s » à la fin de « vidéo » au pluriel. Merci pour mes yeux.

    (très bon article sinon)

  68. Héhé, je tiens un antre à otaku (un café manga pour être précis ^^) et j’avoue avoir bien rigolé… (c’est vrai que ça fait peur des fois ^^)
    Une remarque cependant ……. tu m’a l’air bien renseigné pour quelqu’un qui se moque autant de ça ……. serais-ce la résurgence d’une erreur de jeunesse ? est-tu un agent double ? Est-tu un otak’ refoulé ? Parle moi de ton enfance ? obiwan kenobi ?

    nekola

  69. Cher Odieux-Sama…
    J’ai passé 3 jours à la JE et je ne peux qu’être d’accord avec vous pourtant je suis clairement un otaku selon votre description… enfin j’aime la culture japonaise et les animes. Même si je sais ne pas pouvoir vivre là-bas (car je suis française et la vie japonaise est trop contraignante), je m’intéresse à ce petit pays et tout ce qui s’y rapporte, sans grande assiduité certes, mais un minimum quand même. Vu que je suis un otaku, j’aime les goodies (ok je n’ai rien acheté à la JE mais j’en ai à la maison), les jeux vidéo et les séries donc la Japan n’était pas inintéressante mais décevante, je pensais en effet avoir une expo plus culturelle que commerciale (naïve va!)
    Mais je suis heureuse d’avoir parcouru les allées armée de mes Tengu geta, au moins ai-je fourni un effort physique de 3 jours. Je suis également heureuse d’avoir créé un pseudo cosplay et d’en avoir vu autant. La JE c’est aussi des gens qui aiment le Japon (plus ou moins de la bonne manière, personne ne peut en juger) et qui se retrouvent sur la pelouse défoncée du jardin central afin d échanger tout en pouvant se déguiser et être quelqu’un d’autre pendant un weekend. Le vrai souci ce n’est pas l’otaku mais les organisateurs qui ne font pas grands efforts pour en faire un salon sympa et intéressant!

  70. Heureusement que cet article ne s’adresse qu’aux  » Otaku  » de Japon.
    Car il est vrai que certain d’entre eux… enfin non, tous, sont vraiment pitoyable.
    Par contre, j’ai trouvé un peu excessif de dire que Rebecca Black pouvait être vu comme Mozart, en comparaison de la J-Pop, à moins que ce n’était qu’une petite touche d’ironie.

    Dans tout les cas, je suis plutôt d’accord avec cet article.
    :)

    • Les « tous » te disent zut pour rester poli. Que l’on puisse critiquer la JE qui est en effet très réductrice, c’est une chose, que l’on ironise les otakus, qui finalement ne sont que des fans plus ou moins avertis d’une partie de la culture japonaise, passe encore… mais que toi, qui n’y connais peut-être rien se permette de faire du général et de trouver tous ces gens pitoyables… qui crois-tu être?!? en fait ce n’est que du fanatisme et peut importe le domaine ça fait toujours un peu pitié mais cela s applique à toute chose (fan de Johnny, fan de foot, fan de star wars, fan de pot de chambre…). Il semble que l’auteur de l’article s’y connaisse un minimum et c’est pourquoi il est drôle. Peut etre que tous ces idiots deguises a la Jex savent parfaitement que ce n’est qu’un gros truc over commercial et culturellement pauvre… peut etre qu’ils s’en foutent et qu’ils passent juste du bon temps dans un endroit où ont ne va pas les saouler pour 3 costumes… merci de ne pas réduire « tous » a de gros pervers incultes et pitoyables cherchant desesperement une figurine avec culotte démontable.
      Pour te prouver comme nous ne sommes pas tous des imbeciles, je te mets la note que j ai envoyé aux organisateurs :

      « Bonjour,

      Je suis allée à la JE pour la première fois cette année et durant les 4 jours (cela faisait longtemps que je souhaitais m’y rendre). Je ne sais pas si cela vous sera utile ou même si vous en tiendrez compte mais je voulais faire la remarque que voici : cela est trop commercial et pas assez culturel, de plus l’action « gambate Japan » n’était pas assez visible. Évidemment la critique est facile et tout est toujours améliorable mais voici quelques idées sans prétention pour l’année prochaine.
      Il serait intéressant d’avoir une allée conçue comme une rue qui copierait les festivals de quartier japonais et ses animations.
      Avoir des stands commerciaux un peu moins nombreux, plus traditionnels avec des objets qui viennent vraiment de là-bas plutôt que 10 fois le stand de sabres en plastiques et peluches Totoro…
      Des décors pour les cosplayeurs qui représentent 70% de la JE, la pelouse défoncée du jardin central n est pas terrible et ça ne demande pas un investissement de folie.
      Un peu plus de specialites culinaires qui ne sont pas surtaxees…
      J’ignore si cela est possible ou pas à faire mais pour l’avenir de cette convention il serait bon qu’elle ne se limite pas à une pompe à fric autour d’une culture japonaise très réduite et caricaturale.
      Les organisateurs ont la chance d’avoir une renommée, beaucoup d’espace et d’expérience d’organisation et je crois sincèrement qu’il y a un énorme potentiel pour ne pas décevoir les connaisseurs et en faire un moment exceptionnel et intéressant. merci  »

      Je compte bien y retourner l’annee prochaine avec mes amis et un super cosplay bien debile qui va gaver tout le RER B pour les 10 ans a venir.

      .

      .

  71. Oh, cher OC, je suis choquée par cet article !
    Eh bien oui, on dit ne dit pas « la Japan Expo », mais « Japan Expo » tout court !
    Rhôô, j’vous jure, bande d’incultes va.

    Sinon, en tant que débilosaurus qui aime les manga et autres trucs mignons japoniais alors que j’ai plus de 20 ans depuis un moment, je tiens à dire… que j’ai bien rigolé en lisant cet article.
    Il faut savoir faire preuve d’auto-dérision.

  72. Je me demande simplement une chose, l’auteur a t il visité le japon?
    Pour l’avoir visité, j’affirme et signe : cet article est extrêmement réducteur.
    Sinon les français, aime que l’accordéon et la baguette.
    Les américains le country et les cacahuètes.

  73. Ouais, c’était fun. Par contre, déconner avec les deux bombes A, ça c’était de la merde.

    6/10, pour faute de goût.

    • Ils ont tout fait pour se les prendre pourtant.
      C’est un peu ça d’avoir le pays le plus raciste et meurtrier au monde à un moment de l’histoire ;)

  74. Moi aussi je suis allée à la Japan Expo, j’y vais surtout pour les artistes qu’il y a là bas. (dessinateurs entre autres ^^) Et aussi pour le côté culturel, mais je dois avouer que si il y avait un salon « Hawai Expo » ou encore « Australie Expo », j’irais ! Je m’intéresse vivement aux autres cultures (envie de changer d’air) mais je sais bien que le pays du Japon n’est pas tout rose, aussi bien qu’aux États Unis ou on doit débourser afin d’accoucher, par exemple. Sinon, je n’ai même pas été dégouté par votre article, j’ai bien ri ^^

  75. Il fallait aussi mentionner que c est un pays, ou contrairement a la France, les transports publiques sont propres; les spectateurs nettoient apres un match sils ont mis le bordel ( vu en France egalement…lors du match Japon-Argentine: d un cote des argentins bourres vomissant partout, de l autres des japonais nettoyant les confettis et sacs de nourriture consommee pendant le match…)…
    aussi un pays ou une femme peut se ballader le soir tranquillement, sans se faire agresser….a moins qu elle soit dans le metro a l heure de pointe, ou des perverts se donnent rendez-vous pour toucher les jeunes filles trop humiliees pour oser elever la voix…
    un pays ou les maris etrangers sont vu comme des barbares (la garde partagee n est pas legale, en cas de divorce, et les enfants vont toujours au conjoint japonais, qu il soit sain d esprit ou pas )
    un pays ou les transports arrivent a l heure…
    ou les citoyens ont des droits, mais aussi des devoirs envers la societe…
    et ou on verra moins souvent qu en france des jeunes se bourrer la gueule ou agresser un quidam qui ne leur a rien fait…oubruler des voitures…
    Moins de mendiants dans les rues ou les transports publiques egalement: leur honneur leur interdit ces pratiques, ou les yakuzas les ont deja zigouilles pour recuperer une assurance vie peut etre

    un pays complexe et beau, en periode de transition egalement

    Japan expo, c est moins cher que se payer un billet pour Tokyo…et si ca permet de faire rever une bande de jeunes qui font de mal a personne… ?

    Sayonara

  76. L’article est féroce et ce n’est pas totalement faux. Bien évidemment, les otakus ne font de mal à personne. Mais, leur monomanie inculte a de quoi faire sourire. Arigato gozaimasu (héhé).

  77. Mon Dieu, mais cet article n’a rien à voir envers ces otakus, qui servent de façade à un rejet profond du Japon ! La façon dont cet article est caricatural me laisse penser que c’est un troll (Ou alors la personne qui l’a écrite est un demeuré, mais tolérance oblige, il faut tout de même respecter les demeurés !).

    D’ailleurs, il faudrait se renseigner davantage sur la JE, qui embrasse la culture japonaise dans son ensemble, et qui n’est aucunement aussi limitée que l’auteur se convainc qu’elle l’est. On y trouve aussi bien toute une zone réservée aux arts-martiaux, de la calligraphie, les arts du thé, de l’origami, de l’ikebana, des conférences d’autant plus sérieuses sur Fukushima, et j’en passe.

    Et en plus, les rares points qu’il a pris en considération, ceux visant les otakus, sont traités de manière incomplète et erronée. Quand on voit que la musique du Japon se résume pour l’auteur à la J-Pop, il y a de quoi être partagé entre le rire et l’indignation, même si ça m’a fait plutôt marrer xD. Je rappellerai donc que la JE comptait Keisho Ohno, maître du Shamisen comme invité d’honneur, a régulièrement reçu des compositeurs plus classiques, ainsi que des groupes de Visual comme X Japan.

    Si vous résumez la culture du Japon en 6 points, votre culture nipponne pourrait quant-à-elle tenir sur un seul, ou 2, selon les goûts : Clichés et ignorance.

    • « Si l’on en croit le programme de la Japan Expo, le Japon a une culture particulièrement limitée, qui tient en environ 6 grands points, puisque je préfère faire fi de leur exposition de « tuning japonais« . »

      Ayant été plusieurs fois à la JP, je ne peux que soutenir l’Odieux Connard national (oxymore ?).

      Il faudrait tout de même se souvenir que les articles de Monsieur Connard ont une vocation ouvertement humoristique, et il se propose pour cela d’endosser tout aussi ouvertement le costume d’un… odieux connard, plein de mauvaise foi et de clichés (ici, cf tous les autres articles…). Et l’on peut noter ici qu’Odieux (je me permets de vous appeler par votre prénom) fustige plus volontiers les tenants de ces clichés qu’il ne les endosse lui-même (les clichés, par les Otakus, bande de dégoutants).

      Car enfin, vous ne pouvez raisonnablement soutenir que les truies grimées en Sakura et les furoncles humain habilement camouflés en Kuribo(non, je n’ai pas honte de mes références)grâce aux touffes de poils pubiens de leurs parents sont des grands amoureux de la culture japonaise. Ces gens là sont comparable çà ces haïssables hordes d’amerloques (non je ne sombre pas moins non plus dans les clichés, qu’allez-vous me chanter là ?!) qui, s’ils devaient résumer notre belle culture française, éructeraient péniblement les mots-clés « camembert, bérêt, baguette, Tour Eiffel (ou subsitut pénien, c’est selon) et porte-avion Charles de Gaulle (suivi d’un retentissant rire gras…).

      Enfin, je me demandais, à la lecture de tous les commentaires sur cet article : en Japonais, le point Godwin est-il atteint lorsque l’on mentionne finalement Hiro-Hito, ou Nagasaki ?

      Bref, après m’être auto-proclamé défenseur de la veuve, de l’orphelin et des connards (j’ai refusé de m’insurger des attaques contre notre président, pour pouvoir vous prêter main forte, cher Connard), je vais me contenter de rester à ma place, c’est-à-dire celle d’une groupie prépubère et boutonneuse dont la culotte ne demande qu’à tomber : Odieux Connard, on vous aime, continuez de nous divertir comme vous savez si bien le faire !

  78. LE COSPLAYEUR

    Le cosplayer est un monument à lui tout seul. Rarement la bêtise humaine et l’absence de dignité ne se sont autant distinguées qu’avec lui.
    Souvenez-vous de vos Mardi-gras à la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crépon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journée en chantant les génériques de dessins animés à la mode dans la cour de l’école. C’était mignon tout plein. Et bien le cosplay, c’est la même chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face désormais acnéique des déguisés !
    Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit débarquer depuis quelques années dans les salons dédiés aux « japoniaiseries » des armées entières d’épouvantails grimées avec les moyens du bord et prêtes à se donner en spectacle à l’aide d’une chorégraphie improbable mais qu’elles ne manqueront jamais de filmer en numérique pour la proposer ensuite, fièrement, sur un site dédié, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient là l’aspect primordial du cosplayer : être vu !

    Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l’année. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, Noël en décembre… Chaque jour passé le rapproche un peu plus de celui où la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bénit, il chine à la recherche de tissu bon marché, découpe, scotche, colle, coud et répète devant son miroir.
    Démarré au départ comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une véritable institution dans les salons et pris très au sérieux par ses fans les plus durs. C’est désormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n’en demandaient peut-être pas tant. Amusons-nous un instant à imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, où l’on fait entrer plus de personnes que les règles de sécurité ne l’autorisent juste pour faire plus de fric, et la tâche ingrate pour les parents que de devoir reconnaître à la morgue les corps carbonisés de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costards…
    Mais entre ceux qui ne sont là que pour s’humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisés par Moltonel. On les voit, paradant à l’aide d’armures de Chevaliers du Zodiaque taillées dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prétention et d’imbécillité. Et ne parlons même pas de ces ersatz de filles moches aux cuisses flasques toutes piquetées de cellulite tremblotante, empaquetées tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censés représenter des costumes de « magical girls » et prêts à exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se réservent-elles pas pour d’autres salons, celui de l’agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c’est de l’art ! » Et du lard surtout…

    Pour une large majorité de ces résidents permanents du pays des rêves, le cosplay sert surtout de thérapie grâce au transfert de personnalité. Costumés comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu’ils aimeraient tant être dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l’anonymat. Enfin ! ils ressemblent à ces héros de la télé qu’il visionnent toute la sainte journée. Ces cosplay sont de véritables soupapes pour évacuer le stress de gens sans personnalité se morfondant dans une vie minable et un complexe d’infériorité hors norme.
    L’argumentation des fans de ces bals costumés pour adolescents attardés et restés bloquer dans une enfance insouciante et idéalisée est : « C’est pour délirer entre amis ! »… Drôle de délire quand même. Et drôles d’amis également. Ils ont beau dire qu’ils sont là uniquement pour amuser la galerie, c’est faux. Leur désir est avant tout d’être vu, de devenir l’attraction du moment le temps d’un après-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l’espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n’hésitant pas à revêtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n’est rien d’autre que de l’exhibitionnisme.
    Et attention! Le cosplayer a beau être un abruti de première, il est fier! Vous pouvez lui piquer toutes les photos que vous voulez sur son Skyblog et autres forums consacrés, pas de problème, à condition de toujours le complimenter à la fin sur son costume, physique et air intelligent. Mais si vous avez le malheur de rire de lui, il se sentira humilié et vous écrira pour vous sommez d’enlever immédiatement ses photos parce que vous n’avez pas les droits d’auteur ou l’autorisation. Avide de reconnaissance et de gloire, il ne faut surtout pas le rabaisser et lui dire autre chose que ce qu’il s’est lui-même auto-convaincu, ça lui rappellerait trop sa vie de tous les jours.

    A bien regarder, le cosplayer n’a même pas besoin d’être ridiculisé ou traîné dans la boue, il s’en charge lui-même à chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de découvrir grâce à ces imbéciles qu’il y a toujours plus bête que soi ! Espérons qu’un jour il comprenne que ses tenues grotesques et autres chorégraphies épileptiques font que l’on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achève.

    Source: http://jpoptrash.nihon-fr.com/portraits/portraits.htm

  79. ok, on peu penser n’importe quoi de ce qu’on veut, mais bon rigoler sur le bombardement nucleaire qui a subi le japon j’aime pas trop, ce comme si on disais que le nazis avait fait ce qu’ils on fait parce que ne aimet pas le banquier e detestait leur accent, on rigole pas avec ces choses, de meme pour pearl harbor, ce n’est pas cool du tout

  80. Je viens de rattraper mon retard, excellent billet. Mais maintenant que je suis de retour du Japon, je vais pouvoir partager le dernier groupe à la mode là bas.

    Vous pouvez ramasser vos oreilles et globes oculaires sanguinolents.

  81. L’odieux connard s’attaque enfin aux Otaku (oui, je suis en retard, cet article date d’un mois)

    Dans un premier temps c’est beaucoup trop d’honneur d’appeler narUto591_lol Otaku puisque il n’en est qu’une pâle copie occidentale (il est même content d’être traiter d’Otaku ce con alors que le vrai Otaku en a honte).

    Ensuite il faut savoir que dans le gros sac des kikoolol « fan » du japon il y a quelques rares [élus] personnes saines d’esprits, ne suivant aucunement la mode, ayant découvert une culture totalement différente de la leurs et s’étant pris d’intérêt pour celle-ci (non, pas grâce à un animé !)

    Et oui je me sens obliger de me justifier après cet article et ses quelques commentaires associés (que j’approuve en grande partie) car j’ai l’immense peur d’être comparer à narUto591_lol que je hais plus que tout au monde.

    nsuite je ne défendrais pas becs et ongles chaque petites attaques présentes dans ce brillant essai car je sais que le job de l’Odieux connard est d’un peu grossir le trait, bien évidement.

    Et puis après tout, un peux d’auto-dérision et ça passe comme un pets sur un draps de soie.

    Juste un petit quelque chose : ce n’est pas « busu » pour le bus mais « basu ». Et ce n’est pas « LA japan expo » comme tout les naruto le disent mais « japan expo » tout court.

    (ho oui hais moi !)

    Bravo quand même pour les recherches sur le sujet.

    Voilà, je pense avoir dis ce que j’avais à dire.

    Matta ne !

  82. Interpellé par cette question récurrente dans les exposés sur la Japon, j’ai conduit quelques temps avec rigueur et abnégation des recherches documentaires à même de nous apporter des réponses.
    Je vous en livre le résultat : cette réputation de sous-développement mamaire de la moitié de la population japonaise, à laquelle vous faites référence dans cet article, est très largement exagérée.

  83. Il y a du vrai et du faux comme en toute chose ,mais pour ma part une question me vient à l’esprit, et sinon les gens ont le droit de vivre? Ou il faut aussi demander la permission de respirer?
    Non pas que je cherche à défendre quoi que ce soit , mais j’ai du mal a comprendre finalement le but de cet article. Je veux dire ok les otakus sont parfois ou souvent borderline, mais n’avez vous jamais été jeune. C’est si répréhensible de vouloir se détendre et se défouler? Même si c’est faire un peu n’importe quoi? J’espère que vous ne souhaitez pas avoir des enfants, car lorsqu’ils seront adolescents et feront des choses auquels vous n’adhérez pas des gens leur souhaiteront de mourir ,je pense que vos réactions seront quelque peu différentes.
    Mettre de l’eau dans son vin , n’a jamais fait de mal.
    C’est en commençant avec ce genre de propos , et d’incitation à la violence masqué sous le couvert de la dérision, qu’on bafoue les libertés fondamentales, et que des choses comme la shoa ont pu avoir lieu au début c’est toujours qu’une plaisanterie…Une simple plaisanterie.

  84. hmmm… Comment répondre a cette article…? Répugnant? Idiot? Je ne trouvent pas les mots pour cela! Par exemple prenant le cosplay ! Je fait moi même du cosplay, et excusait moi mais ses du travaille de réaliser un costumes, les armes, les perruque, le maquillage et tous les reste ! Ce n’es pas simplement des « déguisement ». Autre sujets, les figurine. On achète les figurine car on aime les personnage, la représentation…ect Il y en a qui dépense des fortune dans des collection de timbre ou autre et vous aller me dire que ça ce n’es pas « débile »? Il faut arrêter de raconter des bêtises ! Enfin bref… je ne vais pas perdre mon temps avec des personne comme vous. Ah ! Une dernière chose.. Si la J-musique ne vous plait pas ou tous le reste, aller écouter votre rap ou regarder vos truc a la télé on aime ceux que on aime et on en est fière!

  85. J’admire votre stupidité et votre mauvais goût pour la satire, celle-ci ayant été nourris par la vision que les médias vous offre chaque jour. Rabaisser une troupe de personnes par le fait qu’ils aiment un pays, donc sa culture, en pratiquant certaines traditions, certaines coutumes… cela se trouve être du niveau d’une triste racaille sans jugement, ni personnalité. Pourrait-on faire pire ? Oui, comme confondre « Otaku » et « Kikoolol ». La différence ?
    Un OTAKU est renfermé dans un univers, il peut même rester cloîtrer chez lui et il en a honte… On peut comparer cela de la dépendance, oui.
    Le KIKOOLOL, lui, n’en sais rien, et quand il l’apprend enfin, ce qu’il trouve à dire ? Tout simplement « Han ouais ! Lol, MDR ! Vé tPyer à bwar ma bëstaAh ! », ce qui signifie clairement qu’il est fière de sa niaiserie. et ça ce n’est pas soignable, ni rembourser par la sécurité social.

    Tu compare l’Empereur du Japon à un Pokemon, mais te rends-tu comptes que tu INSULTES celui qui gouverne un PAYS ? Toi, tu n’as qu’un jugement erronée sur un pays, une culture, et sur ceux qui aiment ce pays dont moi et beaucoup de mes connaissances. Je ne sais pas si je devrait être en colère, attrister de ta bêtise ou rire de ta crédulité.

    Avant d’insulter des gens, ou même la culture d’un pays, vérifie tes souces, je te donnes un exemple : à JAPAN EXPO’, beaucoup de stands sont pour (bien sur) les goodies des mangas, le cosplay… mais aussi les tenues traidtionnels, l’apprentissage de certaines coutumes, les arts et les sports du pays du Soleil levant !!!

    Sur ceux, je te prierais de te relire et remarquer à quel point tu es blessant vis-à-vis de certaines personnes.

    • Cet article est à prendre au second degré…Voir même au 36è !!!
      Vous montrez la voie à suivre chère Otaku ! Vite, je m’en vais déclamer ma juste colère sur cette diffamation honteuse qu’est l’article : « Le Rôliste, cet être extraodinaire. »

      Sans rire, un poil d’auto-dérision, vous permettrait sans doute de voir ce billet sous un meilleur jour.

      Et si comparer l’Empereur à un Pokémon est ce que vous avez vu de pire, relisez-encore une fois, d’autres références subtiles à l’histoire du pays devraient faire plaisir à l’érudite éclairée que vous êtes.

    • C’est bien tenté. Je veux dire, il n’y a pas tant de fautes qua ça. L’argumentation est un peu faiblarde, voire nulle, mais bien tenté.
      Je vote pour la mort par décapitation a la pelle.

    • Méfiez vous quand vous parlez de la défense de la culture japonaise …

      Parce que vous parlez de l’Empereur du Japon, qu’il faut respecter blablabla … Bon, je vais faire un parallèle européen, comme ça tout le monde devrait comprendre.

      M. O.C. écrit un article sur la fête de la bière, soulignant le peu d’intérêt qu’il y a à rassembler plusieurs dizaines de milliers de soulards afin d’avaler l’équivalent d’un Rhin houblonné. Puis, il sort un petit calembour sur le petit fils de Goering, le comparant à une saucisse de Francfort.
      Là, un défenseur de la culture germanique arrive, et déclare en guise d’argument que non oh hein, on peut pas se moquer de Goering, il a quand même été commande de la Luftwaffe et à ce titre a aidé à raser des villes de centaines de milliers d’habitants, donc hein, respect stp.

      D’expérience, de nombreux « Otakus » et autres « admirateurs » de la culture nippone oublient généralement certains aspects de ladite culture (la discipline, l’emploi de souches de peste pour « pacifier » des populations, etc. …). Je ne sais pas si c’est votre cas, mais un rappel ne coûte rien.

    • c’est bien beau de défendre ses « idéaux » mais sans faire trois fautes par phrase ce serait encore mieux … et beaucoup plus crédible … (oui je juge la crédibilité d’un argument sur son orthographe et j’assume)

  86. Le cosplay mal fait, c’est moche ; le beau cosplay, c’est de l’art. Malheureusement, la majorité ne fait pas partie de cette seconde catégorie, il faut bien le dire. Je ne peux que trop conseiller aux personnes sceptiques en lisant cela de chercher un peu.

    Choisir un personnage afin de l’incarner par la réalisation d’une de ses tenues et un jeu de rôle, durant le port du costume voire au travers de prestation scéniques, de séances photos ou de vidéos, n’est clairement pas du coup de tout le monde. Je le comprends et je ne dis pas que le cosplay (bien fait) doit impérativement faire rêver tout le monde.
    Cependant, ne pas reconnaître la performance qu’il y a derrière (modelage, couture, sculpture, maquillage, etc …) serait de la pure mauvaise foi.

    D’ailleurs, le cosplay n’est pas japonais à la base mais américain, et en aucun cas il ne faut penser que cosplay = japon (dans le sens vu par les otakus). On peut très bien faire des cosplays de personnages issus de tous supports et de tous pays. L’associer automatiquement au Japon est justement penser comme un Otaku. :D

    Sinon, j’ai bien aimé cet article, qui est vrai en grande partie !

    • Huhu et j’ai écrit cela sans voir le commentaire « LE COSPLAYER » posté plus haut. Clairement quelqu’un qui n’a jamais vu de beaux costumes. ^^

  87. Bonjour à vous… Alors, je tiens d’abord à vous dire bravo pour cette article qui révèle bien certain travers commerciales de Japan Expo et le comportement de pseudo fan du japon (kikoo-jap) … Et c’est a peu prêt tout ce que je peux apprécier. Bien sur, j’ai compris l’interet de votre blog et le role que vous avez décidé d’endosser, assez osé et ardu. L’interet humoistique de votre billet est certain, réussis, hormis un léger mauvais gout parfois et une mauvaise fois si caricatural qu’elle devient légèrement lourde par moment.
    Cependant, certaines choses me font grincer des dent…

    Déjà, votre point de vue sur la musique… En quoi cette musique, qu’elle soit J-rock ou J-pop est horrible à ce point? C’est une question de gout, et j’estime écouter bien pire tout les jours à mon télévision…
    (Un post s’étonne de l’intérêt de certains pour le visual kei qui serait mort… Est-ce qu’il faut arrêter d’écouter Mickael Jackson parce qu’il est mort ou bien que la musique de nos grand-parents seraient inécoutable?)
    La musique populaire japonaise vaut bien ces concurrents occidentales… Pourquoi l’amerique devrait nous gaver d’avantage? D’ailleurs, ne disaient-on pas du rock ou du jazz que c’était une musique de sauvages, de délinquant et d’arriéré lors de leurs débuts? Laisser le para-para tranquille, le jerk et autre danses ryhtmés valent tout autant. Ouverture mes amis.

    Ensuite; le cosplay… C’est un art, tout simplement. Faut-il rejeter le dessin parce que certains dessinent mal? Il y a du raté et du bon partout, et les cosplay réussis sont l’oeuvre d’un travail énorme! De plus, certain sont clairement là pour passer un bon moment et n’ont aucunes prétentions à être parfait. L’auto-dérision est particulièrement présent pour les otakus, et le respects en général.
    (réponse à un autre post, sur le lolita… qui n’est pas ridicule si bien porté. Je connais de nombreux adultes qui portent très bien ce style. Mais comme tout ce qui est nouveaux, ils y faut son lot de critiques)

    Il y a aussi le vaste sujet de l’inculture des otakus… Je suis un jeune ado, j’arrive au collège et j’ai un dilemme: me rapprocher des geek, japonisant, otaku et autres proches de la culture nipponne, ou bien me rapprocher des rappeux, wesh et kikoo et autres proches de la culture américaine. Les premiers sont dénigrés, les autres sont accepter aujourd’hui… J’ai choisis le camps des otaku. Au début par curiosité car j’avais les même préjugé stupides que la masse bien pensante. Puis, j’y ai découvert le bon, le mauvais et surtout le profond dénigrement de la population autour de moi. Depuis, j’apprend le japonais, j’écoute de la musique rock japonais et américaine, lis des auteurs de manga mais aussi les classiques de la littérature française, regarde des film américains et japonais. La culture populaire m’a conduit à celle traditionnelle, sans faire de moi un inculte en autre chose. La culture populaire japonaise à conduit pour moi a un enrichissement, et c’est aussi le cas de mes camarades.

    Les yaoi et yuri (n’en déplaise à certains, on a pas d’équivalent) sont des genre litteraires tout à fait respectable… pourquoi fustiger ce style alors qu’il y a de l’excellent dans ce domaine? A moins que ce soit encore Famille de France qui s’affole pour le bien de ces petites tète blondes.

    On nous fait passer pour des gens socialement dérangés parce qu’on s’intéresse à une culture populaire et profondément incomprise. Alors tres vite, j’ai compris que vous partiez sur un ton humoristique, mais les réponses à votre articles sont parfois bien tranché. La liberté d’expression est une bonne chose, mais certains profite bien de ce genre de billet pour justifier leurs intolérances et leurs ignorances.

    Autrement, je ne suis en rien d’accord avec l’otaku qui ne semble pas avoir compris l’interet de votre post… Car oui, certains profitent encore de ce statut « d’etre imcompris » pour devenir les chevalier blanc de la pensée juste. Les vrai passionnée du japon sont en partie discrédité car le néophite ne fera pas de réel différence.

    En fait, c’est d’avantage aux lecteurs de ce texte que je m’adresse. Les otakus sont des gens respectables, leur culture aussi. Ceux qui les trouvent ridicules, passez votre chemin. Sinon, bonne continuation, la critique est toujours une bonne manière d’aborder les questions de notre temps, surtout lorsqu’on tente une approche original.

    • (J’ai fait un certain nombre de fautes de frappe et d’orthographe, j’étais presser par le temps et j’ai zappé la phase de relecture. Désolée…

  88. Bonjour,

    je lis des manga et je regarde des animés qui ne son ni des naruto ni des one peace ou autres! votre article m’a bien fait rire mais bon vous limitez les manga et animés uniquement au series commerciales alors qui existent de vraix chef d’oeuves dans ce domaine et des titres intelligents e poetiques c’est dommage que votre articke soit aussi restreint! sinon, tou les lecteurs de manga et fans du japon ne font pas à la japan expo ne sont ni otaku ni cosplayeurx et n’ont pas de figurines chez eux! moi je n’est m^me plus de manga je les empreinte à la bibliothèque ou les lis en anglais! la culture manga peu etre très riche et interressante mais japan expo en donne une image complètement ridicule et commerciale mettant en avant les series pour otaku alias naruto le cosplay et les animations pour geek il n’y a aucun debat intelligent dans cette convention aucune recherche artistique ou philosophique sur cet univers pourtant tellement riche il n’y a que le côté fanatique et commercial de la chose! bref la japan expo rassemble uniquement les kiikoojap et les geeks! quant au reste de la culture japonais il y en a pas du tout à par la nourriture de certains stand vu le prix autant se faire un resto japonais!! le reste est composé de choses made in france de mangaka français de speudo artiste peindre français qui dessinent aussi bien qu’un gamin de 10 ans pour certain et de gens qui se proclame super ralisateur acteur car ils ont eu du succes avec leur serie tournée dans une grotte alias noob quant ils viennent ils sont plus adulés que le mangaka invité et je parle m^me du joueur du grenier alors que ce mec critique et compare des jeux video dans sont salon filmé avec un appareil photoi numerique il y a de quoi se foutre une balle ces gens aucun japonais ni m^me americains ne les connait il n ont rien avoir avec le japon!!

      • Je devais être ensorcelé en tapant le message (ou bourré) : je voulais dire « en lisant le commentaire », et pas l’article, bien entendu …

  89. L’article est déjà en soit génial ; mais le prologue et l’épilogue : un vrai délice ; on voit le professeur d’histoire qui ressort.
    En effet, bien que largement imprégné de culture japonaise sans être un Otaku, je n’en néglige pas moins les autres aspects de ce peuple, et notamment sur son histoire. Ne jamais oublier qu’avant d’être un exportateur de papier mâché imprimé et de cartouches de jeux vidéo, le Japon était un empire expansionniste et militariste, capable d’un raffinement et d’un respect des protocoles magnifiques pour commettre des actes d’une barbarie incroyable …

    C’est pour cela que je les adore !
    Méfiez vous toujours d’un Japonais qui dort, car il a un katana planqué sous son futon (ce qui est plus difficile que de planquer son épée bâtarde dans l’armoire normande, reconnaissez le !).

  90. J’avais souvenir d’un lointain article où vous dénigriez les cosplayers, le voilà donc.

    Ayant de manière accidentelle eu connaissance de votre vrai nom, j’ai voulu mettre un visage sur ce pseudo.
    Et quelle surprise de trouver votre photo de profil facebook : n’y êtes vous pas en quelque sorte cosplayé (même si ça n’a rien à voir avec le japon) ?
    Votre réputation s’en trouve écornée ^^

  91. En grande amatrice de Japan Expo (j’y vais même costumé et j’ai réussi à convertir des amies ! Je suis diaboliquement :-) ) Tu m’as encore une fois fait beaucoup rire XD Et t’as pas tout vu ! Cette année ce n’était malheureusement plus le cas, mais avant, avec le comic’on intégré, il y avait les tarés en médiéval (dont j’ai aussi fait partit). Les gnistes ça s’appelle ! (Du mot GN pour grandeur nature). Tu trouves ridicules les jeux de rôle avec dés et feuille de personnage ? Nous on a fait mieux ! On squatte un champs ou un vieux bunker, on campe et on s’habille en godefroy le Hardi, Jacquouille la fripouille ou Robin des bois pour se taper dessus avec des épées en latex :-P (pour pas faire bobo).
    Pour revenir à la japan et en un peu plus sérieux, pour la musique, c’est une question de goût (les goût et les couleurs hein ! Chacun comme il le sent même si les brocolis c’est dégueux pour tout le monde).
    Pour info, il y a un carré japon traditionnel (sisi promis ! Avec cérémonie du thé et tout et tout) et des assoc’ de sport japonais (tir à l’arc, judo etc…)! Et aussi des agences de voyages… Par contre, me demande pas ce que font les vendeur de voiture et le stand avec les bonbons industriels…
    Enfin, même une amatrice peu trouver ton discours satirique poilant !

  92. Aiko Kayo est donc l’interprète de la chanson du générique de Tenjou Tenge (bastons et petites culottes) intéressant … (ou pas en fait)

    et sinon désolé mais je ne résiste pas:

    (et n’hésitez pas à faire pause à 1:29)
    je pense que là en terme de WTF? on atteint des sommets (et je ne sais pas pourquoi mais la « danseuse » en arrière-plan me fait penser au spectre de Carlos)

    un « ami » m’avait montré ça une fois … j’ai du lui laver les oreilles (et les miennes) à coups de Feindflug (avec ceci par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=x-anlfL0Nmc) et autre Laibach (https://www.youtube.com/watch?v=Glu9wA4HjE0) sous peine de devoir le tabasser à mort avec ses propres godasses (et 1.000 M&M’s bruns n’y auraient rien changé)

  93. Je viens de tomber sur votre désopilant article, cher Odieux Connard, et je vous rejoins sur bien des points. J’ai moi-même fait partie de cette espèce pendant mes années collège, et comme il m’arrive encore de temps à autre de lire des mangas et de regarder des animes, je ne peux pas leur jeter la pierre. Nul n’est parfait, mais je lis pas mal de classiques aussi. Disons que j’ai des goûts éclectiques. Pour en revenir aux otakus, j’ai eu le plaisir de soutenir activement pendant un an un artiste français (dont je ne citerais pas le nom) qui gravite dans ce milieu, et de côtoyer ses fans. Que dire? J’ai souventes fois cru que mon pauvre cerveau allait fondre. Pire, je suis convaincue que son choix de s’enfermer dans cet univers va tuer son talent dans l’oeuf – car il en a malgré tout. Ce n’est pas en s’entourant de décérébrés et d’incultes qu’on grandit artistiquement, mais qu’y puis-je s’il préfère rester dans son cocon asphyxiant?
    PS: Si vous n’avez jamais mis les pieds en convention, les free huggers sont eux aussi tout un poème.

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